Politique
Gabon: Ces actes qui marquent la fin de l’impunité
Au regard de la tournure que la justice gabonaise a pris ces dernières années, avec les arrestations spectaculaires et successives de personnalités publiques réputées proches du président gabonais, Ali BONGO ONDIMBA, sommes-nous entrés dans une ère où les autorités gouvernantes ne sont plus à l’abri des poursuites judiciaires ?
Ces derniers jours, l’actualité a été dominée par les nouvelles de la convocation, l’interpellation puis l’incarcération du Maire de Libreville, Léandre NZUE. Le commun des gabonais a vraisemblablement eu du mal à appréhender cette actualité, du fait de la stature et de la fonction de l’intéressé, qui clamait haut et fort sa fidélité et sa loyauté à Ali BONGO ONDIMBA.
Seulement, c’est justement cette attribution et réputation qui s’avèrent de plus en plus problématique pour ceux qui la revendiquent haut et fort, si l’on s’en tient à la tendance de ces dernières années. En effet, de fil en aiguille, des opérations successives visant à s’attaquer à la corruption endémique du pays ont abouti à l’incarcération de plusieurs proches du Chef de l’Exécutif.
L’on a à cet effet encore en mémoire l’opération dénommée “Scorpion”, qui a causé une véritable onde de choc dans le paysage politique national, avec l’arrestation fracassante de plusieurs hauts commis de l’Etat. Avant celle-ci, deux opérations, baptisées “Mamba”, ont conduit à l’arrestation de nombreux collaborateurs du locataire du Palais de la Rénovation de Libreville.
Comme quoi, l’impression que le citoyen lambda a, au sortir de la mise aux arrêts de Léandre NZUE et de sa garde rapprochée, c’est que être un fidèle d’Ali BONGO ONDIMBA ne confère plus à ce jour, un statut de justiciable d’exception. Pour preuve, la cascade d’arrestations de ces derniers jours et les précédentes, témoigne d’une volonté définitivement ferme du sommet de l’Etat de véritablement lutter contre la corruption et de promouvoir la bonne gestion des deniers publics. D’autant que sur 6 personnes interpellées, 3 ont été relâchées, pour défaut de preuves.
Désormais, les personnes investies d’une autorité publique doivent faire montre d’exemplarité et travailler à l’amélioration des conditions de vie des populations. Sur ce point, les autorités gabonaises semblent affirmer depuis des années, leur volonté de rompre avec des pratiques d’un autre âge qui ont longtemps miné considérablement le développement du pays.
Politique
Reconstitution de la Cité de la Démocratie: OLIGUI NGUEMA satisfait des avancées
Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé ce 14 décembre 2024 à la visite du chantier la Cité de la Démocratie.
Exécuté par la société turque Summa, ce projet d’envergure qui s’étend sur une période de 16 mois prévoit la construction d’un grand centre de conférence comprenant des salles de conférence, des bureaux administratifs, une salle de banquet, une salle de congrès, un carré VIP, une salle présidentielle.
Ce chantier prévoit également des travaux connexes tels que la construction de 55 villas dédiées aux Chefs d’État, un palais présidentiel, une clinique médicale, un zoo et un plateau sportif entre autres. Entamés depuis 4 mois, ces travaux sont exécutés par une main d’œuvre mixte composée de plus de 1350 personnes dont 900 nationaux.
Présente depuis une quinzaine d’années dans 14 pays dont 8 africains, l’entreprise Summa opère dans les secteurs du BTP, de l’énergie, des mines, de l’hôtellerie et de la santé. Exprimant son satisfecit sur l’avancement considérable des travaux, le Chef de l’État a instruit l’entreprise de respecter les délais de livraison dudit chantier.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.