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Société/Environnement

Libreville: les commerçants appellent à la démission du Conseil Municipal

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Las de faire les frais de la cupidité et de la voracité des agents de la Mairie de Libreville, les commerçants réunis au sein du Syndicat Libre des Commerçants du Gabon (Sylicog), ont par la voix de leur leader, Djos KIERIGOUO, dénoncé ces agissements le week-end dernier.

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Selon les commerçants, des agents de l’Hôtel de Ville affectés à l’inspection générale municipale usent de roublardise et de ruse afin de leur extorquer le maximum d’argent. En effet, comme le rapporte nos confrères de “L’Aube” (N98), depuis la reprise des activités autorisée par les pouvoirs publics, les tenanciers de petits commerces tout comme les hôteliers font l’objet d’arnaques sans fin tout aussi complexes les unes que les autres.

Pour illustrer l’ampleur du problème, le président du Sylicog a expliqué l’une des techniques utilisées par les agents véreux : « Le contrôleur se dirige tout seul vers les produits et trompe la vigilance de l’épicier. Bien évidemment, lorsque celui-ci est distrait, il sort un cafard ou tout autre insecte volant ou rampant déjà mort ou toujours en vie soit de sa poche, soit de son sac qu’il montre à ce dernier ».

Des pratiques peu orthodoxes qui ont été signalées par plusieurs commerçants de Libreville, qui n’en peuvent plus d’être ainsi traqués pour être dépouillés. « Cette stratégie est aussi utilisée dans les hôtels. […] Tous les jours des agents économiques font face à cette arnaque qui n’a que trop duré », a encore déploré Djos KIERIGOUO.

Il a donc interpellé le Premier Ministre en même temps qu’il a invité le maire de la commune, Léandre NZUE, à rappeler à l’ordre ses agents, au risque d’entreprendre des démarches judiciaires contre l’administration. « Et si le bureau du Conseil Municipal est incapable de contrôler ses agents, le Sylicog les invite à démissionner collectivement, pour qu’une nouvelle équipe compétente prenne les commandes» a conclu le représentant des commerçants.

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Société/Environnement

Déguerpissements Owendo , Plaine-Orety & Cie: la modernisation du grand Libreville à l’épreuve des faits

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Depuis début Juin 2025, les populations de la Commune Libreville, puis celles d’Owendo vivent au rythme des opérations de déguerpissements aux fins de moderniser Libreville et sa périphérie. Avec en toile de fond les projets structurants axés sur l’intérêt général. Seulement, si cet objectif louable, initié par le nouveau Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), est compris de tous, la méthode utilisée interroge plus d’un. Quand elle ne laisse pas certains dans le désarroi total, elle suscite chez de nombreux autres compatriotes une psychose généralisée . Mais, sur quel fondement juridique s’appuie la puissance publique pour mener ces opérations de déguerpissement ?

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Plaine-Orety, Derrière l’Assemblée nationale, les charbonnages, le carrefour SNI, Owendo et en perspective d’autres zones, l’objectif reste le même: arrimer la capitale gabonaise à d’autres villes modernes du continent. L’État dans sa volonté de contrôler et de maîtriser son domaine public mais également son domaine privé, a décidé de mener lesdites  opérations. En effet, la “loi 14/63, du 8 Mai 1963” «fixant la composition du Domaine de l’État et les règles qui en déterminent les modes de gestion et d’aliénation», aussi bien de son domaine public que de son domaine privé en constitue le fondement juridique.

Il convient de préciser que l’Etat jusqu’à lors n’a procédé qu’aux déguisements des personnes des différents domaines précités. Appesantissons nous sur la notion de déguerpissement. Déguerpir :  c’est l’action de chasser une personne qui occupe un espace qui ne lui appartiendrait pas ou non constructible. Aussi, il convient de préciser que la notion de déguerpissement n’est nullement encadrée par les textes et lois en vigueur en République gabonaise. De ce fait, l’État étant confronté à des impératifs multiformes a donc jugé de prendre les mesures qui s’imposent.

