Politique
Gabon/ Sécurité Pénitentiaire: La date de départ à la retraite des agents désormais prolongée
Le 25 septembre 2020 à l’Assemblée nationale, a été adoptée une loi modifiant l’article 93, portant sur le statut particulier des personnels du corps autonome paramilitaire de la sécurité pénitentiaire. Ainsi, les agents de cette administration pourront désormais faire valoir leurs droits à la retraite dans les mêmes formes, et conditions que les personnels des autres forces de défense et de sécurité. Soit un aboutissement de l’initiative du ministre de la Justice, Erlyne Antonela NDEMBET-DAMAS lancée le 11 septembre dernier, lors de son audition devant la Petite chambre du parlement gabonais.
Ainsi, avec l’appréciation des membres de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, les agents de la sécurité pénitentiaire possèdent désormais un cadre juridique adapté pour envisager un départ à la retraite.
Comme l’indique « le Nouveau Gabon« , les agents de première classe de la sécurité pénitentiaire peuvent désormais bénéficier d’un départ à l’âge de 55 ans. Les inspecteurs de 3ème grade et hors grade ainsi que les médecins et dentistes affectés dans les corps, quant à eux pourront faire valoir leur droit à la retraite à partir de 65 ans.
Rappelons toutefois, le caractère positif de cette nouvelle législation, qui permet aux agents de la sécurité pénitentiaire de disposer d’un cadre juridique conforme à ce qui leur est dû.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».