Société/Environnement
Gabon / Grève des enseignants de l’ENS : Louis Gaston MAYILA, en médiateur face aux représentants enseignants
Ce mercredi 14 Août 2019, à Libreville Maître Louis Gaston MAYILA a reçu à son cabinet, les représentants du collectifs des enseignants en situation de présalaires de l’École Normale Supérieure (ENS), emmenés par leur porte-parole Osward NDEMEZO’O NTOUGHOU. Ensemble, ils ont échangé sur leurs revendications, notamment leurs situations administratives stagnantes depuis 2016.
Ancien ministre de l’Education nationale, Louis Gaston MAYILA s’ est rapproché des enseignants, en grève depuis le 7 janvier 2019, dans le but d’établir un dialogue avec ces derniers. Ni de la majorité, encore moins de l’opposition, l’ancien ministre a souhaité avant tout, faire l’état des lieux, afin de d’apporter sa contribution quant à la résolution de cette situation, exhortant par la même occasion les enseignants à davantage de patience et de tolérance.
«Je passais devant mon ancien ministère, à l’Éducation nationale, quand j’ai vu l’ attroupement, je me suis dit qu’il s’y passait quelque chose et j’ai voulu comprendre. J’ai tout de suite appelé ceux qui sont aux commandes du pays, et je viens de comprendre dans une mesure de satisfaction, le travail abattu par le Gouvernement et la patience dont ont fait montre ces enseignants. Et j’ai été heureux de constater qu’eux-mêmes reconnaissent les efforts qui ont déjà été faits», s’est exprimé Maître MAYILA.
C’est donc un échange fructueux et responsable qu’ont tenu l’homme de droit, avec ses invités du jour. Ces derniers se sont d’ailleurs montrés reconnaissants de la qualité d’écoute et de conseils, de Louis Gaston MAYILA, dont ils ont sollicité la médiation auprès du Gouvernement.
« Je tiens à remercier l’initiative de monsieur Louis Gaston MAYILA qui nous a envoyé l’invitation pour s’approprier les difficultés des compatriotes enseignants que nous sommes », a déclaré le porte-parole du collectif. Avant d’ajouter, «Nous sommes en présalaire depuis l’année 2016. Pourtant, nous remplissons notre devoir, qui est d’éduquer nos jeunes compatriotes. Nous savons que l’état a la charge de rémunérer les agents publics, mais notre situation peine à trouver une solution, malgré de nombreux courriers», a t-il conclu.
Louis Gaston MAYILA, en sa qualité de médiateur, a assuré qu’il en toucherait quelques mots aux membres du Gouvernement. Notamment au ministre de l’Éducation nationale et au Premier ministre s’il en avait l’opportunité.
Société/Environnement
Des éléments de la GR accusés d’abus de pouvoir au village ZANG-NAME
[D]ans la journée du mercredi 15 janvier 2025, aux environs de 11 heures, les ouvriers qui avaient pour mission de construire des toilettes modernes après avoir reçu la commande d’un fils du village, ZANG-NAME situé sur la route de Cocobeach dans la province de l’Estuaire, ont été surpris d’être interrompu par Sieur K D. Accompagné de 2 éléments nouvellement recrue à la Garde républicaine (GR), ces derniers vont donner l’ordre aux maçons d’arrêter les travaux de construction d’un WC. En brandissant des menottes et menaçant de faire embarquer manu militari, comme si c’était des officiers de la police judiciaire.
Naré par nos confrères de « 7 jours info », le propriétaire du terrain joins au téléphone depuis Libreville, va se rendre dans le village. Il trouvera son grand frère devant, et fera le constat que son WC n’est pas sur le terrain de la dame Fatou et de son fils. Lequel n’étant plus présent lors de l’arrivée du propriétaire du dit terrain. Par mesure de compréhension, un des membres de la famille va essayer de faire comprendre à la dame que le fameux WC ne se trouve pas sur son terrain, et qu’il a toujours là et ce depuis l’époque du défunt Paul EKOUAGHE ESSONE. La mère ne va pas l’entendre de cette oreille et va certainement informer son fils qui fera une descente avec 4 de ses collègues le jeudi 16 janvier 2025 à 14h cette fois ci avec 4 éléments.
