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Afrique

CEDEAO: premier sommet en présentiel depuis 5 mois

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C’est Niamey, la capitale nigérienne, qui accueille ce lundi 7 septembre 2020, les Chefs d’Etat des pays membres pour le 57e sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), sur l’invite du président en exercice de l’organisation, Mahamadou ISSOUFOU, Président de la République du Niger.

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Selon le site d’informations de “Financial Afrik”, le sommet, en présentiel après 5 mois de distanciation et de confinement dus à la Covid-19, abordera nombre de thématiques sur des sujets de consensus général et d’autres comme la problématique de modification constitutionnelle qui risque de faire ressurgir les tensions entre d’une part, le président bissau guinéen Umaro SISSOCO EMBALÔ et d’autre part, ses homologues de la Guinée-Conakry et de la Côte d’Ivoire.

Sur le sujet du consensus, la question du Mali sera donc dans l’ordre du jour. Après la libération du président Ibrahim BOUBACAR KEITA, destitué le 18 août 2020 à l’issue d’un putsch, les Chefs d’Etat de la sous-région font face à un autre souci : la possibilité d’une transition civile dans l’immédiat. Assurant en ce mois de septembre la présidence du Conseil de sécurité des Nations Unies, en qualité de membre élu non permanent, le Niger, dont le Président a été désigné champion de la Zlecaf, entend jouer un rôle important au niveau des défis, sanitaires, sécuritaires, stratégiques et économiques dans la CEDEAO.

Dans ce cadre, le pays de Mahamadou Issoufou s’ouvre au défi de promotion de la gouvernance démocratique et de l’intégration économique du continent. Sans oublier son implication dans la Force multinationale mixte de la Commission du bassin du lac Tchad, la Force conjointe du G5 Sahel et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, dont le mandat a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021. Autant d’actions qui montrent, selon certains observateurs, que le Président Mahamadou Issoufou, “champion de la démocratie”, veut faire de son pays une vitrine de l’espace de Cedeao en matière de paix et sécurité, l’intégration économique et la démocratie.

Chef d’Etat respecté de par le monde et sur le continent, d’autant plus populaire pour sa volonté de respecter les termes de la constitution, en quittant le pouvoir après deux mandats, le président nigérien passera le flambeau en principe au président ghanéen Nana AKUFO-ADDO, autre démocrate qui devra placer son mandat sous le signe de l’intégration.

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Afrique

50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités

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Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.

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Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.

Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.

Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.

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RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

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Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.

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Afrique

Accusé de racisme, Kaïs SAIED se dit à la hâte “africain et fier de l’être”

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Deux semaines après son discours dénonçant l’arrivée de «hordes de migrants» subsahariens clandestins en Tunisie, le président Kaïs Saïed a reçu Umaro Sissoco EMBALO, le chef d’État bissau-guinéen et président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Selon le Chef de l’État tunisien qui dément tout propos raciste, son message avait pour seul objectif de faire appliquer la loi concernant les étrangers en situation irrégulière dans le pays. «Je suis contre la traite des êtres humains, des africains particulièrement, soit en Tunisie, soit ailleurs. Mais cette situation ne peut pas être interprétée par les langues malveillantes de racisme. De quoi ils parlent ? Ils divaguent !», a-t-il déclaré. Pour le président en exercice de la Cédéao qui a justifié sa venue à Tunis par la présence des ressortissants des pays de l’Afrique au sud du Sahara, les propos de son homologue ont été mal interprétés. «Je pense que même les Tunisiens vont comprendre que ses propos qui ont été détournés, ce n’est pas l’esprit, ce n’est pas la logique. Je ne pourrai pas croire que vous, président tunisien, pays de Bourguiba, peut être xénophobe ou raciste. Vous-même, vous êtes Africain… ». Rebondissant aux propos de son homologue, Kaïs Saïed a enchaîné : «Je suis Africain et je suis fière de l’être». Le président bissau-guinéen a assuré s’expliquer sur la situation, qui, selon lui, relèverait plus «d’incompréhensions». «En tant que président de la CEDEAO, je rendis visite au Président Kaïs SAÏED pour m’enquérir de la situation des africains subsahariens en Tunisie. Evoquant la déformation de ses propos, il assura de croire aux valeurs africaines d’union, d’accueil et de respect et les préserver». Pour rappel, le président tunisien avait affirmé, le 21 février, que la présence en Tunisie de «hordes» d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de «violence et de crimes» et relevait d’une «entreprise criminelle» visant à «changer la composition démographique» du pays. Des propos qui susciterent un tollé dans le pays, où les ressortissants d’Afrique subsaharienne font état, depuis lors, d’une recrudescence des agressions les visant, au point de les faire se précipiter dans les ambassades pour être rapatriées.

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