Politique
Gabon: Julien NKOGHE BEKALE représente Ali BONGO au sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cemac
Yaoundé, le 21 novembre 2019, Représentant le président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, le Premier ministre, chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, est arrivé ce jour à Yaoundé (Cameroun) où il prendra part ce vendredi 22 novembre 2019 au Sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Au cours de cette réunion de haut niveau convoquée par le président de la République camerounaise et président en exercice de la CEMAC, Paul Biya, le Premier ministre et les chefs d’Etat de la République centrafricaine, de la République du Congo, de la Guinée équatoriale et du Tchad feront l’examen de la situation et l’analyse des perspectives monétaires et financières en zone CEMAC. Outre les questions économiques, les défis sécuritaires, notamment la lutte contre la menace terroriste à laquelle les pays de la sous-région font face, seront également au menu des discussions.
Le Premier ministre et les chefs d’Etat membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale s’accorderont sur les stratégies visant à renforcer les mécanismes existants afin de promouvoir la paix et la sécurité dans cet ensemble sous régional. Par ailleurs, les participants à ces assises évoqueront l’effectivité de la libre circulation des biens et des personnes au sein de la CEMAC.
En effet, après le Tchad et la Centrafrique, le Gabon, le Congo, la Guinée équatoriale et le Cameroun ont également approuvé le lancement de cette zone de libre-échange qui représente un marché de 40 millions de consommateurs et permettra d’augmenter le volume des échanges entre nos différents pays. Elle permettra également d’accélérer le chantier de la réalisation des infrastructures d’interconnexion. Notons que ce sommet extraordinaire se tient 8 mois après la 14e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale qui s’est tenue à N’Djamena au Tchad en présence du Premier ministre, chef du gouvernement qui représentait Ali BONGO ONDIMBA
FIN
Politique
Gabon: Communiqué final du Conseil des ministres du 17 janvier 2025
Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Général de Brigade, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni ce vendredi 17 janvier 2025, à 11 heures précises, au Palais de la Présidence de la République.
Politique
Gabon: le 1er Conseil des ministres de l’année 2025 convoqué un dimanche
Deux semaines après le dernier, le Président de la Transition (PRT), Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a convoqué ce dimanche 05 janvier 2025 son premier Conseil des ministres de l’année. Après un long périple marqué par plusieurs étapes , l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-ntem pour terminer dans le Haut-Ogooué, ce 04 janvier, où il a tantôt communié avec les populations, tantôt inspecté des chantiers en cours quelle pourrait être la raison de cette réunion un dimanche ? Dimanche jour de repos, jour du seigneur mais pas de répis pour OLIGUI NGUEMA. Ce dernier, avec une actualité sociale et politique brûlante a certainement de bonnes raisons de convoquer en urgence un tel conclave le premier du genre depuis l’arrivée de la Transition qui se tiendra un après-midi.
Politique
2025 année de l’émergence au Gabon, où en est-on malgré l’éviction de l’émergent en Chef ?
La fièvre de l’émergence a gagné peu à peu l’Afrique subsaharienne dès le début des années 2000. Le terme employé pour définir ce qui serait la nouvelle trajectoire ces pays a remplacé le mot développement qui fait désormais complètement « has been ». Disons que si au XXe siècle, l’Afrique subsaharienne était censée se développer, au XXIe siècle, elle a le devoir d’émerger. A cette époque, sur 54 pays africains, 37 ont lancé un plan visant à devenir un émergent à moyen terme. Le Gabon n’étant pas en reste s’est lui aussi doté, en 2009, d’un « Plan Stratégique Gabon Émergent » (PSGE) 2025. Ce dernier, proposé par le Président Ali BONGO ONDIMBA, visait à diversifier l’économie gabonaise et à promouvoir des secteurs clés tels que l’industrie, les services et l’économie verte.
L’émergence signifie que des mutations socio-économiques profondes sont à l’œuvre. L’urbanisation est rapide et change les modes de vie. Une classe moyenne fait son apparition. Loin d’un révisionnisme fortuit, 16 ans après, nonobstant le passage du PSGE, au Plan d’accélération de la transformation (PAT), pour le Plan national de développement pour la transition (PNDT), paraît-il désuet aujourd’hui d’en parler ? Concernant toujours le PSGE, peut-on dire que l’objectif a été à minima atteint ? Si l’on s’en tient au fait, bien-sûr, que le putsch d’août 2023, qui a mis fin au magistère d’Ali BONGO ONDIMBA, a porté un coup de frein cette marche vers l’émergence dont la date butoire était fixée à l’an 2025.
Dans un prochain numéro, point par point, nous ferons un bilan de cet ambitieux projet qui a alimenté moult conversations, créé des courants politique. Si avec la transition nous avons une vague idée de là où nous allons, il serait tout aussi judicieux de regarder d’où l’on vient afin de ne pas répéter les mêmes erreurs.