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International

Barack OBAMA: La part de l’Afrique dans ses mémoires quasiment inexistant

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Le premier tome des mémoires du premier président noir des États-Unis a été publié le 17 novembre 2020. Entamé quelques semaines après l’élection surprise de Donald TRUMP, l’ouvrage de l’ex-président afro-américain consacre curieusement la portion congrue au continent de son père. 

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À en croire “RFI”, quelques lignes sont consacrées à sa première tournée africaine de 17 jours en août 2006, en tant que sénateur et possible candidat à la Maison Blanche. Après avoir visité la cellule de MANDELA au Cap et entrevu Desmond TUTU, qui le chahute en lui demandant s’il sera le «premier président africain des États-Unis», il s’envole pour Nairobi. Un «accueil délirant» lui est fait au Kenya, mais il se réjouit de sortir de «toute cette agitation» lors d’une pause en famille avec «les gnous et les lions en pleine savane», lors d’un safari. 

Il passe au pas de course en Somalie, en Éthiopie et au Tchad, taraudé par d’autres questions. «À chacune de mes étapes, je voyais des hommes et des femmes œuvrer avec héroïsme, dans des circonstances effroyables. À chacune de mes étapes, on me répétait que l’Amérique aurait pu faire beaucoup plus pour aider à soulager la souffrance de ces populations. Et, à chacune de mes étapes, je me demandais si j’étais candidat à la présidentielle». 

Le plus surprenant dans le premier opus des mémoires de Barack OBAMA, c’est qu’aucune mention n’est faite des enjeux africains, malgré l’essor de la menace terroriste sur le continent, lorsqu’il revient sur sa décision de confier les Affaires étrangères à Hillary CLINTON. C’est surtout la présence de 180 000 soldats américains en Irak et en Afghanistan qui le préoccupe alors, et l’amorce de leur retrait. Par ailleurs, «en février 2009, c’est l’économie qui m’obsédait, pas la politique», écrit-il, pour cause de crise financière internationale.

Dans les passages sur sa politique étrangère, il cite encore le Kenya, mais pour parler des États-Unis. «Quand j’ai visité le Kenya pour la première fois, les membres de ma famille, dont je faisais la connaissance, m’ont expliqué combien ils admiraient la démocratie américaine et l’État de droit – qui contrastaient, m’ont-ils dit, avec le tribalisme et la corruption qui minaient leur pays».

Il rappelle aussi, entre les lignes, à quel point la diplomatie américaine reste liée aux enjeux de politique intérieure, en revenant sur les critiques dont il est la cible chez lui. Il se sait perçu par ses détracteurs comme le «fils d’un Africain noir avec un nom musulman et des idées socialistes installé à la Maison Blanche, ce contre quoi ils voulaient être défendus». 

Barack OBAMA cite également Jacob ZUMA, qui venait de prendre, en mai 2009, les commandes en Afrique du Sud. Il le trouve alors «assez avenant» et même éloquent, même si «de l’avis général, une large partie de la bonne volonté acquise grâce à la lutte héroïque de MANDELA était dilapidée pour cause de corruption et d’incompétence des dirigeants de l’ANC, laissant une proportion significative de la population noire encore embourbée dans la pauvreté et le désespoir».

Une tournée au Moyen-Orient le fait passer par l’Égypte, lui inspirant des réflexions sur la gloire de NASSER, et un portrait en contrepoint de MOUBARAK: «Je suis resté sur l’impression que j’aurais souvent en rencontrant des autocrates d’un certain âge: enfermés dans leur palais, avec pour seul contact avec le monde extérieur les fonctionnaires obséquieux aux visages sévères qui les entouraient, ils étaient incapables de faire la distinction entre leurs intérêts personnels et ceux de leur nation, leurs actes étant motivés par la seule ambition d’entretenir le réseau enchevêtré de copinage et d’intérêts commerciaux qui les maintenait au pouvoir».

