Société/Environnement
Gabon /Violences faites aux femmes: L’hôtel de la can, cédé aux affaires sociales pour servir de centre d’accueil pour les victimes
Dans le cadre de son engagement à lutter contre les violences faites aux femmes, le Gabon vient de se doter d’un centre d’accueil pour les femmes victimes. A cet effet, l’hôtel de la CAN du quartier Nzeng-Ayong, situé dans le 6e arrondissement de Libreville, a été cédé aux affaires sociales. L’édifice abandonné depuis 2 ans, permettra d’accueillir des femmes victimes de violences. Cette initiative, a été effectuée par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) pour la famille, via son rapport remis au président de la République fin septembre dernier. La première dame Sylvia BONGO ONDIMBA, conforte son engagement à sensibiliser et conscientiser les gabonais afin de «briser le silence» sur ce fléau.
En effet, la mise en place de cette structure découle des 33 propositions faites par la FSBO présentées au Chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA le 30 septembre dernier. D’après « la Libreville« , le futur centre sera destiné aux femmes battues, regroupant en un même lieu l’ensemble des administrations que sont: la Santé, la Justice, et les Affaires sociales.
«Cet hôtel permettra de mettre à l’abri les femmes, ainsi que leurs enfants, et de les protéger de leurs conjoints violents», a indiqué un responsable de la FSBO.
Ainsi, les autorités viennent de trouver une fonction plus qu’utile à l’hôtel de la CAN. Construit en 2012, à l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations co-organisée par le Gabon et la Guinée Équatoriale, l’édifice s’était retrouvé dans un abandon total, parsemé de hautes herbes. Fermé depuis 2018, le bâtiment servira désormais de siège où seront traitées les questions liées aux violences subies par le genre féminin.
A cet effet, la première dame Sylvia BONGO ONDIMBA a rappelé le 25 novembre dernier, lors de Journée internationale des violences faites aux femmes qu’il faille «briser le silence et en parler avant qu’il ne soit trop tard». Ainsi, dans un rapport publié en 2017 par la Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA (FSBO), 46 % des gabonaises ont subi des violences physiques de la part de leur conjoint. Par conséquent, la mise en place d’une structure dédiée à cette thématique était devenue prééminente.
Enfin, bien qu’il ait encore des avancées à réaliser, la mise en place de cette administration confirme les avancées réalisées en matière de défense des droits des femmes au Gabon. Par ailleurs, soulignons que ledit pays reste une référence africaine en matière de parité hommes-femmes, derrière l’Éthiopie et le Rwanda.
Société/Environnement
Les élèves du Centre de Formation Technique d’Owendo en Immersion dans les Ateliers DMAT de la SETRAG
En fin de cycle de formation en QHSE, ils sont venus s’imprégner des réalités de terrain dans les ateliers de la direction de matériels de la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag). Cette visite guidée conduite par l’ingénieur sécurité BOUSSOUGOU Mombo de la direction du matériels roulants a débuté par une séance d’induction aux règles de sécurité à observer au sein de l’entreprise qui sont un rappel des consignes à respecter lorsque l’on doit s’émouvoir dans cette emprise industrielle. Puis les apprenants ont débuté la visite proprement dite par l’atelier de maintenance préventive des locomotives avant d’enjamber celle du conditionnement des voitures à voyageurs.
Il faut entendre par-là que c’est dans ces lieux que se font le dépôt des locomotives pour les entretiens de vidange, le contrôle de freins, des essieux de secours etc. Dans ces deux ateliers, les stagiaires du Centre de Formation Professionnelle d’Owendo se sont informés des dispositions sécuritaires, hygiéniques, qualitatives et environnementales adoptées par la Setrag pour le bon fonctionnement de ses locomotives et de ses voitures.
Les visiteurs qui avaient soif de la connaissance se sont ensuite vus présenter les installations fixes qui sont des installations comprennant les éléments d’infrastructure du réseau ferroviaire permettant la circulation des trains , leur approvisionnement en énergie et leur sécurité de circulation .
A ses hôtes, l’ingénieur en sécurité a conseillé « d’être attentifs, concentrés et focaliser sur l’essentiel de sa tâche et de travailler en toute sécurité ». Cette visite qui a duré une heure et demi s’est achevée dans la salle de réunion de la DMAT par un débriefing.
