Politique
Projet de loi constitutionnelle: Les protestations de l’opposition encore vouées à l’échec ?
Le projet de texte portant modification de la Constitution adopté en Conseil des ministres le 18 décembre dernier, cristallise depuis quelques jours les positions pour et contre le projet. Présenté devant l’Assemblée nationale ce mercredi 23 décembre 2020 par le Premier ministre, les députés de l’opposition ont décidé ce jour de manifester leur réprobation par rapport au texte. Une tentative qui n’émeut point.
Pour plusieurs raisons en effet, le mouvement de protestation des députés de l’opposition ne convainc pas beaucoup d’observateurs. Principalement et de façon évidente, parce que l’opposition est minoritaire au Parlement. Ce qui signifie que le projet de loi a de fortes chances de passer comme une lettre à la poste.
Il faut rappeler également qu’une frange importante de l’opposition a choisi de boycotter les dernières élections législatives, en octobre 2018, y compris la coalition réunie autour du leader Jean PING. Résultat: seuls une vingtaine de candidats de l’opposition sont parvenus à se faire élire députés. Peu suffisant pour équilibrer le rapport de force au sein des deux chambres du Parlement. Le Parti démocratique gabonais et affiliés comptent plus de 120 sièges sur 143 à l’Assemblée nationale par exemple.
Pour rappel, l’ensemble des députés les Démocrates (LD), de l’Union nationale (UN) et du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) formant l’opposition parlementaire «s’étonne et regrette que ledit projet n’ait pas été soumis à l’approbation du peuple gabonais par la procédure référendaire pour lui donner une incontestable assise démocratique», a déclaré le député Serge Maurice MABIALA, porte-parole de circonstance des élus de l’opposition, selon “Gabon Media Time”. Une démarche qui selon les députés, aurait été logique au vu de l’ampleur des modifications et l’intensité des récriminations concernant ce projet.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».