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Société/Environnement

7 mois sans un sou, le personnel de MCCT Gabon est aux abois !

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MCCT Gabon, connu anciennement sous le nom de Necotrans, accuse des arriérés de paiement de salaire de ses employés, qui expriment aujourd’hui leur ras-le-bol, dans un contexte de redressement judiciaire de la société. Le 11 septembre écoulé (2019), ils ont observé un mouvement d’humeur.

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Décidément, le plein-emploi au Gabon s’apparente de plus en plus à une utopie, tant les cas de fermeture soudaine ou prévisible des sociétés se multiplient. Conséquence, ce sont de nombreux emplois qui sont supprimés et des familles qui se retrouvent sur la paille. MCCT Gabon fait parler d’elle depuis l’année dernière (2018), où elle a licencié 188 employés, selon “Le Moutouki”.

À l’heure actuelle, ce sont les employés de cette société qui accusent le coup de sept mois sans salaire. Pour ces derniers, la société profite de son redressement judiciaire pour agir en violation du Code du travail. Mercredi dernier, ils ont saisi la Confédération Syndicale Gabonaise (Cosyga) afin d’engager des discussions avec le gouvernement et la direction de l’entreprise.

C’est là, un énième cas de conflit entre les employés et les employeurs. Notre pays nous a démontré peu d’exemples de confrontations qui ont tourné en faveur du simple agent, souvent lésé au bénéfice des patrons influents. Sinon comment concevoir que des travailleurs soient dans l’incapacité de rentrer dans leur droit premier à savoir la perception de leurs salaires et ce, sur une longue période ? Comment ces pères et mères de famille vont joindre les deux bouts sans recevoir leur dû ?

L’Etat a le devoir de se saisir de ce dossier qui est loin d’être un cas isolé. Les sociétés sont aussi interpellées pour agir dans le respect du droit des travailleurs, aujourd’hui d’autant plus que ces temps de crise sociale ne permettent pas de trouver aisément un autre emploi.

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Société/Environnement

Des éléments de la GR accusés d’abus de pouvoir au village ZANG-NAME

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[D]ans la journée du mercredi 15  janvier 2025, aux environs de 11 heures, les ouvriers qui avaient pour mission de construire des toilettes modernes après avoir reçu la commande d’un fils du village, ZANG-NAME situé sur la route de Cocobeach dans la province de l’Estuaire, ont été surpris d’être interrompu par Sieur K D. Accompagné  de 2 éléments nouvellement recrue à la Garde républicaine (GR), ces derniers vont donner l’ordre aux maçons d’arrêter les travaux de construction d’un WC. En brandissant des menottes et menaçant de faire embarquer manu militari, comme si c’était des officiers de la police judiciaire.

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Naré par nos confrères de « 7 jours info », le propriétaire du terrain joins au téléphone depuis Libreville, va se rendre dans le  village. Il trouvera son grand frère devant, et fera le constat que son  WC n’est pas sur le terrain de la dame  Fatou et de son fils. Lequel n’étant plus présent lors de l’arrivée du propriétaire du dit terrain. Par mesure de compréhension, un des membres de la famille va essayer de faire comprendre à la dame que le fameux WC ne se trouve pas sur son terrain, et qu’il a toujours là et ce depuis l’époque du défunt Paul EKOUAGHE ESSONE. La mère ne va pas l’entendre de cette oreille  et va certainement informer son fils qui fera une descente avec 4 de ses collègues le jeudi 16 janvier 2025 à 14h cette fois ci avec 4 éléments.

Sans état d’âmes les agents de la Garde républicaine vont molester  les ouvriers, menacer, exercer du trafic d’influence tout en passant par la destruction des biens d’autrui. Cela ne suffisant pas qu’une convocation du chef de village a suivi. Le propriétaire du terrain va donc se rendre en urgence au  village  avec un agent du corps judiciaire pour constater  les faits mais, les mercenaires avaient déjà quitté les lieux.

Une situation qui remets en cause la tenue des  enquêtes  de moralité lors du recrutement  des agents. Les abus de pouvoirs des agents  de la GR n’est plus à souligner, car c’est un fait qui ne cesse d’être dénoncé. Quelles sont les mesures correctives que le président de la transition compte prendre face à des situations qui existe depuis des années ?

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Société/Environnement

Gabon: un apport de 10% exigé pour bénéficier d’une moto tricycle

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Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a reçu le 15 janvier courant au Palais Rénovation le collectif des Jeunes des quartiers sous-intégrés, communément appelés État Major Général des Mapanes.
Cette rencontre qui s’inscrit dans la continuité de l’action du Chef de l’État en faveur de la promotion de l’entreprenariat des jeunes a été l’occasion de sensibiliser ces derniers sur l’importance de l’autonomisation.

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Conscient des problèmes liés à la précarité dans ces quartiers, le Président de la République a annoncé la mise à disposition de 400 moto tricycles au bénéfice de ces jeunes, notamment des mototricycles Bennés, mototricycles électriques et des trycicles moto bâche.

Lesdits véhicules seront accessibles via un recensement des jeunes volontaires issus des différents quartiers de la capitale à l’instar de l’opération 1 jeune 1 taxi lancée en septembre dernier. Pour acquérir ces véhicules, d’une valeur allant de 1 à 3 millions de FCFA, les bénéficiaires devront apporter un dépôt initial de 10 % auprès de la Banque pour le Commerce et l’Entrepreneuriat du Gabon, qui aura la gestion de différentes modalités de remboursement adaptées aux bénéficiaires.

Tout en sensibilisant sur le fléau grandissant de la consommation des drogues, notamment les dangers liés à celle-ci, le Chef de l’État a rappelé que des sanctions Sévères seront appliquées aux récidivistes. Exprimant leur gratitude au Chef de l’État pour cette initiative les jeunes du collectif ont promis de faire bon usage de ces véhicules afin de contribuer au développement inclusif et durable du pays.

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Société/Environnement

“J’ai un nom !”, le plaidoyer maladroit de Christine Audrey CHAMBRIER qui relève un “Gabon des uns et des autres “

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Se pointer sur le service public, à une heure de grande écoute, clamer son innocence, comme dans un tribunal, puis  flanquer à la face de ses compatriotes qu’on valerait mieux qu’eux, parce qu’héritière d’un “nom”, donc élue de Dieu, il faut avoir une sacrée paire d’ovaires. C’est bien à cet exercice inédit auquel s’est prêtée, ce 05 janvier 2025,  gente dame Christine Audrey CHAMBRIER, ancienne Directrice générale de  la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs). Un instant de grand malaise, qui nonobstant un accoutrement sobre, tenue pagne,  absence de boucles et de makeup n’ont pu faire oublier à ses concitoyens quelle ne partage pas leur itinéraire social.

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Audacieux , dans un pays gardé captif, pendant plus d’un demi-siècle, par une famille et ses affidés qui n’ont eu pour seule compétence que leur ingéniosité à siphonner les caisses d’un État dont 39,2 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, avec un taux de chômage estimé à 30 % comme dirait l’autre bagnard, «quelle indignité ! Nous sommes sur le service public ». Car tout compte fait, malgré cette fracture sociale perceptible, cette disparité sociale évidente, loin d’un doigt d’honneur adressé à ce Gabon périphérique, il serait judicieux, à l’ère du renouveau, de ne pas ouvrir la porte du vivre-ensemble avec une clef d’étranglement. «On a trop souffert !»

Avec une plaidoirie plus proche de celle de Jérôme CAHUZAC, ancien ministre français du Budget, que de…

Act 2 à suivre …

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