Justice
Gabon: Didier ATOME BIBANG, président du Synapef placé en garde à vue
Dans un communiqué parvenu ce 8 juillet 2020 à la rédaction de Vox populi 241, le ministère des Eaux, des forêts, de la mer, de l’environnement chargé du plan climat, des objectifs du développement durable et du plan d’affectation des terres, informe de mise en garde à vue du président du Syndicat national des professionnels des Eaux et forêts (Synapef), Didier ATOME BIBANG. Cela, après avoir porté des accusations de corruption contre un de ses collègues syndicalistes qu’il accuse d’avoir reçu la somme de 350 millions de Fcfa de la part des forestiers.
En effet, à l’issue d’une plainte déposée contre Didier ATOME BIBANG, suite à des accusations de corruption lancées contre cet agent du ministère des Eaux et forêts, une enquête avait été ouverte. Et, de nombreux agents, de même que des cadres dudit ministère, ainsi que les employés de la société forestière mise en cause, ont été interrogés.
Toutefois, dans le cadre de cette investigation qui relève du droit commun, et pour laquelle le ministre lui-même, Lee WHITE, a déjà été entendu, ce dernier tient à faire comprendre à toute fins utiles, que la procédure qui a permis le placement en garde à vue de Didier ATOME BIBANG, n’est pas lié à l’exercice de ses activités syndicales.
«Afin d’éviter tout amalgame, le Ministre rappelle aux personnels des Eaux et Forêts et à l’opinion publique son attachement au respect des droits syndicaux et affirme que la garde à vue de Monsieur Didier ATOME BIBANG n’a aucun lien avec l’exercice régulier de ses activités syndicales. Elle relève plutôt des procédures prévues par les textes en vigueur en matière de droit commun», précise le communiqué.
Alors que l’enquête se poursuit, la tutelle, de même que son personnel se disent disponibles, à apporter leur collaboration afin que la lumière soit faite sur cette affaire, qui «dégradent l’image et la considération des agents des Eaux et Forêts».
Pour rappel, Didier ATOME BIBANG avait publiquement déclaré détenir des preuves selon lesquelles un des membres de sa formation syndicale aurait été acheté par des forestiers pour la coquette somme de 350 millions de francs CFA. Seulement, il sera avéré que le président du Synapef ne détenait aucune preuve de ce qu’il avançait. Mal lui en pris, car désormais placé en garde à vue, il attend les résultats de l’enquête en cours au ministère des Eaux et forêts.
Justice
1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?
Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet, à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.
En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.
À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”.
Justice
Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?
Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.
Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.
La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?
Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.
Justice
Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main
Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.
La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».
Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord.