Culture
Annie-Flore BATCHIELELLILYS : se réjouit du « retour aux sources » de Samuel Leroy JACKSON
Interrogée en marge du Festival gaboma de Jazz – Rock organisé du 1er au 3 août 2019, sur la démarche de l’acteur américain Samuel Leroy JACKSON, de renouer avec ses racines, l’artiste gabonaise Annie Flore BATCHIELLILYS s’est dit plutôt heureuse pour ce dernier, qui retrouve après tant d’années une partie de l’histoire de sa vie.
Depuis son arrivée au Gabon le 23 juillet 2019, l’interprète de John SHAFT a suscité une grande attention. Lui qui a découvert ses origines Benga il y a quelques années maintenant, a réalisé un véritable road trip à la découverte de son histoire. Ainsi, après une visite au parc de la Loango et une rencontre avec le roi des Benga, entre autres, l’homme qui en passe de devenir l’ambassadeur du Gabon pour l’environnement, a reçu des mains du ministre des Affaires étrangères son passeport gabonais le 1er août dernier.
Pour Annie Flore BATCHIELLILYS, ce premier contact est d’autant plus important, qu’elle demeure attachée aux valeurs traditionnelles. Ce retour aux sources, lui inspire un besoin pour l’acteur de mieux appréhender l’avenir, maintenant qu’il connaît une part de son histoire. A t-elle déclaré au micro de Vox populi (Vxp241).
«En tant qu’être humain, il est important de pouvoir répondre à toutes les questions qui se posent à nous. Donc s’il avait des questions, et que son arrivée au Gabon, à su trouver des réponses à ses questions pour qu’il soit bien, dans sa vie et pour son histoire, je suis très contente pour lui. Pour le Gabon, aussi, c’est notre passé qui revient, pour mieux montrer du doigt le chemin de l’avenir», a-t-elle indiqué.
L’interprète de “Je t’invite”, ancrée dans les valeurs traditionnelles, est pour ainsi dire la mieux placée pour évaluer ce sentiment.
Un sentiment de satisfaction partagé également par l’acteur. Pour qui renouer avec ses origines Benga, et d’obtenir la citoyenneté gabonaise était une occasion rêvée. À cet effet, Samuel Leroy JACKSON a tenu à exprimé sa reconnaissance aux autorités autochtones et gouvernementales qui ont rendu cette démarche possible.
«Mon séjour au Gabon a été une démarche que j’ai entreprise pour retracer mes origines. Vous savez, chacun de nous, quelque part, a envie de savoir d’où il vient. Moi étant un être humain, je voulais savoir d’où je viens» a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter, «et quand je faisais des choses, je me suis rendu compte que ce que je faisais était génétiquement lié, au milieu de ma famille benga qui m’a bien accueilli ici. J’ai rencontré le roi qui ressemblait exactement à mon meilleur ami. Donc, mon séjour sur la terre de mes ancêtres était intéressant. C’est une expérience enrichissante pour moi».
Culture
La Conférence des auteurs: l’ambassade du Gabon ouvre ses portes aux passionnés de littérature africaine
Le 27 avril 2024, les amoureux de littérature et d’écriture africaine et afro caribéenne ont honoré à la conférence des Auteurs, qui s’est tenue à l’ambassade du Gabon en France. Cette première édition, organisée par l’association Ozouaki, a été particulièrement enrichissante.
Sur place, les participants ont pris part à des ateliers captivants, qui les a plongés dans la diversité de la littérature africaine. L’occasion pour ces amoureux du livre, d’échanger avec les professionnels de l’industrie littéraire, présents lors de cette rencontre.
Si ces retrouvailles ont été l’occasion de valoriser la richesse culturelle de l’Afrique subsaharienne et de mettre en lumière ses auteurs. Elle a également été le lieu pour les organisateurs de cet événement, d’adresser leur gratitude à l’ambassadeur du Gabon en France, Marie Edith TASSYLA DOUMBENENY d’avoir ouvert les portes de l’ambassade pour abriter cette rencontre exceptionnelle.