Il faut rappeler que le concept QHSE est un domaine d’expertise ayant pour intérêt de faire respecter des normes et règlementations précises au sein d’une structure. Les futures responsables qualité, hygiène, sécurité, environnement qui sont aujourd’hui formés par le CFT d’Owendo seront chargés au sein de leurs entreprises de concevoir, mettre en place et suivre les politiques et les processus visant à garantir la santé et la sécurité au travail sur leurs sites respectifs.
Et pour les préparer à cette échéance cruciale, le directeur du Centre de Formation Technique d’Owendo, Steeve Kendja n’a jugé mieux que de solliciter la Setrag, entreprise citoyenne connue pour son leadership industriel et de son employabilité de jeunes pour cette immersion en milieu professionnel.
Société/Environnement
Restitution officielle du rond-point d’Acaé: le ressenti mi-figue mi-raisin des Librevillois
Ce 22 décembre 2024, le Président de la Transition (PRT), Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a procédé à la restitution du rond-point d’Acaé, Baptisé Jean François Aveyra, sis à Ozoungue dans le 5e arrondissement de la capitale. Si cet ouvrage de qualité témoigne de la volonté des hautes autorités, en tête desquelles, le PRT, qui a à cœur le bien être des populations, il n’en demeure pas moins le développement ne s’accompagne pas que des applaudissements. Et souvent est susceptible de créer des grincements de dents.
Réalisé par le société gabonaise « Mika services » et exécuté sur une période de 9 mois par une main d’œuvre locale à 90 %, le projet Acaé vise à moderniser et rendre plus fonctionnel ledit carrefour tout en intégrant des solutions durables et des aménagements adaptés aux besoins des usagers. Déjà, lors de sa réception le 6 avril dernier devant le ministre des Travaux publics, le général Flavien NZENGUI NZOUNDOU, le président directeur général (PDG) du groupe, Alain-Claude KOUAKOUA (ACK) a relevé, qu’outre la réfection en béton du rond-point, Mika service a aménagé un jardin avec des arbres, du gazon, des bancs publics, des lampadaires, des panneaux de signalisations, un parking municipal et des espaces pour des activés physiques et sportives en plein air.
«Vous pouvez venir, vous garer au parking, faire votre footing tout au long de la voie balisée, faire votre fitness en toute sécurité»,. a-t-il indiqué.
Si la longue attente des riverains trouve satisfaction ce jour grâce à ce joyaux urbain qui répond désormais aux normes internationales, le ressenti mi-figue, mi-raisin des librevillois laisse pourtant un goût d’inachevé. Le « rétrécissement de la voie et la création d’un feux tricolores», voilà ce qui exaspère véritablement les transporteurs urbains et les automobilistes voulant rallier la commune d’Owendo aux risques d’y croiser des embouteillages longs de plusieurs heures. Tout comme la commune d’akanda, ce malaise ravive la nécessité de la création rapide d’une voie autre permettant de ralier Owendo en toute fluidité.
Conscients de la situation les autorités de Transition, envisage ainsi désenclaver Owendo du reste du pays. Le Conseil des ministres du 19 février dernier a approuvé la passation, par entente directe, du contrat de Partenariat public-privé (PPP) relatif au développement d’une route en 2×2 voies reliant Owendo à la Route nationale 1. Le 26 juin, le Président de la Transition a lancé les travaux de ladite autoroute de contournement dans cette zone nord du Grand Libreville. Elle permettra ainsi de déboucher aux quartiers Bikélé, Nkok et Owendo. Donc chers automobilistes encore un peu de patience…
Société/Environnement
« Noël enchanté »: 20.000 enfants défavorisés impactés par l’humanisme du couple Présidentiel
Le couple présidentiel, Brice Clotaire OLIGUI et son épouse Zita OLIGUI NGUEMA, ont procédé ce vendredi 20 décembre 2024 à la distribution de cadeaux aux enfants issus des familles défavorisées du pays.
Placée sous le thème « Noël enchanté », cette cérémonie emprunte de solidarité a été l’occasion pour le couple présidentiel gabonais de témoigner leur engagement en faveur de l’inclusion et du soutien aux plus vulnérables à travers la distribution de cadeaux et des moments de partage. Le but étant de donner du sourire à ces enfants.
Initiée dans les 9 provinces du pays, cette initiative concerne les enfants résidents des centres d’accueil et ceux issus des familles vivant avec un handicap. Il s’agit de près de 300 enfants de la province de l’Estuaire pour un total de 20 000 enfants recensés sur toute l’étendue du territoire.