Politique
Partielles 2019/ 2nd tour: à la découverte de Gladys MOULENGUI porte flambeau de la « provincialiasation » à Mimongo

Jusque-là inconnue, Gladys MOULENGUI vient de réaliser une percée en politique digne d’une succès story à l’Américaine. Arrivée en tête avec 43,86% de voix, devant le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), 34,04% et celui du Rassemblement héritage et modernité (R.H.M.), 16.28 %, dans le département de l’Ogoulou, 1er siège de la Commune de Mimongo. Son plébiscite dans le cadre du 1er tour de ces législatives partielles version 2019, qui se déroulent du 10 au 26 août de l’année en cours, n’aura été que le résultat des démonstrations des bienfaits de la « provincialiasation », mises en exergue par le Parti social démocrate (PSD), dont elle est membre, et ses actions à forte déclinaison sociale, qu’elle mène régulièrement dans son Mimongo natal.
Première femme candidate aux législatives dans le 1er siège de ladite commune, cette mère de 2 enfants habituée à travailler dans le domaine financier, capitalise aujourd’hui autant les coeurs que les billets de banque. C’est donc avec la main sur le cœur que la candidate du PSD veut écrire l’histoire. Écrire l’histoire, mais à sa manière et faire la politique désormais «autrement».
En effet, bien de choses, expliquent le succès de celle que personne n’avait vu venir au soir du 10 août. Il faut noter que les conditions de vie archaïques des populations de cette contrée, laissées en rade de la société, et ce, avec d’éminentes personnalités politiques, explique largement ce ras-le-bol. D’ailleurs, l’unique pharmacie du coin et certaines réalisations sont à mettre au compte du leader du PSD, Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU.
«C’est un cri de cœur ! Quand on va à Mimongo, on a des larmes aux yeux, on se pose tellement de questions. Les populations en ont marre de ces politiques qui promettent sans jamais rien faire. L’hôpital et les dispensaires sont vides, il n’y a pas de médicaments, les populations meurent de petites fièvres. Récemment encore, le président du PSD a dû refaire le toit d’un jardin d’enfants, car les enfants sont restés deux ans sans aller à l’école imaginez-vous, alors qu’on a des cadres qui sont là depuis plusieurs décennies !», a t-elle indiqué.
Avant d’ajouter, «justement la « provincialiasation » que nous proposons au PSD, a le don de prévoir et corriger tous ses errements. Car telle que pensée par son concepteur, elle lui donne suffisamment de moyens pour mener un développement équilibré de l’ensemble des provinces du Gabon. Je pense que les habitants de l’Ogoulou l’ont compris, et ne veulent plus une province qui soit marginalisée au détriment de d’autres provinces», a-t-elle renchérit.
Mais expliqué ainsi, le succès de cette jeune dame, fille de militants du PSD, née à Grenoble, en France, et qui ne rentre en politique que récemment, vous paraîtra assez simpliste. Car en politique, même pour une croyante comme Gladys MOULENGUI, Dieu et la chance n’expliquent pas tout.
De toute façon, si elle existe (la chance), elle ne sourit qu’«aux esprits bien préparés», comme l’a martelé le scientifique français Louis PASTEUR. Gladys MOULENGUI, a pendant plusieurs années, su aménager sa monture sans envisager politiquement d’aller loin. Celle qui est par ailleurs présidente de l’association « Dironda » [en langue Sango: amour], raconte sa dévotion pour les siens.
«Je pense que le président du PSD est un visionnaire. Il a voulu rompre avec cette politique traditionnelle d’où le choix de ma modeste personne. Je n’ai en réalité jamais fait de politique au sens propre du terme, mais je suis naturellement porté vers le social», a-t-elle fait savoir.
Et d’ajouter, «J’ai été éprise d’amour pour les populations de Mimongo en voyant, au village Monémbo, pour la première fois des pygmés. L’un d’entre eux, une dame s’est approchée de moi, fatiguée, épuisée et m’a demandé de lui apporter des habits, des serviettes et du sucre. Car elle marchait de village en village pour travailler afin d’en avoir. A mon retour sur Libreville, je me suis mise à acheminer des produits de premières nécessités tout en alliant des cadres locaux et cela sans fin politique» a-t-elle conclu.
Depuis, cette tombeuse du PDG, enchaîne les actions sociales et ce pendant plusieurs années. A son actif, plusieurs ponts réfectionnés au bénéfice des populations qui le lui ont bien rendu d’ailleurs en tipoye lors du premier tour. C’est donc avec une humilité certaine et un flegme déstabilisant que Gladys MOULENGUI, qui était sur le départ pour Mimongo à l’issue de notre rencontre, s’est dit prête à affronter le second tour avec sérénité.
Politique
Gabon: Communiqué final du Conseil des Ministres du 30 Mai 2025

Ce jeudi 30 mai, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la République, a présidé le second conseil des ministres depuis son élection à la tête du pays. Vox populi 241 vous livre in-extenso, le communiqué final de cette table ronde.
Politique
Différent frontalier entre le Gabon & la Guinée Équatoriale: « L’heure n’est pas aux déclarations précipitées ni aux réactions passionnelles » dixit OLIGUI NGUEMA

La Cour Internationale de Justice à rendu son verdict sur la souveraineté de l’île Mbanié, Cocotier et Conga ce mardi 19 Mai 2025. Au sortir de la décision de cette haute instance juridique internationale, la Guinée Équatoriale l’a emporté sur le Gabon. Cette nouvelle attristante a fait intervenir l’opinion, qui ne cesse de se plaindre, étant donné que sur le plan géographique, ces îlots sont plus proches du territoire Gabonais qu’Équato guinéen. À cet effet, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a, 3 jours plus tard, via son compte Facebook, attiré l’attention de la population en leur appelant à faire preuve de retenue et de sagesse. Déclaration que vous trouverez in extenso.
« Suite au verdict rendu le 19 mai 2025 par la Cour Internationale de Justice concernant le différend territorial qui oppose notre pays à la République sœur de Guinée Équatoriale, au sujet des îles Mbanié, Cocotiers et Conga, L’heure n’est pas aux déclarations précipitées ni aux réactions passionnelles.
Nous attendons actuellement le retour de nos deux vaillants experts gabonais qui ont participé aux délibérations et qui suivent ce dossier depuis près de 20 ans. Un compte rendu exhaustif sera présenté aux deux chambres du Parlement ainsi qu’au gouvernement, dans une démarche de transparence totale que notre administration s’est engagée à maintenir. Je vous demande, en attendant, de faire preuve de retenue et de sagesse.
Tout sera mis en œuvre pour préserver la paix dans notre région et défendre les intérêts de notre nation. Nous privilégierons toujours le dialogue et la concertation avec nos voisins équato-guinéens avec qui nous partageons des liens historiques et fraternels».
Politique
Prestation de serment &1er Conseil des ministres OLIGUI NGUEMA jette les bases de la 5e République

Pressé, pragmatique et efficace, c’est ainsi qu’on pourrait définir les premiers pas de l’ancien Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON) à la Présidence de la République. Après sa prestation de serment le 3 mai 2025, la formation du 1er gouvernement de la 5e République, resserré de 31 membres, qui jusqu’à lors fait couler beaucoup d’encre, voilà qu’il a dirigé, en sa qualité de chef du gouvernement, son premier Conseil des ministres. Et ce dernier est plein de surprises. Si nous vous le laissons découvrir on peut toutefois se demander ce qu’OLIGUI NGUEMA nous réserve les prochains jours.