Musique
Gabon: Emma’a et Alzheimer
Défaut de communication, immaturité ou simplement manque de professionnalisme, l’artiste Emma’a a accumulé des “bourdes” qui lui ont valu les critiques des internautes gabonais. La joie partagée de son succès aura été de courte durée, car au lendemain de son récompense au primud, comme “meilleure artiste d’Afrique centrale ”, la jeune chanteuse, a pour ainsi dire “snobé” la communauté et le pays qui l’ont porté jusqu’à ses premiers succès.
Pour ainsi dire, invitée sur le plateau de la radio ivoirienne “Liferadio”, l’étudiante a été interrogée sur les raisons qui guident sa volonté de s’installer en Côte d’Ivoire. Simulant un accent ivoirien, a elle admis que, la musique, au Gabon, ne nourrit pas son homme. Selon elle, «le Gabon est recroquevillé sur lui-même au niveau musical (et tout). En vérité quand tį u es au Gabon, que tu commences à buy (avoir du succès) il faut vraiment sortir. C’est important, pour chercher des opportunités». Des opportunités qu’elle estime plus nombreuses en Côte d’Ivoire.
Pour les internautes et fans de l’artiste, ces mots sonnent comme un dédain, pour les gabonais qui ont soutenu jusqu’ici sa carrière, notamment sur les réseaux sociaux où ses titres étaient repris en boucle pour des “challenges”. Lui donnant ainsi «une visibilité énorme, parce que les gabonais ont mis “les organes” sur sa musique», rappelle un activiste déçu.
Le témoignage selon d’autres de l’ingratitude de l’artiste. Qui, non contente du soutien de ses compatriotes, «snobe», ceux là même qui la portent lors de ses sorties à l’international et lui apportent leurs votes lors des compétitions. «Ce ne sont pas les ivoiriens qui ont voté pour toi lors du Primud, ce sont les gabonais». Ce, sans compter les mots qu’elle a eu à l’endroit de son ex- producteur, celui qu’elle disait être «le père que Dieu m’a donné».
Pour rappel, à la méconnaissance de la jeune artiste, peut-être, le Gabon abrite des artistes de renom, des icônes, qui n’ont pas eu besoin de sortir pour “buy”. L’on côté encore à travers l’Afrique, Oliver NGOMA, Vickos Eckondo, Patience Dabany, Mackjoss, Shan’l la Kinda qui a été plusieurs fois primée à travers le continent. Pour ne citer que ceux-là.
Piquée par les réactions des internautes qui ne sont pas allés de main morte, Emma’a a tenté de rectifier le tir, en invitant ses concitoyens à la prendre «comme une petite soeur». Lors d’une autre émission radio, où elle a reconnu s’être «mal exprimée» et avoir été «mal comprise», la jeune femme a dit son amour pour son pays en exécutant quelques passages de l’hymne national, la Concorde.
Musique
Primud 2023: “on l’a eu”, Emma’a sacrée meilleure artiste d’Afrique centrale
Succédant à Shan’l “la kinda” sur le tableau des gabonais ayant remporté ce trophée, Emma’a a été honorée, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du prix de la meilleure artiste de l’Afrique centrale. Nominée à plusieurs reprises pour des prix de différents ordres, ce 19 novembre 2023, elle a raflé devant les artistes de renom tels que Ya Levis, Extra Musica Nouvel Horizon, Afara Tsena, Innoss’B, Blanche Bailly, Krys M, KO-C, Mimie et Phill Bill.
De bonne augure pour sa carrière en pleine ascension, alors que la jeune chanteuse gabonaise a sorti son premier EP quelques jours plus tôt. «C’est mon premier prix, c’est ma première fois au Primud, J’aimerai remercier toutes les personnes qui ont cru en moi, qui croient en moi depuis le début. J’aimerai remercier toutes les personnes qui ont voté pour moi. Tous ces fans, toutes ces personnes que je connais pas qui me soutiennent de près comme de loin. J’aimerai remercier les gens de l’ombre, toute mon équipe», rapporte nos confrères de “Stars 241”.
À ses fans, toutes ces personnes qu’elle ne connait pas, mais qui lui ont apporté la force pour y arriver, l’artiste les a associé à sa victoire sans en oublier un seul. «On l’a eu. Tous ensemble ! Merci à tous,ce trophée est à nous tous !», a-t-elle adressé avec reconnaissance sur Facebook, à leur endroit. Une fierté nationale, que les gabonais espèrent voir se réitérer à d’autres occasions.