Justice
Gabon: La Présidence va poursuivre la “Lettre du Continent” et les autres diffuseurs de fake news sur la famille BONGO VALENTIN
C’est la menace brandie par le Palais de la Rénovation de Libreville dans un récent communiqué dont “Vox Populi” (VXP241) a obtenu copie. Pour cause, le magazine “La Lettre du Continent”, dans son édition du 25 novembre 2020, a indiqué que le troisième fils de la famille présidentielle, Bilal BONGO VALENTIN, avait interrompu ses études aux État-Unis pour intégrer la Garde Républicaine dirigée par Brice OLIGUI NGUEMA. Fake news selon le Bord de Mer, qui engagera des poursuites judiciaires aux médias qui l’ont diffusée et relayée.
“La Lettre du Continent” a-t-elle commis un crime de lèse-majesté ou a-t-elle réellement diffusé une fausse information ? Rien n’est moins sûr mais ce qui est certain c’est que la dernière publication du magazine a courroucé la Présidence de la République, qui a réagi à la diffusion de cet article qui insinue qu’un des fils d’Ali BONGO était entré dans les rangs de la Garde Républicaine.
«Bilal, troisième fils du président gabonais Ali Bongo a interrompu les études qu’il menait aux Etats-Unis pour intégrer la force chargée de la sécurité du Palais du Bord de mer et de tout le staff présidentiel». C’est la diffusion de cette information qui a été condamnée par le Palais de la Rénovation, qui la considère comme une «allégation, émanant d’une publication qui de longue date a fait du « Gabon bashing » son fonds de commerce», ajoutant qu’elle serait «en tout point mensongère».
Si le démenti de la communication présidentielle n’apporte pas la preuve de l’inexactitude de l’information donnée par le magazine panafricain, il donne toutefois le ton de la colère des concernés. Selon ledit communiqué, «des poursuites judiciaires seront désormais engagées systématiquement contre toute personne auteure ou complice de cette diffusion, au Gabon et à l’étranger, conformément aux textes en vigueur», affirmant même que «ce sera le cas en l’espèce», c’est-à-dire que “La Lettre du Continent” sera poursuivie en justice.
Si pour l’heure, il est difficile de voir clair dans cette affaire, une source proche du Bord de Mer nous a confié l’une des raisons pour lesquelles certains médias semblent braquer tous leurs projecteurs sur la famille présidentielle. En effet, depuis pas moins de trois ans, la Présidence aurait réorienté ses dépenses de sorte à mettre fin aux contrats avec plusieurs médias étrangers. Ceux-ci ont donc décidé de se retourner contre leurs anciens financiers, notamment la famille BONGO.
À en croire notre source, c’est ce qui expliquerait la cascade d’informations vraies ou fausses concernant la Présidence de la République, moyennant évidemment des sommes allant de 10 000 à 20 000 euros par article. L’appât du gain étant tel qu’il aurait même entamé la crédibilité et le sérieux de ces médias. Pour ce qui concerne “La Lettre du Continent” par exemple, sa publication du 25 novembre 2020 en version première avait confondu les noms de Jalil et Bilal BONGO VALENTIN. Preuve selon notre source d’un empressement pour ternir l’image des institutions de la République.
Le même magazine avait indiqué l’année dernière que Noureddine BONGO VALENTIN était nommé Conseiller spécial, ce qui évidemment s’est avéré faux, lui qui est Coordinateur général des a
affaires Présidentielles. Par ailleurs, avant “La Lettre du Continent ”, il y a eu le journal français “Libération”, dont le divorce avec le Bord de Mer avait également été prononcé, est aussi coutumier des articles à charge contre la famille présidentielle. Bref, toutes choses qui laissent sérieusement planer le doute sur les motivations réelles de ces médias, dont les informations sont désormais visiblement à prendre avec des pincettes, au vu de cette propension à faire du sensationnel au détriment d’un travail journalistique de fond.
Dans tous les cas, la volonté de la Présidence de la République semble être ferme sur la question. «Le respect des Lois ne saurait être à géométrie variable. Ceux qui s’emploieront à diffuser des « informations » mensongères et diffamatoires contre les institutions de la République et leurs représentants, seront dorénavant systématiquement poursuivis en Justice, au Gabon comme partout ailleurs. Le temps de l’impunité est révolu», a déclaré Jessye ELLA EKOGHA, Conseiller spécial d’Ali BONGO et porte-parole de la Présidence sur Facebook ce matin. Ce sera-t-il suffisant ? L’avenir nous le dira…
Justice
Gabon /M-M MBORANTSOUO présidente honoraire: une nomination nulle et non avenue selon la Cour constitutionnelle
Le 2 septembre 2023, la Cour constitutionnelle conférait à Marie-Madeleine MBORANTSOUO, son ex-présidente, le titre de Présidente et juge honoraire de ladite juridiction. Une nomination présentant des vices de procédures, de forme et de fond, relevées par la Cour constitutionnelle de transition, qui a conduit à l’annulation pure et simple de la décision polémique.
C’est au moyen d’un communiqué lu ce 1er février 2024, que le doyen des juges de la Cour constitutionnelle, Christian BIGNOUMBA FERNANDES, que La Cour Constitutionnelle de la Transition s’est distinguée par un retropedalage, déclarant «nulle et non avenue ladite délibération conférant les qualités suscitées».
Il faut dire que cette nomination avait suscité une polémique au sein de l’opinion qui remettait en cause les méthodes des autorités de la Transition.
Justice
6 mois d’emprisonnement et 1 million d’amende pour refus de payer la pension alimentaire
La pension alimentaire est une substitution financière que verse un ex-conjoint à un autre dans le but de subvenir au besoin de ce dernier, d’un descendant ou d’un ascendant. À ce sujet, les articles 271 du code pénal articles font mention qu’en cas de refus de versement, l’auteur est passible de 6 mois d’emprisonnement assortis d’une amende de 1 million FCFA. Il y a encore quelques années, la pension alimentaire ne constituait qu’une option pour les parents divorcés. Mais cela depuis plusieurs années, la pension alimentaire s’est donné une valeur légale et rêvêt désormais un caractère obligatoire. Il est important de retenir néanmoins, la loi pénale prévoit aussi qu’après un délai de 2 mois, une abstention volontaire constitue une infraction grave, car un individu ne peut : «volontairement demeurer plus de deux (2) mois sans fournir la totalité des subsides déterminés par le juge, ni acquitter le montant intégral de la pension ». Cette infraction est similaire à celle «d’abandon de famille».
Justice
Naufrage d’Esther Miracle: la bataille judiciaire s’annonce rude et acharnée
S‘il ne peut encore prendre la parole officiellement sur le sujet, Me Anges Kevin NZIGOU, l’avocat commis par le Collectif des rescapés et familles des victimes du naufrage du bateau Esther Miracle, annoncé déjà la couleur: la bataille judiciaire autour de cette affaire sera des plus acharnée. Pour l’heure, l’avocat au barreau du Gabon travaille minutieusement à la collecte des moindres informations établissant clairement la responsabilité de toutes les parties incriminées dont le promoteur Royal Coast, propriétaire du ferry naufragé. Selon nos informations, le travail de recoupement de l’information consisterait notamment au recueillement des témoignages des rescapés et familles des victimes. La première déclaration publique de Me Anges Kevin NZIGOU devrait intervenir sous peu.
MEZ