Société/Environnement
Après le passage de la pluie, le centre-ville de Libreville noyé dans les eaux
C’est une vision rare dans les pays plus avancés industriellement. La pluie du vendredi 11 octobre dernier a laissé un centre-ville de la capitale totalement submergé par les eaux, alors que c’est le centre névralgique des activités des acteurs économiques et politiques du pays, qui ont ainsi été perturbées.
Le gabonais lambda a le choix entre se réjouir ou déplorer cette situation, qui l’affecte au plus profond de son quartier mal intégré et aussi… en pleine ville !! Alors que l’on croyait les artères reluisantes du centre-ville de Libreville, dotées des voiries adéquates, la saison des pluies nous fait observer tous les jours le contraire. Pour preuve, la pluie torrentielle qui s’est abattue hier a laissé derrière elle des dégâts importants, comme le rapporte “l’Union”.
Selon nos confrères, de la zone industrielle d’Oloumi, dans le 5è arrondissement de Libreville, à l’immeuble Rénovation, le spectacle était le même. Badauds, apprenants et travailleurs se pliaient en quatre, au sens propre, pour essayer de se frayer un passage à travers les ruelles, tout en tentant de réaliser l’exploit de ne pas finir dans l’eau, tant les eaux justement avaient conquis la place.
De même, les taxis et des particuliers étaient réticents à emprunter certains tronçons routiers, de peur d’abimer leur véhicules. Pour les plus téméraires, il fallait accepter une immersion presque sous-marine dans la ville, tant le niveau de l’eau atteignait des sommets. C’est dire que les voiries ont été aménagées contrairement aux standards de sécurité et de viabilité minimum. Les inondations, dans les quartiers dépourvus de routes bitumées comme dans les quartiers huppés, n’épargnent personne.
L’absence de bassins versants pour évacuer les eaux de pluie sont un problème connu des autorités depuis des lustres. Mais le calvaire des populations, toutes classes confondues ne semble pas émouvoir encore moins interpeller les pouvoirs publics. Faut-il attendre que l’on déplore à nouveaux des déplacés ou des familles qui se retrouvent sans-abri au lendemain des ondées quotidiennes, pour qu’enfin ce problème soit reconsidéré ?
Ali BONGO ONDIMBA avait il y a quelques temps interpellé Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU, en charge de l’Intérieur, sur la question des populations sinistrées en saison des pluies. L’idée d’un fond d’urgence pour ces populations avait alors été évoqué. Mais depuis, l’idée est restée lettre morte. En attendant, les riverains de ces lieux inondées, subissent les affres de la pluie, et vivent au quotidien la croix et la bannière à travers des routes impraticables. Vivement que les autorités s’attaquent véritablement à ce problème, afin de soulager les populations, qui en ont assez d’en pâtir. À bon entendeur…
Société/Environnement
Les élèves du Centre de Formation Technique d’Owendo en Immersion dans les Ateliers DMAT de la SETRAG
En fin de cycle de formation en QHSE, ils sont venus s’imprégner des réalités de terrain dans les ateliers de la direction de matériels de la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag). Cette visite guidée conduite par l’ingénieur sécurité BOUSSOUGOU Mombo de la direction du matériels roulants a débuté par une séance d’induction aux règles de sécurité à observer au sein de l’entreprise qui sont un rappel des consignes à respecter lorsque l’on doit s’émouvoir dans cette emprise industrielle. Puis les apprenants ont débuté la visite proprement dite par l’atelier de maintenance préventive des locomotives avant d’enjamber celle du conditionnement des voitures à voyageurs.
Il faut entendre par-là que c’est dans ces lieux que se font le dépôt des locomotives pour les entretiens de vidange, le contrôle de freins, des essieux de secours etc. Dans ces deux ateliers, les stagiaires du Centre de Formation Professionnelle d’Owendo se sont informés des dispositions sécuritaires, hygiéniques, qualitatives et environnementales adoptées par la Setrag pour le bon fonctionnement de ses locomotives et de ses voitures.
Les visiteurs qui avaient soif de la connaissance se sont ensuite vus présenter les installations fixes qui sont des installations comprennant les éléments d’infrastructure du réseau ferroviaire permettant la circulation des trains , leur approvisionnement en énergie et leur sécurité de circulation .
A ses hôtes, l’ingénieur en sécurité a conseillé « d’être attentifs, concentrés et focaliser sur l’essentiel de sa tâche et de travailler en toute sécurité ». Cette visite qui a duré une heure et demi s’est achevée dans la salle de réunion de la DMAT par un débriefing.
