International
USA /Élections 2020: Les sondages sont encore une fois à côté de la plaque !

Selon l’avis de la quasi totalité des observateurs, les sondeurs d’opinion se sont encore trompés comme en 2016. Alors que la grande majorité d’entre eux prédisaient une « vague bleue » en faveur des démocrates et une large victoire de Joe BIDEN face à Donald TRUMP, les résultats déjà connus démontrent qu’il s’agit de l’une des présidentielles les plus serrées de l’histoire.

Trois jours après le scrutin, ni Donald TRUMP ni Joe BIDEN ne peuvent se déclarer vainqueur de la présidentielle américaine. Si le candidat démocrate semble désormais en position de l’emporter face au président sortant, un premier perdant a déjà été identifié par les Américains et les médias occidentaux: les sondages d’opinion.
Et pour cause, après le fiasco de la présidentielle de 2016, qui avait vu la plupart des sondages publiés avant le scrutin donner la victoire à la démocrate Hillary CLINTON avec deux, trois voire quatre points d’avance sur Donald Trump, la leçon ne semble pas avoir été retenue.
Quatre ans plus tard, quelques jours avant le scrutin, la majorité des études d’opinion publiées aux États-Unis annonçaient une « vague bleue » en faveur de Joe Biden et des candidats démocrates partis à la conquête des deux chambres du Congrès. L’une d’entre elles, commandée par “NBC” et le prestigieux “Wall Street Journal”, prédisait une avance de 10 points pour l’ancien vice-président au niveau national et un avantage certain dans plusieurs États-clés, dont la Floride et la Pennsylvanie. Certains prédisaient même une chute du Texas, bastion pourtant réputé imprenable des républicains.
Selon “France24”, l’institut de sondage Swayable donnait par exemple le 1er novembre, 7,5 points d’avance au candidat démocrate en Pennsylvanie, tandis qu’un sondage de la Monmouth University du 2 novembre accordait dans cet État entre 5 et 7 points d’écart en faveur de Joe BIDEN. Pis, dans l’Iowa, les trois instituts Data for Progress, Public Policy Polling et Civiqs voyaient, début novembre, Joe BIDEN s’imposer avec un point d’écart.
Finalement, la présidentielle semble être l’une des plus serrées de l’histoire du pays, et il apparaît que les principaux instituts de sondage se sont trompés dans plus d’un État. La Floride et le Texas ont bien été remportés par Donald Trump, de même que l’Iowa avec plus de 8 points d’avance, tandis que la Pennsylvanie reste très disputée. En outre, les républicains pourraient bien conserver leur majorité au Sénat, et même grossir leurs rangs à la Chambre des représentants.
«Quel que soit le vainqueur de la course à la présidence, il est certain que la grande majorité des sondages a une nouvelle fois sous-estimé les soutiens de M. TRUMP, a résumé dans une étude Nathan GONZALES, du site d’analyses et de recherches non partisan InsideElections.com. La majorité des études nationales comme des sondages effectués dans les États et dans les districts racontaient tous la même histoire, à savoir que M. TRUMP allait obtenir des résultats inférieurs de plus de 8 points par rapport à ses performances de 2016, au point d’offrir une avance de deux chiffres à M. BIDEN».
Ce spécialiste des élections américaines s’interroge sur l’avenir des sondeurs après ce nouvel échec retentissant. «La question clé qui se pose pour l’avenir est celle de savoir si les sondages d’opinions sont irrémédiablement en panne ou s’ils ne le sont que dans le cadre d’une élection dans laquelle le nom de Donald Trump est inscrit sur le bulletin de vote».
Du côté des médias, les critiques sont également féroces. «C’est un désastre pour le secteur des sondages d’opinions, pour les médias et les analystes qui interprètent les études pour le public. (…) Ils font désormais face à de sérieuses questions existentielles», lance The Atlantic.
Mis en doute durant la campagne électorale, notamment par le président Donald TRUMP, qui a tweeté mercredi que «les sondeurs se sont complètement et historiquement trompés», les instituts de sondages ont assuré avoir réajusté leurs méthodes et promis que l’échec de 2016 n’allait pas se reproduire en 2020.
D’aucuns, comme Nate SILVER, fondateur du site FiveThirtyEight, spécialisé dans l’analyse de sondages et de données, se défendent en assurant que Joe Biden avait été donné gagnant et qu’il est sur le point d’être élu. «Si un pronostic dit que Biden est favori car il peut survivre à une erreur sondagière de l’ordre de 2016 (environ trois points) contrairement à Clinton, et que c’est ce qui va probablement se passer, c’est assez informatif, non ?», s’est-il défendu, alors que son site donnait au démocrate, à la veille du scrutin, 89 % de chances de victoire.
Dans les prochaines semaines, le débat autour des instituts de sondage pourrait bien monter en température outre-Atlantique, même s’il est encore trop tôt pour savoir pour quelles raisons ils sont une nouvelle fois passés à côté de l’élection.
Selon Christopher WLEZIEN de l’University of Texas, interrogé par l’AFP, ces échecs ne peuvent s’expliquer seulement par la marge d’erreur. Parmi les différentes hypothèses, il évoque la possibilité que des électeurs de Donald TRUMP aient refusé de répondre aux sondeurs, ou que les indécis se soient prononcés in extremis en faveur du président sortant.
«Il a pu aussi y avoir une mauvaise anticipation de la mobilisation de certains électorats», a indiqué de son côté Mathieu Callard, spécialiste des États-Unis au sein de l’institut Ipsos, cité par Les Échos, qui n’exclut pas non plus «un mauvais échantillonnage».
«Personne ne semble encore savoir exactement ce qui a mal tourné. Toutefois la réponse n’a presque pas d’importance, à moins d’être un sondeur professionnel, car après deux énormes échecs présidentiels, ils ont perdu la confiance des médias et du public», souligne The Atlantic.
Afrique
OLIGUI NGUEMA au Caire pour une visite de travail

Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.
Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.
Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.
International
L’OEACP souhaite accompagner le Gabon tout au long du processus de Transition

Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a reçu ce jour en audience le groupe d’Ambassadeurs de la Région Afrique Centrale de l’OEACP.
Les échanges étaient essentiellement axés sur les questions relatives au processus de transition dans notre pays, un processus que les hôtes du Chef de l’Etat ont d’ailleurs tenu à féliciter.
En outre, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec monsieur Georges Rebelo Pinto CHIKOTI, Secrétaire Général de l’OEACP. Une entrevue portée également sur le processus de transition , notamment l’élaboration du code électoral et le respect du chronogramme de la Transition.
En outre, le Président de la République et son hôte ont évoqué l’organisation du dernier Référendum qui a vu l’approbation du peuple gabonais. Pour le Secrétaire Général de l’OEACP, le Gabon demeure un pays important au sein de ladite organisation.
Tout en exprimant ses encouragements au Chef de l’Etat pour son action en faveur du Gabon, le Secrétaire Général de l’OEACP a exprimé le vœu d’accompagner notre pays tout au long du processus de Transition ainsi que pour les prochaines consultations nationales.
International
D’une pierre deux coups, à Bruxelles, OLIGUI NGUEMA rencontrera Charles MICHEL & la communauté gabonaise

Le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA est arrivé ce lundi, 25 novembre 2024, à Bruxelles en Belgique dans le cadre d’une visite de travail. En effet, à l’invitation de monsieur Charles Michel, Président du Conseil Européen, le Chef de l’Etat prendra part le 26 novembre à une séance de travail avec les autorités du Conseil Européen et de la Commission Européenne au siège de l’instance institutionnelle.
Ces séances de travail entre le Chef de l’Etat et les autorités de l’UE témoignent de l’importance que l’institution accorde à notre pays et particulièrement au processus de Transition entamé le 30 août 2023.
Pour rappel, le Président de la Transition et le Président du Conseil Européen se sont rencontrés aux USA en marge du Sommet de l’Avenir qui s’est tenu en septembre dernier à New York . Une rencontre au cours de laquelle les deux hommes avaient évoqué la coopération entre le Gabon et l’UE ainsi que les questions de paix, de sécurité, de développement et de diversification économique et environnementale. Le président du Conseil Européen avait saisi ces moments pour exprimer la volonté de ladite institution d’accompagner la Transition.
Ce séjour du Chef de l’Etat à Bruxelles sera également l’occasion de rencontrer la communauté gabonaise vivant en Belgique.