Société/Environnement
Siat Gabon: 10 mois d’impayés de salaires pour le personnel de Mitzic
Ces 10 derniers mois sur son site de Mitzic (Woleu-Ntem), le personnel de la Société d’investissement pour l’agriculture tropicale (SIAT) du Gabon ne perçoit plus de rémunération. Une situation qui a poussé les employés à déclencher un mouvement de grève il y a quelques jours. Du côté des responsables de l’entreprise aucun éclaircissement n’est donné. Le comble de l’affaire, ces derniers exigeraient des salariés de l’usine un service minimum au motif qu’ils sont «logés et bénéficient de l’eau et de l’électricité gratuitement».
En effet, le mouvement d’humeur a attiré le Préfet du département de « l’Okano » qui s’est rendu sur les lieux. Dans sa livraison du 18 décembre 2020, l’hebdomadaire « Échos du nord confidentiel n°004 » a indiqué que SIAT ne possède pas d’actifs au Gabon en dehors de ses plantations et de son usine. Ces comptes détenus par la BGFI Bank seraient perpétuellement au rouge. En effet, son caoutchouc produit au Gabon est vendu principalement au groupe « Michelin » en Europe. Pour les paiements des cargaisons venues du pays vert-jaune-bleu, une banque belge est sollicitée. Une pratique qui va pourtant à l’encontre de la réglementation de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).
Ainsi, pour financer son fonctionnement, la multinationale belge opterait chaque mois pour un crédit «Spot» d’un montant environ de 500 millions FCFA auprès de la BGFI Bank. La couverture de l’entreprise proviendrait principalement des fonds de la maison mère. La structure aurait opté pour ce mode de financement afin de se soustraire aux prélèvements obligatoires de l’Etat. Pour les salariés du site de Mitzic, ces impayés de 10 mois seraient liés au refus de la BGFI Bank d’octroyer d’autres crédits «Spot» à l’entreprise.
Affaire à suivre.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.
Société/Environnement
85.000 femmes et jeunes filles tuées dans le monde en 2023
En 2023, au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par «leur conjoint ou d’autres membres de leur famille». Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un «niveau alarmant» pour des meurtres qui pourraient pourtant être «évités», selon un rapport de l’Office viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation new-yorkaise ONU femmes publié lundi 25 novembre.
Selon l’organisation mondiale, le phénomène «dépasse les frontières, touche toutes les catégories sociales et groupes d’âge». Les Caraïbes, l’Amérique centrale et l’Afrique sont les régions les plus touchées devant l’Asie. Les membres de la famille y sont le plus souvent en cause, tandis que sur le continent américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrées par le partenaire. «La maison reste l’endroit le plus dangereux» pour les femmes.