Politique
Remaniement ministériel: Alain-Claude BILIE-BY-NZE pourrait bientôt faire ses adieux au gouvernement
C’est ce qui se susurre depuis peu dans les cercles secrets du pouvoir. Des mouvements dans la haute Administration interviendront d’ici peu et un remaniement ministériel serait sur la table notamment pour balayer l’actuel ministre de l’Energie, Alain-Claude BILIE-BY-NZE. L’objectif principal serait de jeter les bases d’une consolidation durable des institutions de la République.
À en croire “L’Aube” (N488), ce grand chambardement commencerait par l’éviction de cet homme au cuir épais, Alain-Claude BILIE-BY-NZE, ancien ministre des Affaires étrangères. En effet, ce dernier aurait maille à partir avec l’entourage d’Ali BONGO, dont il aurait contribué à écorner l’image durant son premier mandat. D’autant qu’il a également des démêlés avec l’actuel ministre de la Défense – potentiel élément-clé du triumvirat Michaël MOUSSA ADAMOU, originaire de la province de l’Ogooué-Ivindo tout comme lui.
L’ancien poulain de Paul MBA ABESSOLE est réputé pour être un inamovible du régime depuis le premier mandat d’Ali BONGO. Éminent membre fondateur du Mouvement gabonais pour Ali BONGO ONDIMBA (MOGABO), aux côtés de Denise MEKAM’NE, il pourrait donc faire ses adieux au Gouvernement dont il a toujours été un ministre, sous l’ère Ali BONGO ONDIMBA, depuis 2015.
D’autre part, sauf rebondissement inattendu, nos confrères rapportent également que, le pouvoir en place devrait porter l’actuel Premier Ministre, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, à la tête du Sénat. Lucie MILEBOU AUBUSSON MBOUSSOU serait jugée peu fiable. De ce fait, elle serait bientôt reléguée à la médiature de la République.
Quoiqu’il en retourne, il est néanmoins clair que de grands changements vont intervenir dans les prochains jours dans l’échiquier politique du pays. À quelle fin ? L’on n’en saura un peu plus qu’au moment où ils seront concrétisés. À suivre…
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».