Il faut rappeler que le concept QHSE est un domaine d’expertise ayant pour intérêt de faire respecter des normes et règlementations précises au sein d’une structure. Les futures responsables qualité, hygiène, sécurité, environnement qui sont aujourd’hui formés par le CFT d’Owendo seront chargés au sein de leurs entreprises de concevoir, mettre en place et suivre les politiques et les processus visant à garantir la santé et la sécurité au travail sur leurs sites respectifs.
Et pour les préparer à cette échéance cruciale, le directeur du Centre de Formation Technique d’Owendo, Steeve Kendja n’a jugé mieux que de solliciter la Setrag, entreprise citoyenne connue pour son leadership industriel et de son employabilité de jeunes pour cette immersion en milieu professionnel.
Société/Environnement
Restitution officielle du rond-point d’Acaé: le ressenti mi-figue mi-raisin des Librevillois
Ce 22 décembre 2024, le Président de la Transition (PRT), Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a procédé à la restitution du rond-point d’Acaé, Baptisé Jean François Aveyra, sis à Ozoungue dans le 5e arrondissement de la capitale. Si cet ouvrage de qualité témoigne de la volonté des hautes autorités, en tête desquelles, le PRT, qui a à cœur le bien être des populations, il n’en demeure pas moins le développement ne s’accompagne pas que des applaudissements. Et souvent est susceptible de créer des grincements de dents.
Réalisé par le société gabonaise « Mika services » et exécuté sur une période de 9 mois par une main d’œuvre locale à 90 %, le projet Acaé vise à moderniser et rendre plus fonctionnel ledit carrefour tout en intégrant des solutions durables et des aménagements adaptés aux besoins des usagers. Déjà, lors de sa réception le 6 avril dernier devant le ministre des Travaux publics, le général Flavien NZENGUI NZOUNDOU, le président directeur général (PDG) du groupe, Alain-Claude KOUAKOUA (ACK) a relevé, qu’outre la réfection en béton du rond-point, Mika service a aménagé un jardin avec des arbres, du gazon, des bancs publics, des lampadaires, des panneaux de signalisations, un parking municipal et des espaces pour des activés physiques et sportives en plein air.
«Vous pouvez venir, vous garer au parking, faire votre footing tout au long de la voie balisée, faire votre fitness en toute sécurité»,. a-t-il indiqué.
Si la longue attente des riverains trouve satisfaction ce jour grâce à ce joyaux urbain qui répond désormais aux normes internationales, le ressenti mi-figue, mi-raisin des librevillois laisse pourtant un goût d’inachevé. Le « rétrécissement de la voie et la création d’un feux tricolores», voilà ce qui exaspère véritablement les transporteurs urbains et les automobilistes voulant rallier la commune d’Owendo aux risques d’y croiser des embouteillages longs de plusieurs heures. Tout comme la commune d’akanda, ce malaise ravive la nécessité de la création rapide d’une voie autre permettant de ralier Owendo en toute fluidité.
Conscients de la situation les autorités de Transition, envisage ainsi désenclaver Owendo du reste du pays. Le Conseil des ministres du 19 février dernier a approuvé la passation, par entente directe, du contrat de Partenariat public-privé (PPP) relatif au développement d’une route en 2×2 voies reliant Owendo à la Route nationale 1. Le 26 juin, le Président de la Transition a lancé les travaux de ladite autoroute de contournement dans cette zone nord du Grand Libreville. Elle permettra ainsi de déboucher aux quartiers Bikélé, Nkok et Owendo. Donc chers automobilistes encore un peu de patience…
Société/Environnement
« Noël enchanté »: 20.000 enfants défavorisés impactés par l’humanisme du couple Présidentiel
Le couple présidentiel, Brice Clotaire OLIGUI et son épouse Zita OLIGUI NGUEMA, ont procédé ce vendredi 20 décembre 2024 à la distribution de cadeaux aux enfants issus des familles défavorisées du pays.
Placée sous le thème « Noël enchanté », cette cérémonie emprunte de solidarité a été l’occasion pour le couple présidentiel gabonais de témoigner leur engagement en faveur de l’inclusion et du soutien aux plus vulnérables à travers la distribution de cadeaux et des moments de partage. Le but étant de donner du sourire à ces enfants.
Initiée dans les 9 provinces du pays, cette initiative concerne les enfants résidents des centres d’accueil et ceux issus des familles vivant avec un handicap. Il s’agit de près de 300 enfants de la province de l’Estuaire pour un total de 20 000 enfants recensés sur toute l’étendue du territoire.