Éducation
Gabon /Rentrée scolaire 2020-2021: C’est désormais 60 élèves par classe, soit 2 élèves par banc

Le lundi 26 octobre 2020, s’est effectuée la rentrée administrative à l’Education nationale. Pour plusieurs responsables d’établissements primaires et secondaires, l’heure a été à la discussion sur la mise en place du dispositif sanitaire qui devra prévaloir le 9 novembre prochain lors de la rentrée scolaire. A cet effet, dans les salles de classe, 60 élèves maximum seront admis, soit 2 par banc.

En effet, les acteurs du secteur éducatif ont mis l’accent sur plusieurs mesures, afin d’éviter que la rentrée du 9 novembre, soit le déclenchement d’une nouvelle vague de contamination à la Covid-19 et ce malgré « l’endiguement » de la pandémie sur l’ensemble du territoire actuellement.
Ainsi, tel que l’indique le quotidien « l’Union« , en plus du nombre d’élèves par salle, des mesures énumérant le lavage des mains à l’aide d’une solution hydroalcoolique et le port obligatoire du masque de protection ont été retenues. Afin d’y arriver, le ministère de l’Education nationale peut compter sur un don de matériels en provenance du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF).
‹‹Nous allons nous préparer à mettre en place le dispositif de 60 élèves par classe, soit 2 élèves par banc […] Pour ce qui est des inscriptions et réinscriptions nous attendons les recommandations de la tutelle», a mentionné Pierre ONANGA OSSOUNDA, proviseur du Lycée National Léon MBA.
Prévue dans une douzaine de jours, la rentrée scolaire du 9 novembre sera particulièrement scrutée. A l’international, cette dernière a souvent été le théâtre d’un rebond de l’épidémie car les jeunes ne respectent pas souvent les restrictions sanitaires édictées par les autorités. Le défi du ministère à la charge Patrick MOUGUIAMA DAOUDA s’annonce important.
Affaire à suivre…
Éducation
Gabon / Éducation : Pour une fin d’année scolaire en beauté, Le FLUSEN adresse des revendications à Carmelia Ntoutoume Leclerq

En cette fin d’année scolaire 2024/2025, la Fédération des leaders unis des syndicats de l’éducation nationale (FLUSEN) a tenu une déclaration de presse, ce samedi 31 Mai 2025 à Libreville. L’objet de celle-ci était d’adresser à la Ministre d’Etat, en charge de l’éducation nationale, l’ensemble de leurs revendications, dans l’optique de terminer cette année scolaire en beauté, mais également d’assurer de meilleures conditions de travail aux enseignants.
En effet, la principale revendication urgente est celle de la surveillance des examens nationaux qui se pointent à l’horizon. À cet effet, Le FLUSEN exige que les différentes commissions d’examens soient en priorité composées des chargés de cours, du primaire jusqu’au secondaire afin que leurs expertisent soient reconnue à sa juste valeur, « Trop souvent ils sont laissés pour compte au profit des inactifs, ce qui ne pourrait perdurer », a déclaré Raphaël Bombe, président du FLUSEN au micro de nos confrères de Gabonactu.
En outre, par la voix de son président, Le FLUSEN réclame également la régularisation des situations administratives des enseignants et personnels de l’éducation nationale, afin de reconnaître non seulement leurs professionnalismes et leurs engagements dans la formation des élites de demain, « J’invite chaque enseignant victime d’une exclusion injustifiée de le notifier à la fédération qui dressera un rapport détaillé à soumettre au ministre et au Président de la République pour que des mesures correctives soient prises », a-t-il ajouté.
Pour le FLUSEN, l’objectif de cette déclaration était de proposer des solutions à l’État, qui permettront de résoudre les difficultés dont ils font face, tout au long de l’année, dans l’exercice de leurs missions, de proposer la reconvertion des rappels de soldes en attribution des parcelles de terrains viabilisé, et cela dans l’ensemble du pays. Cette procédure pourrait réduire la dette interieur de l’Etat, les tensions budgétaires au Trésor public, ce qui permettra aux enseignants d’avoir des logements dignes de ce nom, pour récompenser le fruits de leurs efforts.
Éducation
Gabon: Sobraga signe une convention de partenariat avec l’ITA

[D]ans le cadre de son accompagnement dans le domaine de l’Education, la Société des Boissons rafraîchissantes du Gabon poursuit son engagement en faveur de la formation et de l’employabilité des jeunes Gabonais. Ce mardi 29 avril 2025, SOBRAGA signe une convention de partenariat avec l’Institut des Techniques Avancées (ITA) à son siège, sis à Owendo, Libreville.
À travers ce partenariat, SOBRAGA premier partenaire de l’État en matière d’emploi industriel au Gabon, renforce son rôle moteur dans le développement des compétences locales et la promotion de l’insertion professionnelle. Ce projet permettra de créer des passerelles concrètes entre la formation académique et le monde de l’entreprise, en offrant aux étudiants de l’ITA des stages professionnels, des formations pratiques et des opportunités d’emploi au sein de ses unités.
Cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision de SOBRAGA : soutenir un développement économique durable et inclusif, tout en répondant aux besoins de formation des futures générations de techniciens et d’ingénieurs gabonais.
Éducation
Camélia NTOUTOUME suspend le proviseur du lycée Alexandre-Sambat à cause de NZE SOUALA

[L]e ministère de l’Éducation nationale dirigé par, Camélia NTOUTOUME-LECLERQ, a pris une décision ferme, ce 13 mars 2025, en suspendant, à titre conservatoire, le proviseur du lycée Alexandre-Sambat de Makokou. Cette sanction fait suite à la diffusion d’une vidéo illustrant l’organisation d’actes politiques au sein de l’établissement par Hercules NZE SOUALA, une personnalité connue pour son engagement politique.
Les événements, qui ont été filmés et largement diffusés sur les réseaux sociaux, ont suscité de vives réactions de la part de l’opinion. Celle-ci , s’est montré choquée par l’immixtion de la politique dans un espace strictement dédié à l’éducation. Une attitude contraire aux conventions de l’Unesco qui l’interdit.
Ces images ont relancé le débat sur la neutralité des institutions scolaires. Cette affaire soulève également des questions plus larges sur la protection des espaces éducatifs contre les influences extérieures. Le ministère a rappelé que les établissements éducatifs doivent rester des lieux apolitiques, consacrés à la formation et à l’épanouissement des jeunes.
La suspension du proviseur vise à mettre en place une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités et éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.
Les parents d’élèves et les enseignants ont exprimé leur inquiétude quant à l’impact de tels actes sur le climat scolaire et la mission éducative.
Le ministère a assuré que des mesures supplémentaires seraient prises pour renforcer la vigilance dans les établissements scolaires et garantir leur intégrité. Cette décision marque un rappel fort des valeurs de neutralité et de respect qui doivent prévaloir dans le système éducatif.