Société/Environnement
Gabon: le ministère des Transports en proie à la confusion

Entre confusion et suspicion de détournement des recettes, ces derniers jours auraient été des plus éprouvants pour les agents du ministère des Transports. L’agacement, qui gagne progressivement les services du ministère serait alimenté par son secrétaire général, Aloise BEKALE NTOUTOUME, additionnée d’une distraction présumée des recettes issues des opérations de transport terrestre.
C’est la note de «mutation» portant numéro 0333/MTEIH/SG/DGSR du 05 décembre 2019, qui va d’une part, mettre le feu aux poutres au ministère des Transports. En effet, en provenance du secrétaire général, celle-ci rend compte d’une décision d’affectation «des directeurs provinciaux et de la direction générale de la sécurité routière», en lieu et place d’une mutation, qui s’applique à l’intérieur d’une province ou d’une circonscription. Seulement les agents visés par ladite note, ont été pour le plus grand nombre, nommés par décret présidentiel, ce qui rend plus complexe, la compréhension de cette décision.
D’autre part, à l’heure où l’opération Scorpion pique les responsables d’administrations qui se rendent coupables de détournements de deniers publics, au ministère des Transports,une question taraude les esprits, l’argent issu des recettes en matière de transport terrestre au sein des provinces, est-il toujours reversé au Trésor public ? Si oui dans quelle proportion ?
Si la question se pose de façon aussi claire, c’est qu’au cette de cette administration, les bruits de couloirs laissent entendre le contraire. Pour preuve, jusqu’à un passé pas si lointain, ces recettes faisait l’objet d’un dépôt dans un compte ouvert au Trésor public, intitulé DGTT (Direction générale des transports terrestres). Désormais, lorsque les recettes parviennent à la direction, «n’apparaissent sur l’ordre des recettes que le cachet et la signature de l’ordonnateur et le visa du chef de service du personnel et des moyens», rapportent nos confrères de « Le Mbandja » dans leur édition numéro 553. Alors, la question demeure entière, où sont versées les recettes de la DGTT ? Le ministère des Transports se dresse t-il en potentielle victime de l’opération Scorpion ?
Société/Environnement
Réhabilitation de l’hôtel Re-Ndama: OLIGUI NGUEMA s’apprête à redonner au complexe hôtelier son lustre d’antan

Atout précieux du secteur hôtelier gabonais, le complexe hôtelier Re-Ndama, situé en plein coeur de Libreville, arborera très prochainement une façade plus élégante. Ce, grâce à la détermination du chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, à honorer ses engagements, dont l’un consiste à rendre aux gabonais leur dignité, par des actions concrètes. C’est dans cette optique que le chef de l’État a reçu en audience, ce 18 juin 2025, les représentants du groupe immobilier Achour Holding, pour la signature d’un accord historique portant sur la réhabilitation complète de la structure.

La signature de cet accord, amorce une nouvelle ère pour cet hôtel dont les murs aussi bien que les employés avaient été laissés à l’abandon de nombreuses années durant. Elle fait renaître l’espoirde nombreux employés demeurés au chômage, devoir restaurée leur dignité. Richesse du patrimoine national, l’hôtel Re-Ndama qui dans ses heures de gloire rimait avec qualité, beauté et aisance, pourrait à nouveau faire les beaux jours de l’activité touristique au Gabon.
«C’est un nouveau départ, un message fort que le président envoie à tous ceux qui ont cru être oubliés», s’est ému un ancien cadre de l’hôtel. En effet, avec ce projet, le chef du gouvernement réaffirme sa volonté de bâtir un Gabon nouveau, ancré dans le respect de son patrimoine et tourné vers l’avenir. La renaissance du Ré-Ndama, attendue depuis longtemps, pourrait bien devenir le symbole d’une nouvelle ère pour l’hôtellerie gabonaise.
Société/Environnement
La Setrag présente aux Journées Portes Ouvertes du Musée National

La Setrag a activement pris part aux Journées Portes Ouvertes du Musée National à l’occasion de la Journée Internationale des Musées, un événement dédié à la promotion et à la valorisation du patrimoine culturel gabonais. Cette initiative vise à faire découvrir au public les richesses culturelles, les vestiges historiques, les savoirs traditionnels, tout en mettant en lumière les talents des acteurs culturels et artisanaux du pays.

