Société/Environnement
Les 5,7 milliards de Fcfa que l’Etat a reversé à Averda, «était une avance sur les 24 milliards dus et non un paiement de facture mensuelle», dixit Joseph MINKO OLENGA

Depuis sa décision de suspendre ses activités de collecte des ordures, le 05 août 2019, la société Averda Gabon s’est attirée les foudres des autorités dont le Haut-commissaire à l’environnement et au cadre de vie (HCECV), Yannick ONGONWOU SONNET, qui la trouve inopportune compte tenu de l’accord qui aurait été trouvé il y a peu de temps entre cette dernière et l’Etat gabonais. Contacté par notre rédaction, le Directeur général adjoint d’Averda, Joseph MINKO OLENGA , s’est exprimé battant ainsi en brèche tour à tour les « Fake News » sur relayées par les détracteurs de l’entreprise.
Ordures ménagères qui s’entassent actuellement dans plusieurs quartiers de la capitale
Des ordures ménagères comme s’il en pleuvait. En effet, il est fort déplorable de constater qu’en moins d’une semaine de la célébration des festivités marquant le 59e anniversaire de l’indépendance du Gabon, des tas d’ordures ornent plusieurs rues de la ville tel un édifice touristique. Alors que la collecte et le ramassage des ordures à Libreville restent suspendus, les critiques virulentes à l’égard de la société qui en a la charge, Averda, fusent de toute part. Certains voient dans cette décision, un témoignage de la mauvaise foi d’Averda. En effet, des sources autorisées, parmi lesquelles le HCECV Yannick SONNET, indiquent qu’une enveloppe de près de 6 milliards de Fcfa aurait été versée à celle-ci il y environ trois mois. Comme quoi, les préoccupations pressantes de la société auraient été entendues par les autorités.
le HCECV Yannick SONNET au micro de nos confrères de l’Union la semaine dernière
Vrai et faux !.. affirme Joseph OLENGA MINKO. Selon le responsable, il est vrai qu’une somme d’argent non-négligeable a été perçue par la société, mais le montant réel était de 5,7 milliards de Fcfa. De plus, il soutient que les règles d’orthodoxie financière ont obligé sa société à payer 3,2 milliards de Fcfa au titre de taxes, cotisations sociales (CNSS, CNAMGS, ndlr), salaires, remboursements de dettes auprès des banques, paiements à des fournisseurs, etc. Donc plus de la moitié de la somme initiale a été engloutie !
Par ailleurs, le DGA d’Averda Gabon nous a affirmé que la somme payée par l’Etat gabonais constituait « une avance sur la dette (24 milliards de Fcfa, ndlr) et non un paiement de facture mensuelle qui permette de pérenniser la poursuite des opérations de collecte et de propreté. C’est une confusion ! » D’autre part, il nous a confié que le Directeur de Cabinet du Président, Brice LACCRUCHE ALIHANGA a «promis le paiement mensuel de 700 millions de Fcfa pour la poursuite des opérations d’Averda, mais la somme convenue n’a jamais été payée, ce qui a mis la société face à l’obligation de suspendre ses opérations».
D’ailleurs, le responsable d’Averda a rappelé qu’un préavis avait été envoyé auprès des autorités compétentes, y compris au DC du Président de la République. La décision de suspendre les activités n’était donc pas un acte unilatéral, mais fait seulement suite à la sourde oreille opposée aux avertissements de la société.
Une version des faits corroboré quelques jours avant par Nicolas ACHKAR, Directeur international du développement d’Averda.
«En juin dernier, nous avons été payés de 5,8 milliards de Fcfa. Et, nous avons reversé aux titres des redevances, 4 milliards de Fcfa à l’Etat», a-t-il indiqué dans une interview accordée à la rédaction de Vox Populi (Vxp 241) le 07 août dernier.
Société/Environnement
Gabon: Patricia Lydie MOUELE trace la voie vers une communication présidentielle renforcée

Après sa nomination comme Conseiller spéciale du Président de la République, chargée du département Communication, Patricia Lydie MOUELE s’est illustrée ce mardi 20 Mai 2025, à la faveur d’un petit déjeuner avec la presse nationale et internationale. À cet effet, la nouvelle patronne de la communication présidentielle a posé les bases sur le thème de cette aventure sur le thème « ère de dialogue renouvelé », entre la Présidence et les médias. Une procédure qui vise à placer davantage la presse au cœur du processus démocratique.
À l’occasion de cette échange, la Conseillère spéciale auprès du Président de la République, a profité de partager sa vision, une communication institutionnelle modernisée, fondée sur la transparence, le respect mutuel et la collaboration durable. Journaliste de formation, elle a salué l’engagement des journalistes, qu’elle considère comme des acteurs essentiels de la démocratie au sein de notre pays.
« Vous avez une mission essentielle dans une démocratie comme la nôtre» a déclaré la CS.
Consciente de l’importance d’une relation cohérente entre la Présidence de la République et la presse nationale et internationale, elle a exprimé sa volonté de promouvoir une communication plus directe, plus ouverte et plus structurée. De plus, elle a présenté les grandes lignes de sa stratégie telles que, faciliter l’accès à l’information institutionnelle, multiplier les échanges avec les journalistes, et promouvoir un traitement créatif et rigoureux de l’actualité présidentielle.
En outre, elle a annoncé la tenue prochaine d’une conférence de presse, destinée à approfondir les discussions sur les grandes questions nationales et internationales, d’ailleurs prévue dans les prochains jours. À l’occasion de cette rencontre, la Présidence de la République gabonaise planifie les contours d’un nouveau pacte communicationnel, en misant sur plus d’écoute, plus de transparence, et une volonté d’adapter l’institution présidentielle aux exigences d’une nouvelle République en pleine mutation. Cette dynamique entend incarner avec ambitions, une communication plus performante entre les médias et Cette haute institution.
Faits Divers
Port Gentil: des substances illicites aux télévisions, Lud Vignon MOUNZÉO en route pour une 2e prison

