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Afrique

Salif KEITA vs IBK et la France: chronique d’un clash pour la souveraineté du Mali

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Dans une vidéo qui cumule cinq cent milles vues sur son compte officielle Facebook, Salif KEITA, la légende de la musique africaine s’adresse à l’actuel Président malien Ibrahim BOUBAKAR KEITA en bambara. Dans cette vidéo qui dure environ cinq minutes, il accuse la France de financer les groupes rebelles au Mali et demandes à Ibrahim BOUBAKAR KEITA d’arrêter d’être aux ordres du « petit macron ».

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L’armée française au Mali ne fait pas vraiment l’unanimité dans un contexte où le terrorisme subjugue les attentions, la plupart des maliens se demandent encore ce que peuvent apporter les militaires français dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, et surtout l’importance de la force Barkhane déployée sous le mandat de François HOLLANDE. Si d’autres ferment les yeux sur ce qu’il convient de décrire comme une guerre asymétrique, certains comme Salif KEITA ne s’en cachent plus, à défaut d’être conciliant à l’égard des hommes en treillis français, ils voient la France comme partie prenante dans l’expansion du terrorisme dans les limites du territoire et dans toute la zone du sahel. La France jouerait donc le rôle du pompier pyromane.

«Si tu as peur de dire la vérité à la France, quitte le pouvoir, celui qui n’as pas peur le prendra, tu passes ton temps à te soumettre à ce petit MACRON (….) tu n’es pas au courant que c’est la France qui finance nos ennemis contre nos enfants ?», peut-on écouter dans le message vidéo.

Il faut dire dernièrement que le bilan en terme de perte en vie humaine dans les rangs des forces maliennes est bien élevé, récemment près d’une centaine de soldats des forces maliennes ont subît un revers alors qu’ils tentaient de mener conjointement avec le Niger une offensive contre les forces rebelles.

L’ ambassade de France au Mali a déjà réagi aux propos de la star de la musique malienne qu’elle juge incendiés dans un communiqué diffusé le 15 novembre dernier. Les autorités françaises se disent indignées de ces allégations du chanteur et appellent à se méfier des informations qui courent des rues.

« Paris dénonce avec la plus grande fermeté des propos au caractère infondé , diffamatoire et outrancier», poursuit la même source.

Pour l’heure, les autorités maliennes n’ont pas répondu à cette accusation portées à l’encontre de son allié dans la guerre contre les groupes extrémistes qui sévissent dans le Nord du pays.

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Afrique

50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités

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Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.

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Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.

Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.

Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.

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RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

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Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.

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Afrique

Accusé de racisme, Kaïs SAIED se dit à la hâte “africain et fier de l’être”

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Deux semaines après son discours dénonçant l’arrivée de «hordes de migrants» subsahariens clandestins en Tunisie, le président Kaïs Saïed a reçu Umaro Sissoco EMBALO, le chef d’État bissau-guinéen et président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Selon le Chef de l’État tunisien qui dément tout propos raciste, son message avait pour seul objectif de faire appliquer la loi concernant les étrangers en situation irrégulière dans le pays. «Je suis contre la traite des êtres humains, des africains particulièrement, soit en Tunisie, soit ailleurs. Mais cette situation ne peut pas être interprétée par les langues malveillantes de racisme. De quoi ils parlent ? Ils divaguent !», a-t-il déclaré. Pour le président en exercice de la Cédéao qui a justifié sa venue à Tunis par la présence des ressortissants des pays de l’Afrique au sud du Sahara, les propos de son homologue ont été mal interprétés. «Je pense que même les Tunisiens vont comprendre que ses propos qui ont été détournés, ce n’est pas l’esprit, ce n’est pas la logique. Je ne pourrai pas croire que vous, président tunisien, pays de Bourguiba, peut être xénophobe ou raciste. Vous-même, vous êtes Africain… ». Rebondissant aux propos de son homologue, Kaïs Saïed a enchaîné : «Je suis Africain et je suis fière de l’être». Le président bissau-guinéen a assuré s’expliquer sur la situation, qui, selon lui, relèverait plus «d’incompréhensions». «En tant que président de la CEDEAO, je rendis visite au Président Kaïs SAÏED pour m’enquérir de la situation des africains subsahariens en Tunisie. Evoquant la déformation de ses propos, il assura de croire aux valeurs africaines d’union, d’accueil et de respect et les préserver». Pour rappel, le président tunisien avait affirmé, le 21 février, que la présence en Tunisie de «hordes» d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de «violence et de crimes» et relevait d’une «entreprise criminelle» visant à «changer la composition démographique» du pays. Des propos qui susciterent un tollé dans le pays, où les ressortissants d’Afrique subsaharienne font état, depuis lors, d’une recrudescence des agressions les visant, au point de les faire se précipiter dans les ambassades pour être rapatriées.

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