Il raconte le succès de son fameux discours à l’université du Caire, le 4 juin 2009, sur les droits de l’homme et la démocratie, et son sentiment que «ça va forcément péter quelque part» dans le monde arabe. L’ex-président revient à la fin de son livre sur les Printemps arabe de 2011, retraçant sur treize pages les événements en Tunisie et en Égypte, où il conseille à MOUBARAK de partir. 

Lorsque la contestation populaire déclenche une répression massive en Libye, il s’interroge sur une intervention militaire dans un pays qui «ne représentait pas une menace pour nous», mais où il décrit Mouammar KADHAFI comme un «forcené prêt à massacrer sa population». «Pourquoi en Libye et pas au Congo, par exemple, où un enchaînement de conflits avait coûté la vie à des millions de civils ?».

Barack OBAMA pèse le pour et le contre, «agacé» de s’être «fait coincer par Sarkozy et Cameron», qui proposent une zone d’exclusion aérienne sur la Libye – un plan «foireux» selon lui. Sa feuille de route, en tant que président de la première puissance mondiale, ne peut que prévaloir: les États-Unis, en partie parce que Susan RICE reste marquée par l’inaction internationale dans le Rwanda de 1994, interviennent pour empêcher un massacre à Benghazi. Puis l’Otan prend le relais avec les alliés européens et arabes. La suite, la mort de Kadhafi et ses effets sur le Mali, n’apparaît pas dans ce livre – qui n’en est pas moins passionnant. Elle est éclipsée par Ben Laden, tué le 2 mai 2011 par les forces spéciales américaines.

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Afrique

OLIGUI NGUEMA au Caire pour une visite de travail

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Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.

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Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.

Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.

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International

L’OEACP souhaite accompagner le Gabon tout au long du processus de Transition

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Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a reçu ce jour en audience le groupe d’Ambassadeurs de la Région Afrique Centrale de l’OEACP.

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Les échanges étaient essentiellement axés sur les questions relatives au processus de transition dans notre pays, un processus que les hôtes du Chef de l’Etat ont d’ailleurs tenu à féliciter.

En outre, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec monsieur Georges Rebelo Pinto CHIKOTI, Secrétaire Général de l’OEACP. Une entrevue portée également sur le processus de transition , notamment l’élaboration du code électoral et le respect du chronogramme de la Transition.

En outre, le Président de la République et son hôte ont évoqué l’organisation du dernier Référendum qui a vu l’approbation du peuple gabonais. Pour le Secrétaire Général de l’OEACP, le Gabon demeure un pays important au sein de ladite organisation.

Tout en exprimant ses encouragements au Chef de l’Etat pour son action en faveur du Gabon, le Secrétaire Général de l’OEACP a exprimé le vœu d’accompagner notre pays tout au long du processus de Transition ainsi que pour les prochaines consultations nationales.

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International

D’une pierre deux coups, à Bruxelles, OLIGUI NGUEMA rencontrera Charles MICHEL & la communauté gabonaise

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Le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA est arrivé ce lundi, 25 novembre 2024, à Bruxelles en Belgique dans le cadre d’une visite de travail. En effet, à l’invitation de monsieur Charles Michel, Président du Conseil Européen, le Chef de l’Etat prendra part le 26 novembre à une séance de travail avec les autorités du Conseil Européen et de la Commission Européenne au siège de l’instance institutionnelle.

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Ces séances de travail entre le Chef de l’Etat et les autorités de l’UE témoignent de l’importance que l’institution accorde à notre pays et particulièrement au processus de Transition entamé le 30 août 2023.

Pour rappel, le Président de la Transition et le Président du Conseil Européen se sont rencontrés aux USA en marge du Sommet de l’Avenir qui s’est tenu en septembre dernier à New York . Une rencontre au cours de laquelle les deux hommes avaient évoqué la coopération entre le Gabon et l’UE ainsi que les questions de paix, de sécurité, de développement et de diversification économique et environnementale. Le président du Conseil Européen avait saisi ces moments pour exprimer la volonté de ladite institution d’accompagner la Transition.

Ce séjour du Chef de l’Etat à Bruxelles sera également l’occasion de rencontrer la communauté gabonaise vivant en Belgique.

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