Contrairement à C’BON, le cas des démolitions d’Ali BONGO (ABO) en 2011 dans le cadre de l’opération baptisée « Libérez les trottoirs », avec pour argument majeur l’organisation d’un événement festif qu’était la Coupe d’Afrique des nations 2012 en fait jurisprudence. Détruisant au passage, comme l’indique aujourd’hui son ancien Premier ministre Alain Claude BILIE-BY-NZE (ACBBN), «des habitations, des commerces et des vies». Avec des effets tant attendus sur le plan économique.

Toutefois, ayant à cœur le bien être de ses concitoyens, l’actuelle administration face aux nombreux déguerpissements en cours à Plaine Orety et ses alentours a décidé de créer une commission mixte chargée de proposer des solutions « justes et équitables » pour toutes les parties concernées. C’est également le cas pour la commune d’Owendo où le Délégué spécial, le Gle de division Arnaud Sandri NOMBO, a d’ores et déjà indiqué un probable report des délais, allant de 48h pour certains, 72h pour d’autres à plus.

JNIII

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Formation ferroviaire: 15 jeunes Gabonais diplômés du programme « Tremplin » porté par Setrag et Eramet

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Le Gabon célèbre la première promotion du programme de formation « Tremplin » en ferroviaire. Quinze jeunes Gabonais ont reçu leurs diplômes lors d’une cérémonie solennelle tenue au siège de Setrag à Owendo, le 20 juin 2025. Cette initiative inédite, portée par la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) et le groupe minier Eramet, vise à créer un vivier local de professionnels capables de répondre aux besoins croissants du secteur ferroviaire gabonais.

Les bénéficiaires ont suivi une formation de 16 mois, alliant théorie et pratique, dans trois pays : le Gabon, le Maroc et la France. Ce programme, lancé en mars 2024, a permis aux jeunes ingénieurs d’acquérir des compétences pointues dans les métiers du ferroviaire.

Le représentant d’Eramet au Gabon, André MASSARD, a salué l’initiative comme étant «l’incarnation des valeurs du groupe : l’engagement et la performance». Le Directeur Général de Setrag, Christian Magni, a insisté sur l’importance de cette formation dans le paysage socio-économique actuel, soulignant l’engagement concret en faveur de l’emploi des jeunes.

Le gouvernement gabonais a également exprimé son soutien à cette initiative, qui s’inscrit dans les grandes orientations du Plan national de développement. Les diplômés sont appelés à jouer un rôle clé dans la modernisation et le développement du réseau ferroviaire national.

Cette première promotion du programme « Tremplin » est un exemple de collaboration réussie entre entreprises et institutions pour former la relève nationale et contribuer au développement économique du Gabon.

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Société/Environnement

Réhabilitation de l’hôtel Re-Ndama: OLIGUI NGUEMA s’apprête à redonner au complexe hôtelier son lustre d’antan

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Atout précieux du secteur hôtelier gabonais, le complexe hôtelier Re-Ndama, situé en plein coeur de Libreville, arborera très prochainement une façade plus élégante. Ce, grâce à la détermination du chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, à honorer ses engagements, dont l’un consiste à rendre aux gabonais leur dignité, par des actions concrètes. C’est dans cette optique que le chef de l’État a reçu en audience, ce 18 juin 2025, les représentants du groupe immobilier Achour Holding, pour la signature d’un accord historique portant sur la réhabilitation complète de la structure.

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La signature de cet accord, amorce une nouvelle ère pour cet hôtel dont les murs aussi bien que les employés avaient été laissés à l’abandon de nombreuses années durant. Elle fait renaître l’espoirde nombreux employés demeurés au chômage, devoir restaurée leur dignité. Richesse du patrimoine national, l’hôtel Re-Ndama qui dans ses heures de gloire rimait avec qualité, beauté et aisance, pourrait à nouveau faire les beaux jours de l’activité touristique au Gabon.

«C’est un nouveau départ, un message fort que le président envoie à tous ceux qui ont cru être oubliés», s’est ému un ancien cadre de l’hôtel. En effet, avec ce projet, le chef du gouvernement réaffirme sa volonté de bâtir un Gabon nouveau, ancré dans le respect de son patrimoine et tourné vers l’avenir. La renaissance du Ré-Ndama, attendue depuis longtemps, pourrait bien devenir le symbole d’une nouvelle ère pour l’hôtellerie gabonaise.

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