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Culture

Gabon: le Festival Gaboma Jazz Rock bat son plein

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Depuis le jeudi 1er août 2019, les jardins de la mairie du 6e arrondissement, à Nzeng-Ayong abrite la 1ere édition du Festival gabona Jazz rock. L’événement, conçu grâce au concours du magazine Super Star, AFJ Production, Vox Populi 241 (Vxp241), la mairie du 6ème arrondissement et l’imprimerie AVALSEM, à pour vocation de faire connaitre le jazz à la population gabonaise.

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Présent lors du lancement de cet evenement inédit, le maire de Nzeng-Ayong, Anatole MFOUBOU n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction quand à l’initiative de cette célébration, qui se tient jusqu’au 03 août 2019, qu’il souhaite rassembleur. « L’organisation qui rassemble des célébrités est un moment de partage et de communion pendant trois jours. Cette manifestation ne peut être que la bienvenue chez nous à Nzeng- Ayong, je demande à la population de ne pas rater la fête », a-t-il annoncé lors de son discours d’ouverture.

Une fête que tous souhaitent la plus belle. D’autant plus que pour le concepteur de l’événement Rhonny Placide OBAME, cette réalisation est l’aboutissement de 6 mois de travail acharné. Dans le seul objectif de replacer le Jazz au milieu des populations de toutes les classes sociales.

«Le Jazz ne doit pas être la propriété de ceux qui ont les moyens, je pense que nous allons réussir à faire en sorte que le Jazz se rapproche de plus en plus des quartiers. Nous allons réussir, car là où il y a l’amour, il y a Dieu », a-t-il déclaré. Dans l’espoir que la population soit réceptive à cette initiative.


Interviewée en marge du festival, Annie Flore BATCHIELELLILYS, artiste gabonaise traditionaliste a rappelé les origines du Jazz.

«Le Jazz, en punu, “Madjaji”, c’est la joie qu’on partage, je m’exprime et tu réagis à ce que je dis rythmiquement. “Madjaje” est parti aux États Unis et est devenu le Jazz», a-t-elle rappelé quant aux racines de ce style musical.

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Musique

Gabon: Emma’a et Alzheimer

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Défaut de communication, immaturité ou simplement manque de professionnalisme, l’artiste Emma’a a accumulé des “bourdes” qui lui ont valu les critiques des internautes gabonais. La joie partagée de son succès aura été de courte durée, car au lendemain de son récompense au primud, comme “meilleure artiste d’Afrique centrale ”, la jeune chanteuse, a pour ainsi dire “snobé” la communauté et le pays qui l’ont porté jusqu’à ses premiers succès. 

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Pour ainsi dire, invitée sur le plateau de la radio ivoirienne “Liferadio”, l’étudiante a été interrogée sur les raisons qui guident sa volonté de s’installer en Côte d’Ivoire. Simulant un accent ivoirien, a elle admis que, la musique, au Gabon, ne nourrit pas son homme. Selon elle, «le Gabon est recroquevillé sur lui-même au niveau musical (et tout). En vérité quand tį u es au Gabon, que tu commences à buy (avoir du succès) il faut vraiment sortir. C’est important, pour chercher des opportunités». Des opportunités qu’elle estime plus nombreuses en Côte d’Ivoire. 

Pour les internautes et fans de l’artiste, ces mots sonnent comme un dédain, pour les gabonais qui ont soutenu jusqu’ici sa carrière, notamment sur les réseaux sociaux où ses titres étaient repris en boucle pour des “challenges”. Lui donnant ainsi «une visibilité énorme, parce que les gabonais ont mis “les organes” sur sa musique», rappelle un activiste déçu. 

Le témoignage selon d’autres de l’ingratitude de l’artiste. Qui, non contente du soutien de ses compatriotes, «snobe», ceux là même qui la portent lors de ses sorties à l’international et lui apportent leurs votes lors des compétitions. «Ce ne sont pas les ivoiriens qui ont voté pour toi lors du Primud, ce sont les gabonais». Ce, sans compter les mots qu’elle a eu à l’endroit de son ex- producteur, celui qu’elle disait être «le père que Dieu m’a donné». 

