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Afrique

Fatou BENSOUDA demande à tout prix l’arrêt de Saïf Al-Islam Mouammar KADHAFI

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La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), la gambienne Fatou BENSOUDA, a appelé le mardi 10 novembre dernier le Conseil de sécurité de l’ONU à mettre à place des mesures concrètes pour que soient exécutés les mandats d’arrêt émis, et jusque-là restés lettre morte, contre plusieurs responsables, dont Saïf Al-Islam KADHAFI, le fils de l’ancien guide libyen. Des soupçons de crimes graves pèsent notamment contre ce dernier.

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À l’occasion de la présentation du 20è rapport semestriel sur la situation en Libye, présenté mardi dernier devant le Conseil de sécurité de l’ONU, la procureure de ladite institution a reproché le manque de coopération de certains Etats dans l’exécution des mandats d’arrêt délivrés contre certains responsables du pays accusés de crimes graves, dont le fils de Mouammar KADHAFI, Saïf Al-Islam KADHAFI.

Par exemple, Mahmoud Mustafa Busayf AL-WERFALLI, le commandant de la Brigade Al-Saiqa, qui est visé par des sanctions européennes depuis le 21 septembre 2020, est toujours en liberté. L’appel lancé au chef de l’Armée nationale libyenne (ANL), le maréchal Khalifa HAFTAR, pour que soit arrêté et livré Al-Werfalli à la CPI n’a pas encore été entendu.

De même, les mandats d’arrêt émis contre Saïf Al-Islam KADHAFI et Al-Tuhamy Mohamed KHALED, l’ancien chef de l’Agence de sécurité intérieure sous le pouvoir de l’ancien guide libyen, n’ont toujours pas été exécutés, a encore relevé la procureure. Le second, vivant encore en Egypte, a-t-elle noté, Fatou BENSOUDA a exhorté tous les Etats concernés à renvoyer sans délai les fugitifs devant la CPI.

Elle a également indiqué que la non-arrestation et la non-coopération pour livrer des individus sous mandats d’arrêt demeurent «un problème récurrent», constituant l’un des principaux obstacles empêchant son bureau de faire justice aux victimes d’atrocités commises en Libye, rapporte le site de l’agence “Ecofin”. C’est pourquoi la magistrate a appelé le Conseil et les Etats membres à prendre des mesures concrètes pour que ceux qui sont sous le coup d’accusations graves ne trouvent refuge nulle part.

Pour rappel, en juin 2011, un mandat d’arrêt de la CPI a été émis contre Saïf Al-Islam KADHAFI pour «crimes contre l’humanité (meurtre et persécution)». Le deuxième mandat d’arrêt a été émis en avril 2013 contre l’ancien chef de l’Agence de sécurité intérieure, Al-Tuhamy Mohamed KHALED , pour «crimes contre l’humanité: emprisonnement, torture, persécution et autres actes inhumains, et des crimes de guerre: torture, traitements cruels et atteintes à la dignité de la personne, commis en divers lieux sur le territoire libyen en 2011». Quant à Mahmoud Mustafa Busayf AL-WERFALLI, commandant de la brigade Al-Saiqa qui opère autour de Benghazi, il est sous le coup de deux mandats d’arrêt de la CPI lancés le 15 août 2017 et le 24 janvier 2020. Il est soupçonné d’être responsable du meurtre par exécution de 43 personnes.

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Afrique

OLIGUI NGUEMA au Caire pour une visite de travail

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Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.

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Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.

Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.

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Afrique

50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités

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Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.

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Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.

Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.

Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.

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Afrique

RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

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Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.

MEZ

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