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Éducation

Rentrée scolaire 2020-2021: “Nous comptons réceptionner plusieurs nouveaux établissements” dixit Pr. Patrick MOUGUIAMA DAOUDA

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C’est l’une des annonces phares faites par le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et des nouvelles technologies, Pr. Patrick MOUGUIAMA DAOUDA, au cours d’une interview le mardi 27 octobre 2020 avec nos confrères de “L’Union”. La construction de ces nouveaux établissements entrent dans le cadre d’un projet conjoint avec l’Agence française de développement (AFD).

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En prélude à la rentrée scolaire du 9 novembre 2020 dans les établissements publics et privés sur l’étendue du territoire national, le ministre de l’Education a abordé les préoccupations des parents d’élèves et de l’opinion publique concernant le dispositif prévu pour permettre que cette rentrée se déroule dans des conditions de sécurité sanitaire optimales.

À ce sujet, Pr. Patrick MOUGUIAMA DAOUDA a annoncé la réception prochaine de plusieurs nouveaux établissements, à savoir ceux du «Complexe scolaire Bikelé Ndzong, de celui d’Owendo, du lycée technique de Bikelé et du lycée agricole de Lebamba». Des établissements qui s’inscrivent dans le projet de «construction de 89 salles de classe dans le cadre du PISE (Programme d’investissement du secteur éducation) mis en œuvre à la faveur du prêt contracté auprès de l’Agence française de développement (AFD)», a-t-il indiqué.

Selon le ministre, aux établissements précités s’ajouteront deux nouveaux établissements qui «sont en train de voir le jour, dont une école primaire au PK 13 Bizango et un Complexe primaire secondaire à Igoumié-Carrière». Par ailleurs, «Des travaux d’extension et de réhabilitation des écoles primaires de Mindoube et d’Akournam-II, ainsi que ceux du Complexe scolaire d’Alenakiri constituent les premiers lots de cette phase initiale», a-t-il poursuivi, ajoutant que «Les lots suivants concerneront la construction, la réhabilitation et l’extension des écoles et collèges au nord et à l’ouest de Libreville: Alibandeng, CES d’Avorbam, Montalier, Ondogo, Cap-Estérias, école publique d’Angondjé, école publique d’Akébé, école publique Bas de Gué-Gué et CES ENS-A».

La capitale économique, Port-Gentil, n’est pas’en reste du programme de l’ AFD. «La seconde phase de construction qui intégrera Port-Gentil va permettre de construire au total 500 nouvelles salles de classe sur sept ans, durée précise du projet. De même, d’autres mécanismes, permettant de garder les élèves proches de leurs lieux d’habitation sont également en cours de simulation. Dans tous les cas, l’objectif poursuivi est de ne pas dépasser 60 élèves par classe», a encore confié Pr. Patrick MOUGUIAMA DAOUDA.

En effet, le dispositif qui conditionnera la réouverture des salles de classes prévoit 60 élèves par classe pour 2 élèves par banc. Un dispositif strict censé prévenir la propagation du coronavirus dans les établissements. Raison pour laquelle la question des capacités d’accueil des établissements se pose comme une problématique importante en cette période de rentrée des classes. C’est pourquoi le Gouvernement a accéléré la construction de nouvelles salles de classes pour régler l’équation de la réduction du nombre d’élèves par classe et par banc.

«Maintenant, en ce qui concerne le renforcement des capacités d’accueil des établissements, les résultats sont palpables sur le terrain. Nous avons privilégié les acquisitions, les extensions et les nouvelles constructions». Concrètement le ministre de l’Education nationale a détaillé: «Commençons par les acquisitions: il est prévu l’ouverture de trois établissements à Libreville, Koula-Moutou et Moanda. À l’arrivée, on se retrouverait avec 98 salles de classe en plus. Ensuite, il y a les extensions: nous envisageons l’ajout de certaines classes à Libreville, Owendo et à Ntoum. Au final, on aura 29 salles de classe financées sur fonds propres de l’État, 44 salles de classe via le PISE, soit en tout 74 salles de classe sorties de terre… Puis, les nouvelles constructions: Le programme PISE (Projet d’in- vestissement du secteur éducation) compte livrer 45 salles de classe à Libreville et à Owendo. En ce qui concerne les achèvements, nous comptons livrer 4 établissements à Libreville, et à Owendo (lycée technique de Bikelé, Complexe Dzong, Complexe d’Owendo, soit 166 salles de classe. Cela donnerait donc une capacité globale d’accueil de 383 salles de classe. Pour 14 établissements scolaires, dont 3 au niveau primaire, 3 dans l’Enseignement technique et professionnel, 8 à l’échelle de l’Enseignement secondaire général».

