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Politique

7/01/2019 – 07/01/2021: 2 ans après le “coup d’État” manqué de Kelly Ondo Obiang, comment le Gabon se porte-t-il ?

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Le 7 janvier 2019, Kelly ONDO OBIANG tentait de renverser Ali BONGO ONDIMBA, affaibli par un AVC quelques mois plus tôt à Riyad, en Arabie Saoudite. Depuis ce jour, les survivants du commando de ce putsch manqué, sont en détention à la prison centrale de Libreville. Dans le même temps, le pouvoir en place a pris des mesures pour éviter d’être à nouveau déstabilisé par ce genre d’événement.

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De son histoire, le Gabon a vécu deux coups d’Etat manqués. Le dernier, considéré pour certains observateurs comme un simulacre de coup d’État, était mené par le jeune lieutenant Kelly ONDO OBIANG, âgé, à l’époque, de 26 ans et ses frères d’armes, l’adjudant Estimé BIDIMA MANONGO, le sergent-chef major Dimitri Wilfried NZE MINKOM et le sergent-chef Abel Ralem ANGO. Depuis leur mise sous mandat de dépôt le 9 janvier 2019, l’on ne sait que très peu sur leur situation.

Et depuis lors, le pays a dû faire face à d’autres crises notamment celle de la pandémie de Covid-19, qui a mis à rude épreuves, toutes les institutions de la République. D’autre part, il semblerait que le sommet de l’Etat a appris de l’expérience du putsch raté et a décidé de prendre des mesures palliatives. En effet, impulsée par Ali BONGO lui-même, une modernisation de la Constitution a été portée par le Gouvernement puis adoptée par le Congrès extraordinaire du Parlement, le 20 décembre dernier.

L’objectif de cette nouvelle législation est de garantir la continuité de l’Etat même en période d’instabilité comme justement lors d’un Coup d’Etat ou en cas d’indisponibilité temporaire ou définitive du chef de l’Etat. C’est d’ailleurs tout le sens de la présence du ministre de La Défense dans le triumvirat prévu à cet effet. Pour le porte-parole, Jessye ELLA EKOGHA, «dans ses missions, le ministère de la Défense reste un ministère régalien, et c’est par des périodes d’instabilité ou d’incertitude qu’on est le plus à même d’être attaqué par des puissances extérieures ou même qu’il puisse y avoir des soulèvements ou des évènements à l’intérieur du pays. Le tout, c’est donc que cette notion de sécurité et de stabilité au sein du pays est importante», a-t-il défendu. Preuve que le coup d’Etat de Kelly ONDO OBIANG a eu l’effet d’un coup de fouet du côté des pouvoirs publics.

Pourtant, depuis ce jour historique, les tenants du pouvoir n’ont plus jamais abordé ce sujet, ni communiqué sur la situation des détenus. Pas même Ali BONGO, dont le magistère était pourtant directement visé. Dans l’opinion nationale, l’on semble également avoir tourné cette page inédite, comme si elle n’avait jamais existé. Au fond, ce statu quo a tout au moins le mérite de ne point aviver la tension sociale déjà insoutenable dans le pays. En cela, qui sait si ce n’est pas mieux ainsi ? L’histoire en jugera…

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Politique

Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

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Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

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Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.

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Politique

Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

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Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.

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Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.

Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.

Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.

Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.

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Politique

Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

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Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG). 

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Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on. 

Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors. 

À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre. 

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