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Faits Divers

Gabon : Arrêtés pour chantage sexuel sur un ressortissant libanais

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Avec ses deux complices, Marveen NGUEMA et Warren NDOUTOUME NDONG, Amissa ADA ANGOUE souhaitait extorquer de l’argent à A.M., un opérateur économique de nationalité libanaise. Cette dernière détenait une vidéo à caractère sexuel, de sa victime, à caractère sexuel, qu’elle menaçait de diffuser sur les réseaux sociaux.

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À en croire “L’Union”, tout commence en juin dernier quand A.M., un opérateur économique libanais établit à Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de la capitale, tombe sous le charme d’Amissa ADA ANGOUE alias « Tendresse », gabonaise de 28 ans, venue faire les courses dans son magasin. Après maintes efforts, il finit par obtenir le numéro de téléphone de sa cliente.

C’est ainsi que les deux tourtereaux communiquent régulièrement, jusqu’à leur premier rendez-vous au domicile de la jeune femme, le 24 juin 2020. Ce jour-là, ADA envoie à son soupirant un SMS dans lequel elle demande qu’il lui envoie des unités pour son compteur Edan, expliquant avoir passé la nuit sans électricité. Son amoureux lui promet alors que sa demande sera satisfaite dans la journée. Mais, il se trouve qu’il oublie de le faire, car occupé par son activité. Ce qui a déplut fortement à la jeune femme.

Trois jours plus tard, ADA se rend à nouveau au magasin de A.M., pour ses courses habituelles. Sur place, elle affiche une attitude glaciale et visite le lieu sans lui adresser le moindre mot. L’homme comprend la cause de ce comportement et appelle alors sa belle pour une nouvelle rencontre qu’elle accepte. Rendez-vous est pris pour 17 heures, toujours chez elle.

Toujours selon “L’Union”, avant l’arrivée de son amant, elle contacte Marveen NGUEMA (30 ans), un voisin du quartier, à qui elle remet son téléphone portable, lui précisant qu’il devra filmer son amant en tenue d’Adam, et qu’ils se serviraient de cette vidéo pour le faire chanter.

À l’arrivée de A.M., NG, Amissa ADA ANGOUE le conduit dans sa chambre. S’ensuit un court moment d’intimité fait de câlins. Quand arrive le moment de passer à l’acte sexuel, le Libanais, ne soupçonnant rien, va prendre sa douche. Derrière lui, sa chérie introduit discrètement son complice dans une pièce de la maison, avant de repartir dans la chambre. Dès que A.M. sort de la douche, elle se rend à son tour dans la douche. Et quand elle en ressort, elle se dirige vers le salon puis revient avec son complice Marveen NGUEMA.

Allongé nu sur le lit et sirotant une bière, le Libanais est surpris par la présence dans la pièce d’un individu qui se met à le filmer. Après moultes supplications, il parvient à les persuader qu’il va coopérer s’ils arrêtent de le filmer. Une somme de 1,5 million de Fcfa, négociée à 800 000 Fcfa est exigée à l’homme, pour ne pas voir la vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

Pour s’acquitter alors de sa dette, A.M. sollicite sa communauté, disant qu’il a été enlevé et que ses ravisseurs exigent 800 mille francs pour le libérer. La rançon trouvée, un autre ressortissant libanais est chargé de la remettre aux bandits. Mais un des employés de ce dernier le convainc de saisir la Police judiciaire. Chose qu’il fera. Bien lui en a pris. Il se fait donc accompagner par des officiers au lieu du rendez-vous, non loin de la mairie de Nzeng-Ayong.

L’argent est déposé au lieu convenu. Amissa ADA ANGOUE et son accompagnateur Warren NDOUTOUME NDONG, apparaissent pour le récupérer. Ils seront pris la main dans le sac et neutralisés. Marveen NGUEMA quant à lui, sera appréhendé plus tard. Déférés mercredi 1er juillet dernier devant le parquet, Amissa ADA et Marveen NGUEMA ont été écroués à la prison centrale, après audition, tandis que le 3e élément a bénéficié d’une liberté provisoire.

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Libreville: il meurt d’un coup de ciseaux dans la poitrine

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Encore une victime de la violence des jeunes. La semaine écoulée aura emporté avec elle la vie d’un jeune homme de 20 ans, cruellement enlevé à l’affection des siens par un de ses camarades à l’aide d’une paire de ciseaux. Ce dernier n’aurait pas supporté de le voir dominer son compagnon de classe, lors d’une “bagarre”.

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Qu’est donc devenu le fait d’ôter la vie à un être humain, pour les jeunes gabonais? Le quartier Derrière-la-prison a été le cadre d’une scène qui traduit la banalisation du meurtre chez nos jeunes. Devant le collège Frère MACAIRE, où deux jeunes élèves se livrait à une bagarre, la victime aurait pris le dessus sur son adversaire. Ce qui n’aurait pas plus à un troisième homme, devoir son camarade se faire dominer.

Il aurait donc sorti une paire de ciseaux, qu’il aurait planté en pleine poitrine de “l’ennemi de son ami”. Sous le regard hagard de nombreux badauds. Le jeune, blessé, saigne abondamment, affaibli, il s’écroule, pour ne plus jamais se relever. Ce, malgré l’intervention rapide du SAMU social arrivé en urgence sur le lieu du drame. Et les deux hommes (l’agresseur et son poulain), ont été interpellés, rapporte “L’Union”.

