Politique
Kango: plus de 600 jeunes émergents volontaires reçoivent comme il se doit le messager d’Ali BONGO
L’expression contre vents et marées aurait pu revêtir tout son sens ce 26 septembre 2019. Mais il était juste question d’une rosée. Malgré tout, celle-ci n’a pas entamé la volonté des compatriotes de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev) du département du Komo-kango (Kango), venus en masse s’enquérir du message délivré par Brice LACCRUCHE ALIHANGA. Cette visite du Directeur de cabinet du président de la République rentre dans le cadre d’une tournée républicaine initiée depuis plusieurs semaines.
Dès son arrivée dans la commune de Kango, des autorités natives de la circonscription, parmi lesquelles le Premier ministre Julien NKOGHE BEKALE, le maire ainsi que le premier magistrat de la ville Martine OYANE OVONE, ont réservé un accueil de choix au bras droit du Chef de l’état, Ali BONGO ONDIMBA. Mais plus encore, grande a été la surprise de Brice LACCRUCHE ALIHANGA de voir un rassemblement, conduit par le coordinateur General de l’ajev komo-kango, Wilteyre BOUTOUMBI LEKOUBOU, de plus de 600 jeunes émergents volontaires venus écouter le message de leur numéro 1.
Animé par la ferveur de la foule, le messager a tenu à rassurer ses hôtes quant à l’évolution de l’état de santé d’Ali BONGO. «Le président va bien (…) ceux qui pensaient qu’il n’est plus, lui, il assistera plutôt à leurs obsèques», a-t-il déclaré. Rappelant à toutes fins utiles que le président ne souffre d’aucune maladie, car a-t-il déclaré, «l’AVC n’est pas une maladie». L’homme est par ailleurs revenu sur les divisions qui règnent au sein du parti dans la province de l’Estuaire. Appelant à la coopération intergénérationnelle, il a sollicité des seniors qu’ils encadrent les plus jeunes, relève de la classe politique gabonaise.
C’est donc sur une note plutôt flatteuse, mais empreinte de fermeté que Brice LACCRUCHE ALIHANGA s’est adressé aux populations de Kango. «Vous avez le plus beau département, mais en même temps quand on voit l’état de la route, on est déçu. Ce n’est pas acceptable. On dit un seul doigt ne peut pas laver le visage. Ce qui nous a tué, c’est la division…. On arrête la division et on travaille », a-t-il adressé aux populations, qui ont apprécié ses mots à leur juste valeur.
Le directeur de cabinet du président poursuit sa tournée provinciale. Ainsi, après Cocobeach, Ntoum et Kango, ce sont les communes de Libreville, Owendo et Akanda qui constituent ses prochaines étapes.
Politique
Gabon: Communiqué final du Conseil des ministres du 17 janvier 2025
Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Général de Brigade, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni ce vendredi 17 janvier 2025, à 11 heures précises, au Palais de la Présidence de la République.
Politique
Gabon: le 1er Conseil des ministres de l’année 2025 convoqué un dimanche
Deux semaines après le dernier, le Président de la Transition (PRT), Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a convoqué ce dimanche 05 janvier 2025 son premier Conseil des ministres de l’année. Après un long périple marqué par plusieurs étapes , l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-ntem pour terminer dans le Haut-Ogooué, ce 04 janvier, où il a tantôt communié avec les populations, tantôt inspecté des chantiers en cours quelle pourrait être la raison de cette réunion un dimanche ? Dimanche jour de repos, jour du seigneur mais pas de répis pour OLIGUI NGUEMA. Ce dernier, avec une actualité sociale et politique brûlante a certainement de bonnes raisons de convoquer en urgence un tel conclave le premier du genre depuis l’arrivée de la Transition qui se tiendra un après-midi.
Politique
2025 année de l’émergence au Gabon, où en est-on malgré l’éviction de l’émergent en Chef ?
La fièvre de l’émergence a gagné peu à peu l’Afrique subsaharienne dès le début des années 2000. Le terme employé pour définir ce qui serait la nouvelle trajectoire ces pays a remplacé le mot développement qui fait désormais complètement « has been ». Disons que si au XXe siècle, l’Afrique subsaharienne était censée se développer, au XXIe siècle, elle a le devoir d’émerger. A cette époque, sur 54 pays africains, 37 ont lancé un plan visant à devenir un émergent à moyen terme. Le Gabon n’étant pas en reste s’est lui aussi doté, en 2009, d’un « Plan Stratégique Gabon Émergent » (PSGE) 2025. Ce dernier, proposé par le Président Ali BONGO ONDIMBA, visait à diversifier l’économie gabonaise et à promouvoir des secteurs clés tels que l’industrie, les services et l’économie verte.
L’émergence signifie que des mutations socio-économiques profondes sont à l’œuvre. L’urbanisation est rapide et change les modes de vie. Une classe moyenne fait son apparition. Loin d’un révisionnisme fortuit, 16 ans après, nonobstant le passage du PSGE, au Plan d’accélération de la transformation (PAT), pour le Plan national de développement pour la transition (PNDT), paraît-il désuet aujourd’hui d’en parler ? Concernant toujours le PSGE, peut-on dire que l’objectif a été à minima atteint ? Si l’on s’en tient au fait, bien-sûr, que le putsch d’août 2023, qui a mis fin au magistère d’Ali BONGO ONDIMBA, a porté un coup de frein cette marche vers l’émergence dont la date butoire était fixée à l’an 2025.
Dans un prochain numéro, point par point, nous ferons un bilan de cet ambitieux projet qui a alimenté moult conversations, créé des courants politique. Si avec la transition nous avons une vague idée de là où nous allons, il serait tout aussi judicieux de regarder d’où l’on vient afin de ne pas répéter les mêmes erreurs.