Patrimoine national, acteur incontournable de l’économie et du développement durable du Gabon, la Setrag a partagé l’histoire du Transgabonais, infrastructure ferroviaire emblématique dont elle assure la gestion.
Durant six jours , des centaines de visiteurs ont afflué vers le stand de la Setrag, ont pu découvrir avec intérêt l’impact du chemin de fer sur les communautés, les infrastructures nationales, mais aussi sur la préservation de l’environnement et le soutien aux initiatives locales. Flyers informatifs, gadgets promotionnels et personnel mobilisé ont contribué à faire de cette participation un moment d’échanges enrichissant .A travers un stand attrayant richement illustré,l’entreprise a présenté ses missions,ses engagements RSE,ainsi que les avancées techniques et une exposition des photos pleines d’histoires sociales qu’elle porte à travers le territoire national.
En parallèle, les journées ont été rythmées par des activités culturelles immersives : expositions thématiques, ateliers d’apprentissage des langues maternelles, démonstrations d’art culinaire, fabrication artisanale d’objets en céramique ou en vannerie, apprentissage d’instruments de musique traditionnelle, projections de films, ainsi que des prestations artistiques de danses masquées.
Par sa participation, Setrag renforce son rôle joué depuis , attachée à la préservation de la mémoire collective et au rayonnement culturel du Gabon. Un engagement en parfaite cohérence avec sa vision de développement responsable et inclusif.
Société/Environnement
Station de pompage d’eau potable du PK5: c’est près de 125000 habitants du Grand Libreville impactés

Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a procédé ce lundi, 16 Juin 2025, à l’inauguration officielle de la station de pompage d’eau potable du PK5, une infrastructure stratégique destinée au remplissage du réservoir de stockage de 10 000 m³ de la Cité de la Caisse.Élément clé du Programme Intégré d’Alimentation en Eau Potable et d’Assainissement de Libreville (PIAEPAL), cette nouvelle station ambitionne de renforcer durablement la distribution d’eau potable dans le Grand Libreville, impactant favorablement la vie de près de 125 000 habitants.

Co-financée par la Banque Africaine de Développement (BAD), le fonds sino-africain Africa Growing Together Fund (AGTF) et l’État gabonais, la station s’étend sur 9 mètres de long pour 6,5 mètres de large et 3,4 mètres de haut. Dotée de cinq pompes d’une capacité de 1 200 m³/heure, elle permet d’accroître la pression dans la conduite DN 1000 alimentée par les stations de traitement de Ntoum 5 et 6, assurant ainsi un remplissage optimal du réservoir principal, d’où partent les flux vers plusieurs quartiers de Libreville et d’Akanda.
La cérémonie, sobre et solennelle, s’est tenue en présence des membres du gouvernement, des présidents d’institutions,du Président Directeur général de la BAD ainsi que des autorités administratives. Elle a été marquée par les traditionnels gestes inauguraux : coupure du ruban, dévoilement de la plaque commémorative, visite guidée des installations, et remise de distinctions dans l’Ordre National du Mérite gabonais à des personnalités ayant joué un rôle décisif dans la réalisation du projet. Initiée en 2021, l’opération PIAEPAL vise à garantir un accès sécurisé et pérein à l’eau potable dans les communes de Libreville, Owendo, Akanda et dans l’ensemble du Grand Libreville.
Elle s’inscrit dans la vision du Chef de l’État de faire de l’accès à l’eau une priorité nationale. Souhaitant évaluer concrètement l’impact du projet, le Président de la République s’est rendu auprès de plusieurs ménages riverains. Dans ces foyers désormais alimentés, il a pu mesurer, au contact direct des populations, l’effet positif de cette mise en service longtemps attendue.
Dans la continuité de cette démarche de terrain, le Chef de l’État a également visité l’École Nationale pour Enfants Déficients Auditifs (ENEDA), confrontée depuis plus de dix ans à des problèmes récurrents d’approvisionnement en eau. Grâce à la station du PK5, l’établissement bénéficie enfin d’un accès régulier à l’eau potable. Le Président y a salué la détermination des encadrants et la résilience des élèves, réaffirmant la volonté du Gouvernement de soutenir davantage les structures éducatives et sociales du pays.
À travers cette série de visites, le Chef de l’État illustre une nouvelle fois son engagement en faveur d’une gouvernance de proximité, ancrée dans l’écoute, la solidarité et une réponse concrète aux besoins des citoyens.