International
France: ouverture du procès des “écoutes” de Nicolas SARKOZY

C’est ce lundi 23 novembre 2020 que s’ouvre au tribunal correctionnel de Paris, le procès des «écoutes» encore connu comme l’ “affaire Paul BISMUTH”, où Nicolas SARKOZY, ainsi que l’avocat Thierry HERZOG et le haut magistrat Gilbert AZIBERT, sont jugés pour trafic d’influence et corruption.
Selon les informations de “Cnews”, tout commence en 2014, lorsque le nouveau Parquet national financier français (PNF) s’était basé sur des écoutes téléphoniques entre l’ancien président et son avocat, Thierry HERZOG, pour ouvrir une information judiciaire concernant une possible tentative de corruption des deux hommes. Il les soupçonnait d’avoir voulu obtenir des informations confidentielles auprès d’un magistrat, Gilbert AZIBERT, sur une procédure en cassation en lien avec l’affaire BETTENCOURT, soldée par un non-lieu. En échange de quoi ce dernier recevrait un appui pour obtenir un poste qu’il espérait au Conseil d’Etat à Monaco.
C’est ainsi que sur une ligne téléphonique «officieuse», ouverte sous le nom de Paul BISMUTH, Nicolas SARKOZY aurait ainsi promis de faire «une démarche» auprès des autorités monégasques, avant d’y couper court. Mais si aucune preuve matérielle d’une intervention de Nicolas SARKOZY existe et que ni l’ancien président, ni le haut magistrat n’ont obtenu satisfaction (concernant l’utilisation des informations des agendas ou le poste à Monaco), le PNF a estimé que des charges suffisantes existaient malgré tout à l’encontre des trois hommes. Il a donc réclamé et obtenu un procès pour trafic d’influence et corruption. Thierry HERZOG et Gilbert AZIBERT sont également jugés pour violation du secret de l’instruction.
Durant l’enquête, le PNF avait estimé que si Nicolas SARKOZY et Thierry HERZOG avaient soudainement suspendu cette présumée opération, c’est parce qu’une taupe aurait informé l’ex-président et son avocat que leur ligne était sous écoute. Ce qui avait déclenché l’affaire des «fadettes», qui a imprégné petit à petit le dossier initial. En effet, suite à cette suspicion qu’un informateur aurait averti Thierry HERZOG et Nicolas SARKOZY, le PNF avait décidé d’ouvrir une enquête préliminaire pour l’identifier. Pour ce faire, il avait épluché les «fadettes» (factures téléphoniques) de plusieurs avocats importants, dont Eric DUPOND-MORETTI, aujourd’hui ministre de la Justice.
Classée sans suite, cette enquête a conduit à de nombreuses réactions, dénonçant la partialité du PNF, créé sous le quinquennat de François Hollande. Parlant de «vraie voyoucratie», l’un des avocats de Thierry HERZOG dans le dossier a ainsi affirmé que l’institution judiciaire avait espionné «les plus grands avocats du barreau de Paris pour se payer SARKOZY». Reste que le procès qui s’ouvre ce lundi ne concerne pas les «fadettes», mais bel et bien Nicolas SARKOZY, Thierry HERZOG et Gilbert AZIBERT. L’ancien président, qui affirme n’avoir jamais eu de contact téléphonique avec le haut magistrat et n’être pas intervenu en sa faveur, encourt au maximum dix ans de prison et une amende d’un million d’euros, ainsi que l’interdiction des droits civiques et d’exercer une fonction publique. À condition que la corruption et le trafic d’influence soient prouvés.
Afrique
OLIGUI NGUEMA au Caire pour une visite de travail

Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.
Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.
Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.
International
L’OEACP souhaite accompagner le Gabon tout au long du processus de Transition

Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a reçu ce jour en audience le groupe d’Ambassadeurs de la Région Afrique Centrale de l’OEACP.
Les échanges étaient essentiellement axés sur les questions relatives au processus de transition dans notre pays, un processus que les hôtes du Chef de l’Etat ont d’ailleurs tenu à féliciter.
En outre, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec monsieur Georges Rebelo Pinto CHIKOTI, Secrétaire Général de l’OEACP. Une entrevue portée également sur le processus de transition , notamment l’élaboration du code électoral et le respect du chronogramme de la Transition.
En outre, le Président de la République et son hôte ont évoqué l’organisation du dernier Référendum qui a vu l’approbation du peuple gabonais. Pour le Secrétaire Général de l’OEACP, le Gabon demeure un pays important au sein de ladite organisation.
Tout en exprimant ses encouragements au Chef de l’Etat pour son action en faveur du Gabon, le Secrétaire Général de l’OEACP a exprimé le vœu d’accompagner notre pays tout au long du processus de Transition ainsi que pour les prochaines consultations nationales.
International
D’une pierre deux coups, à Bruxelles, OLIGUI NGUEMA rencontrera Charles MICHEL & la communauté gabonaise

Le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA est arrivé ce lundi, 25 novembre 2024, à Bruxelles en Belgique dans le cadre d’une visite de travail. En effet, à l’invitation de monsieur Charles Michel, Président du Conseil Européen, le Chef de l’Etat prendra part le 26 novembre à une séance de travail avec les autorités du Conseil Européen et de la Commission Européenne au siège de l’instance institutionnelle.
Ces séances de travail entre le Chef de l’Etat et les autorités de l’UE témoignent de l’importance que l’institution accorde à notre pays et particulièrement au processus de Transition entamé le 30 août 2023.
Pour rappel, le Président de la Transition et le Président du Conseil Européen se sont rencontrés aux USA en marge du Sommet de l’Avenir qui s’est tenu en septembre dernier à New York . Une rencontre au cours de laquelle les deux hommes avaient évoqué la coopération entre le Gabon et l’UE ainsi que les questions de paix, de sécurité, de développement et de diversification économique et environnementale. Le président du Conseil Européen avait saisi ces moments pour exprimer la volonté de ladite institution d’accompagner la Transition.
Ce séjour du Chef de l’Etat à Bruxelles sera également l’occasion de rencontrer la communauté gabonaise vivant en Belgique.