Politique
Gabon: l’US de MOUKAGNI IWANGOU salue la nomination de Rose Christiane OSSOUKA
Dans un communiqué parvenu ce 19 juillet 2020 à la rédaction de Vox populi 241 (VXP 241), le porte-parole du parti Union et solidarité (US), Fred Aurèle ZEHOU MOUSSOCK salue la nomination de Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, au poste de Cheffe du gouvernement. Le parti d’opposition modéré dirigé par l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu MOUKAGNI IWANGOU approuve la décision d’Ali BONGO qui, indique-t-il «contribue à garantir l’égalité des genres devant la possibilité d’accéder aux hautes charges de l’Etat». Un gouvernement qui fort de ses 33 ministres compte 11 femmes en son sein. Une matérialisation sans doute de la “décennie de la Femme gabonaise” décrétée par le Chef de l’État en 2015. Retrouvez ci-dessous le communiqué in extenso.

«Suite à la présentation par le Premier Ministre, Monsieur Julien NKOGHE BEKALE, de la démission de son gouvernement au Président de la République le jeudi 16 juillet 2020, le Chef de l’Etat a nommé, dans la même journée, Madame Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA aux fonctions de Premier Ministre, Chef du gouvernement.
En application de l’article 15, alinéa 3, de la Constitution, et conformément à la tradition républicaine, Madame le Premier Ministre a proposé au Président de la République, qui l’a acceptée, la formation du nouveau gouvernement le vendredi 17 juillet 2020.
C’est à la faveur d’une communication qu’elle a rendu publique, la composition de la nouvelle équipe gouvernementale, qui permet d’observer, entre autres, la non reconduction de Monsieur Jean de Dieu MOUKAGNI-IWANGOU, Président Exécutif de Union et Solidarité, aux fonctions de Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et du Transfert des Technologies.
Fort de ce qui précède, Union et Solidarité salue la nomination, pour la première fois dans l’histoire politique de notre pays, d’une femme à la fonction de Premier Ministre car, en effet, la décision du Chef de l’Etat contribue à garantir l’Egalité des genres devant la possibilité d’accéder aux hautes charges de l’Etat.
Aussi, notre Parti tient à rendre un hommage appuyé à son Président Exécutif qui, durant plus de deux ans, aura exercé ses fonctions dans un secteur sensible, en attente de réformes structurelles de nature à améliorer, d’une part, les conditions d’études des apprenants gabonais et, d’autre part, le cadre de vie et de travail des enseignants dont le métier est devenu un véritable sacerdoce.
Ainsi, Union et Solidarité le félicite pour le travail accompli, en raison des réformes qu’il a engagées, sans nier les difficultés auxquelles il a été confrontées et les chantiers, certes amorcés, mais qui restent à achever.
C’est pourquoi, au nom de la continuité de l’Etat, nous adressons, à son successeur, nos vœux de réussite et lui souhaitons plein succès dans l’accomplissement des missions qui lui sont, désormais, dévolues dans l’intérêt supérieur de la Nation.
A l’endroit des militants et sympathisants, Union et Solidarité appelle à la sérénité, à l’optimisme et à avoir le sentiment du devoir accompli durant cette expérience dans le gouvernement.
A l’endroit de nos compatriotes, Union et Solidarité réaffirme son attachement à œuvrer à la consolidation de l’unité de la Nation, au développement du pays et à la défense de l’intérêt général. En conséquence, elle marque sa disponibilité permanente à servir la Nation chaque fois que besoin sera.
Par ailleurs, nous appelons nos compatriotes à demeurer vigilants, en continuant de respecter strictement les mesures barrières, au moment où notre pays amorce l’inversion de la courbe épidémiologique liée à la Covid-19, au regard des chiffres communiqués par le Copil, qui montrent clairement que le nombre de cas guéris du coronavirus est, désormais, supérieur à celui des cas contaminés.
C’est donc un virage décisif qu’il nous faut amorcer et accélérer afin de remporter la bataille contre cet ennemi invisible qui aura lourdement frappé notre vie économique et sociale.»
Fait à Libreville, le 18 juillet 2020
Le Premier Secrétaire Politique à la Communication
Porte-parole
Fred Aurèle ZEHOU MOUSSOCK
Politique
Gabon: le retour de Théophane NZAME-NZE BIYOGHE
Le conseiller spécial porte-parole de la Présidence de la République a tenu une conférence de presse, ce vendredi 07 novembre 2025, au palais rénovation. 4 mois après sa dernière sortie, Théophane NZAME-NZE BIYOGHE, revient avec un peu plus d’humour et deux points, concernant l’actualité : de l’agenda du Président de la République Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) à l’international et sur le dossier du procès de Sylvia et Nourredin BONGO VALENTIN.

En effet, dans sa poursuite d’une diplomatie dynamique, afin de placer le Gabon dans le conseil des nations, le Chef de l’État a été reçu au Vatican par Sa Sainteté le Pape Léon XIV. Après avoir échangé sur la promotion de la paix, le dialogue interreligieux et le rôle essentiel de l’Église catholique dans l’éducation, la santé et la cohésion sociale au Gabon. À ce titre, le Conseiller spécialiste a déclaré : « Cette rencontre a réaffirmé la solidité des liens historiques entre le Gabon et le Vatican ».
Ensuite, le numéro 1 gabonais s’est entretenu avec la Première Ministre italienne, Madame Giorgia MELONI. Les discussions ont mis en avant le renforcement des investissements italiens dans les secteurs de l’énergie; des infrastructures; de l’agro-industrie; ainsi que la coopération sécuritaire.
Concernant le deuxième point de cette conférence de presse, consacrée au dossier du procès de l’ancienne première dame et son fils, il a tenu à rappeler que le Chef de l’État suit avec une attention constante l’évolution de cette affaire afin d’éclaircir l’opinion, s’agissant des récentes tentatives de déstabilisation menées par Madame Sylvia Aimée Valentin Épse. BONGO et Monsieur Noureddine BONGO VALENTIN.
La Présidence de la République observe la situation avec sérénité et froideur. Face à cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant des hauts cadre du pouvoir judiciaire reçu et filmé sans leurs consentements chez l’ancien Chef de l’État, Ali BONGO ONDIMBA, elle précise que celle-ci consiste à mener des attaques alignées sur les déplacements du Chef de l’État à l’internationale, dans l’optique de nuir l’image du Gabon et de ses institutions.
Pour ajouter à cela, TNNB s’est exprimé en disant « il s’agit, ni plus ni moins, d’une campagne d’influence, et non de l’expression d’une volonté de voir triompher la justice. L’État demeure concentré sur sa mission première : servir le peuple. gabonais ». Il va sans dire que, avec l’ouverture du procès ce 10 novembre 2025, la mère et son fils absents, seront jugés par contumace.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC
Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?
Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.








