Politique
Législatives partielles 2019: quand la NAR remet au goût du jour le contentieux électoral de 2016

La Nouvelle Alliance Républicaine (NAR), parti membre de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), autour de Jean PING, tout comme ses membres n’a certainement pas pris part aux législatives partielles qui courent jusqu’au 26 août 2019. En observateur averti de la vie politique gabonaise, elle s’est toutefois permis de donner son avis sur la question. Ainsi, dans un communiqué arrivé à notre rédaction ce 19 août, soit 2 jours après les premiers résultats donnés par le Centre gabonais des élections (CGE), le président du NAR, Aimé Claude NZAMBA, sous fond de la palabre électorale de 2016, a pointé du doigt ce qu’il considère comme «les incohérences» de l’actuel scrutin électoral de 2019. Lecture intégrale du communiqué ci-dessous.
«La Nouvelle Alliance Républicaine, parti politique membre de la Coalition pour la nouvelle République(CNR), autour du président Jean PING, prend acte une fois de plus et une fois de trop, de la mauvaise foi des membres de la Cour constitutionnelle partant du président de l’institution.
Mesdames et Messieurs,
Le 27 août 2016, le peuple gabonais a été appelé à se prononcer sur l’homme qui devrait présider aux destinées de la nation pour les 7 prochaines années :
Ceci dit, son choix a été porté sur la personne de Monsieur Jean PING qui a été plébiscité avec un pourcentage de plus 65% de suffrages !
Le 31 août 2016, la Cour constitutionnelle va annuler 21 bureaux de vote, soit 105 000 gabonais privés de leur droit constitutionnel, dans le 2e arrondissement de la commune de Libreville en application de la loi selon le bon vouloir de la présidente de la Cour constitutionnelle.
L’Article 3 de la Constitution Gabonaise, (Loi n° 047/2010 du 12 janvier 2011, stipule pourtant que :
«La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce directement, par le référendum ou par l’élection, selon le principe de la démocratie pluraliste».
Mesdames et Messieurs,
Du 6 au 27 octobre 2018, les gabonais ont été appelés à renouveler la 2e chambre du Parlement. Après proclamation et examen du contentieux électoral, la Cour va invalider les résultats 8 localités, contraignant ainsi les électeurs de ces circonscriptions électorales à répartir aux urnes du 10 au 24 août 2019.
En application de l’Article 127 (Loi N°10/98 du 10 juillet 1998), du code électoral qui stipule : « En cas d’annulation de tout ou une partie des élections, le collège des électeurs est convoqué dans les deux mois qui suivent la date de la décision d’annulation ».
A cet effet, nous tenons à féliciter, pour ce cas inédit, les membres de la Cour constitutionnelle pour le respect et l’application des textes en vigueur en
République Gabonaise.
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
Ici est le lieu de s’interroger sur les raisons pour lesquelles la Cour constitutionnelle fait une lecture des textes à géométrie variable !
La Cour constitutionnelle, aurait-elle volontairement refusé de lire et dire le droit en 2016 pour l’appliquer en 2019 ?
Le peuple gabonais aimerait savoir quelle est la loi qui a été appliqué par la Cour constitutionnelle justifiant l’annulation des 21 bureaux de vote dans le 2e arrondissement de la commune de Libreville en 2016?
Chers compatriotes,
Face à cet énième cas d’iniquité, comment peut-on se fier aux institutions de la République surtout lorsqu’elles sont aux mains des personnes peu soucieuses du devenir de la nation?
Une fois de plus, c’est en effet une fois de trop que le peuple se voit dépossédé de sa liberté et de sa souveraineté.
Ici est le lieu d’interpeller les dignes fils du Gabon, que faisons-nous de notre pays ?
Avons-nous un autre pays de rechange ?
La Nouvelle Alliance Républicaine invite le peuple gabonais à rester vigilant et mobilisé.
Que Dieu bénisse le Gabon».
Libreville le 19 août 2019
Aimé Claude NZAMBA
Politique
Gabon /Défense et Sécurité: le Chef de l’État prend part à l’exercice tactique “UKAL DIMBU 2025”

Plaine Ayémé, 25 juin 2025 – Le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement et Chef Suprême des Forces de Défense et de Sécurité, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a pris part ce mercredi à l’exercice tactique en terrain libre intitulé “UKAL DIMBU 2025”, organisé par l’État-Major Général des Forces Armées (EMGFA).

Placée sous le signe de la préparation opérationnelle, cette manœuvre militaire de grande envergure vise à renforcer la capacité de réaction des unités face à diverses menaces, dans un contexte de simulation de crise. L’objectif est clair : évaluer, en conditions réelles, la coordination interarmées, les compétences techniques ainsi que les aptitudes tactiques des forces engagées.
En présence des plus hauts responsables militaires du pays, le Chef de l’État a pu constater le haut niveau de préparation des troupes, aussi bien au sein des unités de manœuvre que dans les unités de soutien logistique et médical. Cet exercice a également permis d’apprécier l’efficacité des centres de commandement dans la conduite d’opérations militaires complexes, dans un esprit de discipline, de rigueur et de cohésion.
L’opération “UKAL DIMBU 2025” s’inscrit dans la continuité de l’exercice de poste de commandement (CPX) organisé du 14 au 17 février dernier au sein de l’EMGFA. Elle constitue une étape clé dans une série d’entraînements ciblés, destinés à renforcer les dispositifs nationaux de prévention et de lutte contre la piraterie maritime, mais aussi contre d’autres formes de menaces asymétriques.
Les manœuvres militaires se poursuivront les 26 et 27 juin dans la zone stratégique de la Baie de la Mondah – Cocobeach. Elles mettront en œuvre des actions coordonnées de la Marine Nationale, ainsi que des opérations spécifiques de gestion des populations déplacées, en collaboration avec la Gendarmerie nationale et les services de Santé militaire.
À travers cet exercice, les Forces de Défense et de Sécurité réaffirment leur engagement pour la protection de l’intégrité territoriale, la défense des populations et la stabilité du pays. L’exercice “UKAL DIMBU” traduit la volonté des plus hautes autorités de construire une armée forte, professionnelle et aguerrie, capable de faire face aux enjeux contemporains de sécurité nationale et régionale.
Politique
Infrastructures, télécommunications & projets agricoles, OLIGUI NGUEMA fait le tour

Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a accordé ce 17 juin 2025, une audience à Monsieur Envar SAYAN, Directeur Général du Groupe Summa Construction. Cette rencontre a été l’occasion de faire un point d’étape sur les projets en cours menés par le groupe à travers le pays. Parmi les principales réalisations figurent les villas présidentielles, le Zoo et le Centre des Congrès de la cité de la Démocratie, des infrastructures stratégiques destinées à revaloriser l’image et l’attractivité de ce site emblématique.
À ce jour, le taux d’exécution global des travaux est estimé à 45 %, selon les indications du Directeur Général. Saluant les avancées enregistrées, le Chef de l’État a exprimé sa volonté de renforcer davantage cette coopération. Il a notamment évoqué la possibilité d’étendre le partenariat à d’autres projets, tels que la construction d’un hôtel au bord de mer baptisé Corniche, ainsi que d’une future cité administrative visant à regrouper les services centraux de l’État.
Par ailleurs, le Président de la République a également accordé une audience conjointe à Monsieur Didier PAGNOUX, Président Directeur Général de la société KATIM-EDGE, spécialisée dans les télécommunications sécurisées, et Shimon Dadon, Directeur de Infrabox Apollo.
Présent dans plusieurs pays et fort de plus de 14 000 employés, le groupe KATIM-EDGE dispose d’une expertise reconnue et d’une solidité financière qui en font un acteur de référence dans son domaine.
La possibilité d’un partenariat stratégique en faveur de l’inclusion numérique au Gabon a ainsi été au centre des discussions. Le projet présenté prévoit la mise en place d’un réseau intégré et sécurisé qui permettrait aux populations d’accéder aux services digitaux essentiels, tels que la délivrance de permis de conduire, de cartes d’identité et de visas. Ce dispositif inclurait également le déploiement d’un réseau 5G à l’échelle nationale, afin de garantir un accès équitable et sécurisé à Internet et aux services numériques.
Avec monsieur Shimon DADON, responsable de la société Infrabox Apollo, spécialisée dans le traitement des eaux usées, l’énergie et l’agro-industrie, les échanges ont porté essentiellement sur la mise en œuvre des projets agricoles au sein des forces armées, en vue de renforcer leur autonomie alimentaire,et de valoriser les productions excédentaires, dans une perspective de souveraineté économique.
Politique
OLIGUI NGUEMA lance les travaux de la CND

Le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a présidé ce jour le lancement des travaux de la première session de la Commission Nationale de la Décentralisation (CND), conformément à l’annonce faite lors du Conseil des ministres du 4 juin dernier.

Ouvrant les travaux en sa qualité de Président de ladite Commission, le Chef de l’État a rappelé que la mise en place de cette instance stratégique vise à responsabiliser les autorités locales afin de mieux encadrer les populations et répondre efficacement à leurs besoins, soulignant que ces collectivités locales constituent le cadre institutionnel privilégié de la participation citoyenne à la vie de la Nation.
Pour le Président de la République, cet engagement, inscrit dans le sixième pilier de son projet de société, ne saurait se limiter à des considérations juridiques ou théoriques. Il s’agit de bâtir un cadre légal adapté, garantissant un transfert effectif des compétences et des ressources vers les collectivités locales.
Tenue en présence des membres du Gouvernement, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des représentants des collectivités locales, cette session marque une étape décisive dans la mise en œuvre concrète du processus de décentralisation au Gabon.
Organe institué par la loi organique n°001/2014 du 15 juin 2015 relative à la Décentralisation, la Commission Nationale de la Décentralisation, placée sous l’autorité du Chef du Gouvernement, est chargée de proposer des mesures concrètes de mise en œuvre de la politique nationale de décentralisation, sur la base des travaux du Comité Technique.
La session inaugurale de la CND fait suite aux réunions préparatoires tenues en février et mars derniers. En effet, elle a permis d’examiner les propositions de transfert de compétences formulées par le Comité Technique et d’adopter le Plan National de Transfert des Compétences de l’État aux Collectivités Locales, véritable feuille de route pour l’opérationnalisation de la décentralisation.
Dans son adresse d’ouverture, le Chef de l’État a déclaré: « j’attends au terme de ces travaux, que nous puissions adopter des mesures pertinentes qui déboucheront sur le transfert des compétences et des moyens de l’État dans sa première phase.»
À travers cette démarche, le Chef de l’État réaffirme sa volonté de faire de la décentralisation un levier de gouvernance locale, de développement territorial équilibré.