Pour rappel, à la méconnaissance de la jeune artiste, peut-être, le Gabon abrite des artistes de renom, des icônes, qui n’ont pas eu besoin de sortir pour “buy”. L’on côté encore à travers l’Afrique, Oliver NGOMA, Vickos Eckondo, Patience Dabany, Mackjoss, Shan’l la Kinda qui a été plusieurs fois primée à travers le continent. Pour ne citer que ceux-là. 

Piquée par les réactions des internautes qui ne sont pas allés de main morte, Emma’a a tenté de rectifier le tir, en invitant ses concitoyens à la prendre «comme une petite soeur». Lors d’une autre émission radio, où elle a reconnu s’être «mal exprimée» et avoir été «mal comprise», la jeune femme a dit son amour pour son pays en exécutant quelques passages de l’hymne national, la Concorde. 

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Musique

Primud 2023: “on l’a eu”, Emma’a sacrée meilleure artiste d’Afrique centrale

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Succédant à Shan’l “la kinda” sur le tableau des gabonais ayant remporté ce trophée, Emma’a a été honorée, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du prix de la meilleure artiste de l’Afrique centrale. Nominée à plusieurs reprises pour des prix de différents ordres, ce 19 novembre 2023, elle a raflé devant les artistes de renom tels que Ya Levis, Extra Musica Nouvel Horizon, Afara Tsena, Innoss’B, Blanche Bailly, Krys M, KO-C, Mimie et Phill Bill.

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De bonne augure pour sa carrière en pleine ascension, alors que la jeune chanteuse gabonaise a sorti son premier EP quelques jours plus tôt. «C’est mon premier prix, c’est ma première fois au Primud, J’aimerai remercier toutes les personnes qui ont cru en moi, qui croient en moi depuis le début. J’aimerai remercier toutes les personnes qui ont voté pour moi. Tous ces fans, toutes ces personnes que je connais pas qui me soutiennent de près comme de loin. J’aimerai remercier les gens de l’ombre, toute mon équipe», rapporte nos confrères de “Stars 241”. 

À ses fans, toutes ces personnes qu’elle ne connait pas, mais qui lui ont apporté la force pour y arriver, l’artiste les a associé à sa victoire sans en oublier un seul. «On l’a eu. Tous ensemble ! Merci à tous,ce trophée est à nous tous !», a-t-elle adressé avec reconnaissance sur Facebook, à leur endroit. Une fierté nationale, que les gabonais espèrent voir se réitérer à d’autres occasions. 

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Cinéma

Festival “Ecrans noirs”: la série “Le chic, le choc et l’échec” primée meilleure série télévisée 2023

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Au Cameroun, où s’est tenu la 27e édition du festival de cinéma “Ecrans noirs” du 12 au 21 octobre 2023, la série “Le chic, le choc et l’échec” du réalisateur gabonais, Jérémie TCHOUA a fait sensation. Au cours du programme qui réunissait de nombreux talents du cinéma africain, les festivaliers ont pris part à la projection des œuvres cinématographiques en compétition, des formations aux jeux d’acteurs et production, ainsi que des colloques entre autres. 

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À l’issue, le chef-d’œuvre gabonais a été récompensé du prix de la meilleure série télévisée 2023. Un couronnement salué par des grands noms du cinéma gabonais, à l’instar de Serge ABESSOLO, par ailleurs chef de la délégation nationale, qui a dit ses félicitations au réalisateur «non seulement pour ce prix, mais aussi pour son travail et sa pugnacité».

Si le talent des acteurs / comédiens gabonais a de nombreuses fois été reconnu à l’échelle continentale, cette récompense vient apporter une reconnaissance supplémentaire à la qualité de la production des œuvres cinématographiques.  Lesquels ne sauraient briller d’un meilleur éclat, si elles bénéficiaient du soutien des autorités compétentes.

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