À moins de deux semaines de la rentrée scolaire et universitaire, le moins que l’on puisse dire c’est que le Gouvernement affiche une grande sérénité. Mais au-delà des annonces, la question de la matérialisation de ces projets, ambitieux sur le papier, va constituer le véritable combat. Surtout lorsque l’on sait que l’Éducation Nationale et l’Enseignement supérieur vont devoir faire face à un double impératif: Assurer le bon déroulement l’année académique en même temps que préserver la santé des élèves et étudiants. Pour l’heure, l’on ne sait guère ce qui est prévu au niveau inférieur de la hiérarchie, dans les établissements, ce qui est prévu et mis en place pour assurer l’accueil des apprenants de façon saine et sécurisée. La tâche promet d’être grande alors que l’échéance arrive à grands pas.

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Éducation

Gabon /Octroi des bourses d’études à l’étranger: l’ANBG va prioriser les filières stratégiques & les destinations à moindre coût

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[À] compter de l’année académique 2025-2026, l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) va accorder exclusivement les bourses d’études à l’étranger qu’aux étudiants dont les filières seront jugées prioritaires pour le développement du Gabon. C’est à la faveur d’un communiqué de presse produit ce 21 Juillet 2025, sur les antennes de Gabon 1ère, que Paule Élisabeth Désirée MBOUMBA LASSY, Directrice générale de ladite agence, a lancé un appel à la communauté estudiantine à privilégier des pays comme le Maroc ou le Sénégal, moins onéreux pour l’État. Et ceci selon les hautes instructions du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema annoncé lors de son récent passage aux États-Unis.

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Paule Élisabeth Désirée MBOUMBA LASSY, Directrice générale de l’ANBG, a annoncé une réorientation majeure de la politique d’octroi des bourses d’études à l’étranger. A partir de la rentrée académique 2025-2026, seuls les candidats admis dans des filières à forte valeur ajoutée pour le développement de notre pays, pourront en bénéficier d’un financement.

Cette décision émane de l’application stricte du décret n°065/PR/MESRSIT du 12 février 2024, fixant les règles de gestion des bourses. À ce titre, l’article 20 de ce texte réserve désormais les financements publics aux formations à l’étranger dans les domaines de la transformation des matières premières, l’agronomie, la sécurité alimentaire, le numérique, l’aéronautique, les énergies renouvelables sans oublier certaines spécialités médicales.

Pour les autorités, « Il s’agit de réaligner les profils de formation sur les priorités stratégiques de la République », a déclaré Paule MBOUMBA LASSY, tout en précisant que cette mesure répond à une volonté présidentielle de mieux préparer la jeunesse gabonaise aux défis du développement national et durable.

En même temps, l’ANBG entend réduire  les coûts des dépenses publiques, tout en garantissant l’égalité des chances pour tous. Ici, l’objectif serait d’orienter les étudiants vers des destinations jugées plus soutenables financièrement, notamment le Maroc et le Sénégal qui figurent désormais en tête des pays recommandés. En guise de comparaison, le coût moyen annuel par étudiant est estimé à 5,5 millions de FCFA au Maroc, 3,1 millions au Sénégal, contre 8,5 millions en France, 13,9 millions au Canada et 24,4 millions aux États-Unis, ce qui explique l’application de ce décret.

Toutefois, la directrice générale de l’ANBG a tenu à rassurer les étudiants actuellement en formation à l’étranger, « Tous ceux qui remplissent les critères de maintien dans le cycle ou d’accès à un nouveau cycle ne sont pas concernés par ces restrictions », précision importante qui vise à préserver la continuité pédagogique des boursiers en cours de formation.