Encore une histoire de crime à l’école, une de plus, dira-t-on. Mais quand serait-ce la dernière pour cette génération qui crée l’angoisse dans le coeur des parents qui ont désormais peur d’“abandonner” leurs enfants à l’école? Cette école pour laquelle les populations ont longtemps appelé à l’instauration d’une police scolaire. Mais il semble que la liste des élèves décédés et même des familles meurtries ne soient pas encore assez longues pour permettre que cette gangrène soit réellement prise en compte.

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Faits Divers

Franceville /“J’ai pris la tête et le sexe du mari”: l’auteur du quadruple homicide passe aux aveux 

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Après la macabre découverte de 3 corps mutilés et décapités au quartier Montagne-sainte de Franceville, le présumé meurtrier, Yannick Noah B. aura été bien vite rattrapé par les forces de sécurité. Et aux premières heures de son arrestation dans une forêt, l’homme âgé de 36 ans aurait livré ses premières révélations, notamment sur les raisons de son acte et l’existence d’une autre victime, portant ainsi le nombre de victimes à 4. 

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À la découverte de 3 corps dont un décapité, les FDS ont rapidement entrepris d’appréhender le suspect, qui a rapidement «reconnu les faits» dont il a été accusé. Révélant par ailleurs qu’en plus des corps des 2 fillettes et de celui de l’homme partiellement retrouvés, la mère des enfants, Francisca K dont le corps n’a toujours pas été retrouvé, serait également une de ses victimes. 

Le conflit serait parti d’une accusation entre les deux hommes. Car rapportent nos confrères de l’AGP, des aveux du présumé assassin, «il m’a accusé d’avoir volé sa bouteille de gaz. Nous dormons la porte ouverte parce qu’on avait plus de cadenas. Ma chambre aussi n’était pas fermée à clé, il est rentré et a commencé à m’importuner. La bagarre a déclenché, il avait sa machette, moi aussi, j’avais la mienne. C’est pendant qu’on se battait que sa femme et les enfants ont été touchés». 

Avant de poursuivre, «j’ai jeté le corps de la mère, le tronc de son mari et les deux enfants dans la Mpassa. J’ai pris la tête et le sexe du mari, j’ai mis dans un sachet et j’ai caché sous mon lit». Des propos qui font froid dans le dos et qui interrogent quand aux réelles motivations de ses actes, dont le retrait des parties du corps laisseraient penser à des pratiques ritualistes. 

L’enquête se poursuit pour faire la lumière sur toute cette affaire. Mais l’incohérence des révélations du présumé coupable, connu pour être un grand consommateur de stupéfiants, laissent perplexes. 

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Couvre-feu & dérives des FDS: 1 mort de + c’est 1 de trop, le Gle OLIGUI doit taper du poing sur la table

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Un peu plus d’un mois seulement après la mort de Karl Stecy AKUE ANGOUÉ (30 ans), survenue à Libreville, suite à des sévices infligés par des militaires, c’est dans la ville de sable, à Port-Gentil, que ces derniers auraient de nouveau sévi. Au Quartier chic de la ville, Lionel ROKEWA, âgé de plus de 20 ans, aurait été tabassé, puis «poignardé» par les forces armées, jusqu’à ce que mort s’en suive. Une sanction méritée suivant les agissements de ses assaillants présumés, pour avoir transgressé le couvre-feu, toujours en vigueur au Gabon de 00h à 5h00 du matin. Une situation inédite et incompréhensible qui devrait une fois pour toute interpeller l’autorité suprême de l’État.

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C’est là un drame de plus, et peut-être bien celui de trop, qui devrait inciter le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA à taper du poing sur la table, pour ramener dans les rangs, ses troupes. Ces dernières critiquées au sein de l’opinion pour «se croire intouchables et au-dessus de la loi» tel que s’insurge une habitante de Libreville, quand ces dernières ne se donnent pas le droit de faire la loi. Choisissant d’infliger la sanction, plutôt que de livrer les contrevenants, aux mains de la justice.

«Ce sont des militaires du B2 qui avaient des barres de fer, des bois qui sont à l’origine de ce meurtre. On l’a retrouvé derrière Gasepga dehors hors de la glace», déplore le frère de la victime Dimitry BOUSSOUGOU, dont les propos ont été rapportés par “Info241.com”.

Bien pire que d’être privé d’électricité, d’eau ou de ses plantations, la perte d’un enfant, un frère, un père demeure l’épreuve la plus difficile à surmonter pour l’être humain, d’autant que d’autres n’arrivent pas toujours à la surmonter. Chef suprême des forces armées, le président de la Transition s’est montré attaché au bien-être de la population gabonaise et à la cohésion sociale. Rappelant à l’ordre le Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité (Syntee+) ou encore en autorisant d’abattre les éléphants qui dévastent les plantations et menacent le bien-être de ses concitoyens.

Il est désormais attendu de lui qu’il rétablisse l’ordre et la sanction dans ses rangs pour que les gabonais retrouvent la confiance en leur forces armées, censées garantir leur sécurité et que la cohésion sociale soit une réalité. Car au-delà de la douleur, la famille qui réaffirme sa confiance au chef de l’État, regrette que «ceux qui suivent papa Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, veulent profiter du couvre-feu pour abuser de la population. Ils ont tabassé mon frère qui n’a opposé aucune résistance lorsqu’il a été attrapé. Ils lui ont cassé deux côtes après l’avoir poignardé», s’indigne le frère de la victime.

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