Société/Environnement
Gabon /État-civil: 20 000 actes de naissance d’ici fin décembre pour les enfants dépourvus
C’est au cours d’une séance de travail tenue ce Mardi 22 septembre 2020 entre la ministre de la Justice, garde des Sceaux, chargée des Droits humains Erlyne NDEMBET-DAMAS et le coordonnateur résident du système des Nations unies au Gabon, Stephen JACKSON que la question relative à la délivrance d’ici fin décembre de 20 000 actes de naissance aux enfants dénués a été évoquée.
En effet, c’est en présence des représentants des Fonds des Nations unies pour l’enfance et pour la population, que les deux personnalités ont échangé sur des pistes envisageables afin de mener à bien ce projet, qui semble tenir à cœur les deux parties.
Ainsi, pour le représentant des Nations unies, «la modernisation des équipements du ministère, l’harmonisation des prix des jugements supplétifs, la validation de la modification de l’article 169 faisant référence aux délais de déclaration de naissance et l’adoption d’une mesure exceptionnelle permettant de rallonger la validité des jugements supplétifs au-delà de l’année où ils ont été délivrés» seraient une aubaine pour l’aboutissement de ce projet.
C’est à juste titre que la garante des Droits humains a invité toutes les parties prenantes à s’impliquer sincèrement afin de voir cette opération se réaliser. De ce fait, la ministre de la Justice a indiqué qu’elle allait saisir le Premier ministre afin d’élargir les séances de travail au ministère de l’Intérieur, à celui de la défense et au ministère en charge des Affaires sociales.
Entre 2017 et 2018, 15 000 enfants avaient déjà bénéficié des actes de naissance issus de cette opération. Il en resterait alors 740 dossiers à traiter afin d’atteindre les 20 000 souhaités d’ici fin décembre.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.
Société/Environnement
85.000 femmes et jeunes filles tuées dans le monde en 2023
En 2023, au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par «leur conjoint ou d’autres membres de leur famille». Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un «niveau alarmant» pour des meurtres qui pourraient pourtant être «évités», selon un rapport de l’Office viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation new-yorkaise ONU femmes publié lundi 25 novembre.
Selon l’organisation mondiale, le phénomène «dépasse les frontières, touche toutes les catégories sociales et groupes d’âge». Les Caraïbes, l’Amérique centrale et l’Afrique sont les régions les plus touchées devant l’Asie. Les membres de la famille y sont le plus souvent en cause, tandis que sur le continent américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrées par le partenaire. «La maison reste l’endroit le plus dangereux» pour les femmes.