Sans état d’âmes les agents de la Garde républicaine vont molester les ouvriers, menacer, exercer du trafic d’influence tout en passant par la destruction des biens d’autrui. Cela ne suffisant pas qu’une convocation du chef de village a suivi. Le propriétaire du terrain va donc se rendre en urgence au village avec un agent du corps judiciaire pour constater les faits mais, les mercenaires avaient déjà quitté les lieux.
Une situation qui remets en cause la tenue des enquêtes de moralité lors du recrutement des agents. Les abus de pouvoirs des agents de la GR n’est plus à souligner, car c’est un fait qui ne cesse d’être dénoncé. Quelles sont les mesures correctives que le président de la transition compte prendre face à des situations qui existe depuis des années ?
Société/Environnement
Gabon: un apport de 10% exigé pour bénéficier d’une moto tricycle
Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a reçu le 15 janvier courant au Palais Rénovation le collectif des Jeunes des quartiers sous-intégrés, communément appelés État Major Général des Mapanes.
Cette rencontre qui s’inscrit dans la continuité de l’action du Chef de l’État en faveur de la promotion de l’entreprenariat des jeunes a été l’occasion de sensibiliser ces derniers sur l’importance de l’autonomisation.
Conscient des problèmes liés à la précarité dans ces quartiers, le Président de la République a annoncé la mise à disposition de 400 moto tricycles au bénéfice de ces jeunes, notamment des mototricycles Bennés, mototricycles électriques et des trycicles moto bâche.
Lesdits véhicules seront accessibles via un recensement des jeunes volontaires issus des différents quartiers de la capitale à l’instar de l’opération 1 jeune 1 taxi lancée en septembre dernier. Pour acquérir ces véhicules, d’une valeur allant de 1 à 3 millions de FCFA, les bénéficiaires devront apporter un dépôt initial de 10 % auprès de la Banque pour le Commerce et l’Entrepreneuriat du Gabon, qui aura la gestion de différentes modalités de remboursement adaptées aux bénéficiaires.
Tout en sensibilisant sur le fléau grandissant de la consommation des drogues, notamment les dangers liés à celle-ci, le Chef de l’État a rappelé que des sanctions Sévères seront appliquées aux récidivistes. Exprimant leur gratitude au Chef de l’État pour cette initiative les jeunes du collectif ont promis de faire bon usage de ces véhicules afin de contribuer au développement inclusif et durable du pays.
Société/Environnement
“J’ai un nom !”, le plaidoyer maladroit de Christine Audrey CHAMBRIER qui relève un “Gabon des uns et des autres “
Se pointer sur le service public, à une heure de grande écoute, clamer son innocence, comme dans un tribunal, puis flanquer à la face de ses compatriotes qu’on valerait mieux qu’eux, parce qu’héritière d’un “nom”, donc élue de Dieu, il faut avoir une sacrée paire d’ovaires. C’est bien à cet exercice inédit auquel s’est prêtée, ce 05 janvier 2025, gente dame Christine Audrey CHAMBRIER, ancienne Directrice générale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs). Un instant de grand malaise, qui nonobstant un accoutrement sobre, tenue pagne, absence de boucles et de makeup n’ont pu faire oublier à ses concitoyens quelle ne partage pas leur itinéraire social.
Audacieux , dans un pays gardé captif, pendant plus d’un demi-siècle, par une famille et ses affidés qui n’ont eu pour seule compétence que leur ingéniosité à siphonner les caisses d’un État dont 39,2 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, avec un taux de chômage estimé à 30 % comme dirait l’autre bagnard, «quelle indignité ! Nous sommes sur le service public ». Car tout compte fait, malgré cette fracture sociale perceptible, cette disparité sociale évidente, loin d’un doigt d’honneur adressé à ce Gabon périphérique, il serait judicieux, à l’ère du renouveau, de ne pas ouvrir la porte du vivre-ensemble avec une clef d’étranglement. «On a trop souffert !»
Avec une plaidoirie plus proche de celle de Jérôme CAHUZAC, ancien ministre français du Budget, que de…
Act 2 à suivre …