Politique
Gabon /Réouverture des lieux de culte le 30 octobre: “Les religieux devront s’y plier”, dixit Guy-Patrick OBIANG NDONG

Dans une interview accordée à “L’Union” hier jeudi 22 octobre 2020, le Ministre de la santé, Guy-Patrick OBIANG NDONG, est revenu sur les récentes mesures gouvernementales dans le cadre de la phase 2 d’allègement des mesures restrictives liées à la lutte contre l’épidémie de COVID-19. À ce sujet, il a estimé que toutes les franges de la population, y compris les religieux, devaient se conformer aux dites mesures.

Les mesures gouvernementales prises dans le cadre de la deuxième phase de l’allègement des restrictions mises en place pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus sur le territoire national, ont été diversement appréciées par la population. Conscient du mécontentement d’un certain nombre de citoyens, le Ministre de la santé a tenu à expliquer davantage la stratégie gouvernementale.
«Il était important de procéder à un allègement progressif de certaines mesures de restrictions individuelles et collectives», a t-il indiqué dans l’interview donnée à “l’Union”, Guy-Patrick OBIANG NDONG a rappelé que «Toutefois, la levée de ces mesures nécessite quand même une vigilance. C’est pourquoi, le gouvernement a décidé d’alléger, mais aussi de renforcer le dispositif sanitaire pour éviter l’apparition d’une seconde vague, comme on le constate ailleurs».
Sur la question de la réouverture des lieux de culte, l’ancien porte-parole du COPIL a battu en brèche les allégations selon lesquelles les conditions de réouverture seraient trop dures pour les églises, à l’instar de la limitation à 30 fidèles par célébration et l’interdiction de l’eucharistie. «Il s’agit, pour le gouvernement, de limiter dans les zones à risque élevé, le maximum de mouvements. Il fallait également limiter les contacts ou les échanges, parce que le point de départ d’un cluster (foyer de la maladie), c’est une personne contaminée. Cette personne peut être le célébrant tout comme le fidèle. À partir de ce moment, il faut limiter le maximum de contacts dans les lieux de culte».
Le membre du Gouvernement a par ailleurs reconnu la dureté des mesures pour certains secteurs tout en fustigeant les voix qui s’élèvent pour crier à la discrimination contre les églises. Pour lui, «il ne faut pas orienter ces mesures uniquement vers les lieux de culte. Ce sont des mesures d’ordre général». Spécifiquement, il a balayé d’un revers de la main l’annonce de l’Eglise Catholique sur la reprise des messes le 25 octobre prochain, au moment où le Gouvernement parle du 30 octobre 2020. D’ailleurs, selon lui, «il n’y a pas de bras de fer
entre l’Église et le gouvernement. L’Église a toujours été notre partenaire privilégié, du fait de son rôle dans la société. Le gouvernement a décidé de l’ouverture des lieux de culte le 30 octobre et les religieux devront s’y plier».
D’un autre côté, des responsables religieux s’étonnent de ce que les nouvelles mesures gouvernementales n’ont pas pris en compte les propositions issues du dialogue entre les religieux et le Gouvernement, au sein de la commission mise en place en juillet dernier pour examiner les conditions d’ouverture des lieux de culte. Entre autres propositions, il y avait par exemple, «l’accueil du nombre de fidèles fixé au prorata de la superficie de chaque église», a expliqué sur un plateau spécial de “Gabon24” le Révérend Francis Michel MBADINGA, coordinateur des commissions religieuses ayant pris part au dialogue avec le Gouvernement. Selon le leader religieux, un plan d’adaptabilité des lieux de culte avait également été présenté aux autorités gouvernementales, censé «témoigner de leur (les religieux, ndlr) volonté de se mettre aux normes».
Au final, si pour le Révérend MBADINGA, les responsables religieux n’ont jamais «désespéré à l’idée de la réouverture des lieux de culte par le Gouvernement», il déplore toutefois son manque d’effort pour les accompagner et les encourager dans cette optique.
Politique
Infrastructures, télécommunications & projets agricoles, OLIGUI NGUEMA fait le tour

Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a accordé ce 17 juin 2025, une audience à Monsieur Envar SAYAN, Directeur Général du Groupe Summa Construction. Cette rencontre a été l’occasion de faire un point d’étape sur les projets en cours menés par le groupe à travers le pays. Parmi les principales réalisations figurent les villas présidentielles, le Zoo et le Centre des Congrès de la cité de la Démocratie, des infrastructures stratégiques destinées à revaloriser l’image et l’attractivité de ce site emblématique.
À ce jour, le taux d’exécution global des travaux est estimé à 45 %, selon les indications du Directeur Général. Saluant les avancées enregistrées, le Chef de l’État a exprimé sa volonté de renforcer davantage cette coopération. Il a notamment évoqué la possibilité d’étendre le partenariat à d’autres projets, tels que la construction d’un hôtel au bord de mer baptisé Corniche, ainsi que d’une future cité administrative visant à regrouper les services centraux de l’État.
Par ailleurs, le Président de la République a également accordé une audience conjointe à Monsieur Didier PAGNOUX, Président Directeur Général de la société KATIM-EDGE, spécialisée dans les télécommunications sécurisées, et Shimon Dadon, Directeur de Infrabox Apollo.
Présent dans plusieurs pays et fort de plus de 14 000 employés, le groupe KATIM-EDGE dispose d’une expertise reconnue et d’une solidité financière qui en font un acteur de référence dans son domaine.
La possibilité d’un partenariat stratégique en faveur de l’inclusion numérique au Gabon a ainsi été au centre des discussions. Le projet présenté prévoit la mise en place d’un réseau intégré et sécurisé qui permettrait aux populations d’accéder aux services digitaux essentiels, tels que la délivrance de permis de conduire, de cartes d’identité et de visas. Ce dispositif inclurait également le déploiement d’un réseau 5G à l’échelle nationale, afin de garantir un accès équitable et sécurisé à Internet et aux services numériques.
Avec monsieur Shimon DADON, responsable de la société Infrabox Apollo, spécialisée dans le traitement des eaux usées, l’énergie et l’agro-industrie, les échanges ont porté essentiellement sur la mise en œuvre des projets agricoles au sein des forces armées, en vue de renforcer leur autonomie alimentaire,et de valoriser les productions excédentaires, dans une perspective de souveraineté économique.
Politique
OLIGUI NGUEMA lance les travaux de la CND

Le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a présidé ce jour le lancement des travaux de la première session de la Commission Nationale de la Décentralisation (CND), conformément à l’annonce faite lors du Conseil des ministres du 4 juin dernier.

Ouvrant les travaux en sa qualité de Président de ladite Commission, le Chef de l’État a rappelé que la mise en place de cette instance stratégique vise à responsabiliser les autorités locales afin de mieux encadrer les populations et répondre efficacement à leurs besoins, soulignant que ces collectivités locales constituent le cadre institutionnel privilégié de la participation citoyenne à la vie de la Nation.
Pour le Président de la République, cet engagement, inscrit dans le sixième pilier de son projet de société, ne saurait se limiter à des considérations juridiques ou théoriques. Il s’agit de bâtir un cadre légal adapté, garantissant un transfert effectif des compétences et des ressources vers les collectivités locales.
Tenue en présence des membres du Gouvernement, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des représentants des collectivités locales, cette session marque une étape décisive dans la mise en œuvre concrète du processus de décentralisation au Gabon.
Organe institué par la loi organique n°001/2014 du 15 juin 2015 relative à la Décentralisation, la Commission Nationale de la Décentralisation, placée sous l’autorité du Chef du Gouvernement, est chargée de proposer des mesures concrètes de mise en œuvre de la politique nationale de décentralisation, sur la base des travaux du Comité Technique.
La session inaugurale de la CND fait suite aux réunions préparatoires tenues en février et mars derniers. En effet, elle a permis d’examiner les propositions de transfert de compétences formulées par le Comité Technique et d’adopter le Plan National de Transfert des Compétences de l’État aux Collectivités Locales, véritable feuille de route pour l’opérationnalisation de la décentralisation.
Dans son adresse d’ouverture, le Chef de l’État a déclaré: « j’attends au terme de ces travaux, que nous puissions adopter des mesures pertinentes qui déboucheront sur le transfert des compétences et des moyens de l’État dans sa première phase.»
À travers cette démarche, le Chef de l’État réaffirme sa volonté de faire de la décentralisation un levier de gouvernance locale, de développement territorial équilibré.
Politique
Énergie, transport ferroviaire & infrastructures portuaires: OLIGUI NGUEMA en discute avec Afreximbank

Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a accordé ce 02 Juin 2025, une audience à une délégation du groupe de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), conduite par le Professeur Benedict ORAMAH, Président du Conseil d’administration. Cette rencontre a permis d’échanger autour de l’appui d’Afreximbank au programme de développement porté par le Chef de l’État, notamment à travers la réalisation de projets majeurs dans les secteurs de l’énergie, du transport ferroviaire et des infrastructures portuaires.
Dans cette dynamique, un premier mécanisme de financement, déjà finalisé, sera prochainement mis en œuvre pour soutenir des projets stratégiques du Gouvernement. Parallèlement, un second dispositif, actuellement en phase d’activation, viendra renforcer cette coopération afin de répondre de manière efficiente aux priorités nationales en matière de développement. Le Chef de l’État a salué l’engagement constant d’Afreximbank en faveur du développement du continent africain.