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Setrag: les élèves de l’école conventionnée Octra en immersion à la Gare ferroviaire

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Une quarantaine d’élèves de 4ème année de l’École Conventionnée Octra ont récemment participé à une visite pédagogique à la gare ferroviaire d’Owendo Virié. Cette immersion dans l’univers du rail, organisée par la direction des relations publiques de la Setrag, a permis aux jeunes apprenants de découvrir les coulisses du Transgabonais et de s’initier aux métiers du chemin de fer.

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Accompagnés de leurs enseignants, les élèves ont débuté leur parcours par une séance d’induction à la sécurité, étape essentielle avant toute incursion dans l’environnement ferroviaire. Cette introduction leur a permis de comprendre les règles fondamentales à respecter aux abords des voies et des installations.

La visite s’est poursuivie par une présentation détaillée du réseau ferroviaire gabonais. Les jeunes visiteurs ont ainsi appris que la ligne reliant Libreville à Franceville s’étend sur 642 kilomètres et compte 24 gares pour le train Omnibus, dont 8 sont desservies par le train Express. Parmi ces arrêts, deux gares se distinguent par leur caractère écologique : celles de la Lopé et de l’Ivindo, situées dans des zones de haute valeur environnementale.

Le parcours guidé a ensuite conduit les élèves au poste de sécurité, où ils ont pu découvrir les dispositifs mis en place pour assurer la sécurité des trains et la surveillance de la voie ferrée. Cette étape a permis de sensibiliser les jeunes aux enjeux de la sécurité ferroviaire et aux technologies déployées pour prévenir les incidents.

La visite s’est conclue par la découverte des services aux voyageurs : la billetterie, la messagerie – essentielles au service Mobirail – ainsi que le point « I », dédié aux informations et renseignements. Ces différentes escales ont offert aux élèves une vision complète de la chaîne de services qui permet le fonctionnement quotidien du transport ferroviaire.

Interrogée sur les motivations pédagogiques de cette sortie, une enseignante a expliqué vouloir « montrer aux jeunes apprenants, à travers cette visite guidée, la réalité de la vie active et du monde réel qui les attend« . Cette approche concrète de l’enseignement vise à établir des ponts entre les connaissances théoriques acquises en classe et leur application dans un contexte professionnel.

L’initiative s’inscrit également dans une démarche d’ouverture culturelle et d’éveil aux réalités économiques du pays, le Transgabonais représentant une infrastructure stratégique pour le développement du Gabon.

Les réactions des élèves témoignent de l’impact positif de cette expérience. Une jeune participante a souligné que « cette visite leur a permis de s’imprégner des réalités du Transgabonais, des notions d’écologie et d’environnement« , révélant ainsi la dimension pluridisciplinaire de l’apprentissage réalisé.

Un autre élève a ajouté que « l’exercice leur a permis d’avoir une idée sur les activités de certains agents du chemin de fer« , soulignant l’aspect d’orientation professionnelle que peut revêtir ce type de visite.

Plus significatif encore, l’un des jeunes visiteurs a confié qu’il rêve désormais de « devenir cheminot après son parcours scolaire« , illustrant parfaitement comment ces expériences peuvent susciter des vocations et ouvrir des horizons professionnels jusqu’alors insoupçonnés.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des actions de la Setrag visant à renforcer ses liens avec la communauté éducative et à promouvoir les métiers du rail auprès des jeunes générations

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Éducation

Gabon /ANBG: NDJAMBOU évincé, Désirée MBOUMBA LASSY prend les commandes

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Le Conseil des ministres du 20 juin 2025 a procédé à l’éviction du Pr. Ruphin NDJAMBOU remplacé par Paule Élisabeth Désirée MBOUMBA LASSY à la tête de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). Si cette décision pourrait être perçue comme une volonté de réformer la politique de financement des études, elle vise certainement à restaurer la confiance entre l’État et les bénéficiaires potentiels de bourses.

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