Jeune Gabonais âgé d’une vingtaine d’années au nom de Lud Vignon MOUNZÉO (LVM) , à été surpris en flagrant délit, il y a quelques semaines, dans le quartier Côte d’Azur, situé dans le 2e arrondissement de la capitale économique. À cet effet, alors qu’il rendait une visite de courtoisie à sa tante dans la zone appelé fort de l’eau, LVM à remarqué une maison dénuée de résident. Incité par un esprit de vol, ce dernier a commis un acte condamnable par le code pénal.
En effet, après avoir constaté que la maison était totalement vide, le présumé voleur a décidé de s’infiltrer afin de mettre la main sur tout article de valeur, « j’ai pris le premier écran que j’ai vu, puis le deuxième également. Je les ai posés sur ma tête et je suis parti avec. Je les revendais en ligne au prix du magasin, et les gens achetaient », a reconnu les faits au micro de nos confrères de “Gabon actu”.
Son arrestation par les forces de l’ordre s’est faite grâce à l’étroite collaboration d’un frère du suspect résidant dans le même quartier. En l’attirant dans un bistrot pour partager un verre de bière, Lud Vignon MOUNZÉO n’avait aucune idée que ses poignets allaient bientôt être serrés de menotte, « C’est un grand-frère du quartier qui a organisé ma capture. Il m’a invité à boire une bière et c’est là qu’on m’a appréhendé. Oui, je reconnais mes actes », a déclaré LVM.
À titre de rappel, il y a trois ans, ce jeune homme avait déjà été emprisonné au centre pénitentiaire de Port Gentil pour détention de substances illicites. Inscrit dans les registres des services de renseignement comme récidiviste, ce dernier n’en est pas à sa première infraction.
Il a été placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt du Château en attendant son jugement, une fois de plus nous tenons à féliciter le travail acharné des forces de police nationale au sein de cette partie de pays, car cette arrestation mettra en alerte d’autres individus ayant pour passion pour le vol.
Société/Environnement
57e conférence annuelle du RHF: une clôture sur fond d’engagement

Les réflexions entamées le 14 mai 2025, à l’occasion de la 57e conférence annuelle réseau Habitat et Francophonie (RHF) a porté ses fruits. Une conclusion mémorable, qui regroupe d’importantes décisions. Création de nouvelles alliances, renforcement de réseaux de coopération ou encore la formulation de nombreuses recommandations, mais par dessus tout, la signature d’un protocole d’accord historique ont été les temps forts de cette 2e journée.

En effet, reconnu comme une «urgence»et un «impératif social», l’accès à des logements abordables devrait bientot connaître une issue favorable. Et pour cause, les délégations venues de l’ensemble de l’espace francophone ont planché sur les solutions concrètes pour améliorer l’accès à un logement abordable, à travers le thème central : « Booster le financement du logement abordable ».
Comme un jalon lancé pour donner le ton de la lutte qui se prepare, la signature d’un protocole d’accord entre la fédération des promoteurs immobiliers de l’Afrique Centrale (FPIAC) et celle de l’Afrique de l’Ouest (FPIAO). Cet engagement concretise une nouvelle ère de coopération entre les deux régions, avec pour objectif de mutualiser les expertises, faciliter la mobilité des opérateurs, partager les bonnes pratiques et initier des projets communs de grande envergure.
Satisfait de l’aboutissement de cette journée, Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la société nationale immobilière (SNI), par ailleurs président du RHF, «nos efforts doivent se poursuivre bien au-delà de cette conférence». De plus, au regard de la pression foncière emmenée par une urbanisation rapide, «le logement abordable doit être considéré comme un levier économique structurant, un stabilisateur social et accélérateur de croissance».
En attendant de transformer les idées partagées à Libreville en actions concrètes sur le terrain, au service d’un habitat digne, durable et accessible pour tous, «le gouvernement s’engage à tirer profit des conclusions de cette conférence pour renforcer sa stratégie nationale de l’habitat notamment en faveur du plus grand nombre», a assuré le ministre de l’Habitat, Ludovic MEGNE NDONG. Mais d’ores et déjà, le rendez-vous est fixé pour la 58è édition qui se tiendra au Maroc en Mai 2026.