Politique
Mbigou: le député PDG Cyriaque MOUKOUNDZI exaspéré par le sous-développement de sa localité
La route qui mène à Mbigou, chef-lieu du département de la Boumi-Louesti, dans la province de la Ngounié, est l’une des voies les plus impraticables de l’arrière pays : dénuée de bitume, montagneuse, boueuse, décousue et liée de part en part par des étroits ponts en bois. Cet axe routier a déjà causé de nombreux accidents, dont récemment celui d’un bus d’élèves. L’accident de trop pour Cyriaque MOUKOUNDZI, élu local de la circonscription, qui exige des autorités la réhabilitation de la voie.
Une piste d’éléphants longue de 40 kilomètres sépare Mbigou et Lébamba, pourtant deux communes localisées dans la même province, la Ngounié. Le 10 septembre 2020, un bus transportant des candidats au baccalauréat de retour de leur examen passé à Ndendé, s’est renversé dans un rivière jouxtant un pont en bois situé à 5 kilomètres de Mbigou.
Si le drame n’a pas fait de victimes, l’on a compté de nombreux blessés parmi les élèves. À en croire nos confrères de “La Loupe” (N474), cet énième accident, constitue la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour Cyriaque MOUKOUNDZI, député pour le compte du PDG à Mbigou. Pour lui, la réhabilitation du tronçon routier Mbigou-Lébamba est une question de survie.
« Nous ne voulons plus des machines fatiguées. Nous voulons des machines dans les sachets, c’est-à-dire des machines neuves, pour permettre à l’équipe des TP de se mouvoir en tout temps », a-t-il déclaré, comme pour indiquer que le véritable problème à Mbigou, c’est la qualité es moyens matériels mis à la disposition des ouvriers des travaux publics pour effectuer leur travail. Une situation inexplicable d’autant plus que cette partie de la province de la Ngounié semble être abandonnée par le pouvoir en place quand la partie septentrionale de la province est plus fournie en infrastructures routières.
En effet, “La Loupe” révèle encore que le ministre des Infrastructures, Léon Armel BOUNDA BALONZI, est un natif de la contrée, du côté Nord justement. De quoi susciter des espoirs pour toute la province, lui qui a été maintenu au Gouvernement OSSOUKA RAPONDA. Hélas ! Dans tous les cas, Cyriaque MOUKOUNDZI a ouvert une boîte de Pandore, au nom des populations de Mbigou, qui se sentent délaissées, en dépit pourtant, de la position stratégique de leur localité. Comment vont réagir les cadres du PDG ? L’on saura bien vite…
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».