Economie
Gabon / Axe PK12 – PK 105: les raisons de l’éviction du chinois CSCEC
C’est la question à 50 milliards de Fcfa à laquelle le ministre des Travaux Publics, Arnaud Calixte ENGANDJI ALANDJI, s’est fait un plaisir de répondre ce vendredi 12 juillet 2019, sur le plateau de l’émission « Dafreshmorning« . Pour le ministre, trop cest trop! L’enteprise chinoise Chinese « State Construction Engineering Corporation » (CSCEC) n’aurait pas dû manquer de respect aux gabonais.
Pour le membre du Gouvernement, un contrat est un contrat et les termes doivent être respectés sans aucune condition. Et c’est bien cela que la chinoise CSCEC semble ne pas avoir compris.
«La société avait un contrat avec la République gabonaise où elle s’engage à pré financer ces travaux pour environ 50 milliards de francs CFA. C’est d’ailleurs la condition pour laquelle elle a obtenu ce marché» a t-il déclaré. Cependant sortant des clauses du contrat, CSCEC aurait conditionné le lancement des travaux, à la condition que l’Etat gabonais s’acquittent au préalable des dettes antérieures. Notamment celles liées aux chantiers du Palais des sports et de la réparation de l’ambassade du Gabon en Chine.
Une stratégie, quelque peu bien pensée , pour mettre l’Etat au pied du mur, qui lui aurait value se voir destituer le chantier de réhabilitation de l’axe PK 12 – PK 105. Car pour Arnaud Calixte ENGANDJI, «cela ne nous regarde pas, car le contrat que nous avons concerne uniquement l’axe PK12-PK105. Si l’État a d’autres dettes auprès de cette entreprise, nous ne saurions être otages de cela».
Quoiqu’il en soit, le ministre semble avoir bien vite tourné la page, car une entreprise dont l’identité pas encore été révélée, a déjà pris attache avec ce dernier, pour reprendre ce marché.
«Le dossier technique nous a été déposé. Nous avons des bailleurs qui veulent financer le projet, ainsi que la Banque africaine de développement qui est prête à nous accompagner. Tout ce qu’il nous reste désormais, c’est nous assurer que les conditions des uns et des autres soient suffisamment souples et flexibles pour avancer», a conclu Arnauld ENGANDJI.
Technologie
Libreville: le lycée Léon Mba doté d’une « salle interconnectée » pour une école plus inclusive et moderne
Le Lycée National Léon MBA (LNLM) a abrité le mercredi 3 décembre 2025 le lancement officiel du projet pilote de «salle interconnectée», une initiative ambitieuse visant à moderniser l’enseignement secondaire au Gabon. Fruit d’un partenariat stratégique entre Moov Africa Gabon Télécom, le géant technologique Huawei et les autorités gabonaises en charge de la digitalisation, ce projet entend révolutionner l’accès à l’éducation dans le pays.

La salle de classe connectée, baptisée IdeaHub, est équipée de technologies de pointe : un écran interactif permettant des interactions dynamiques, des outils audio-visuels performants et un accès à Internet haut débit. Mais l’innovation majeure réside dans sa capacité à interconnecter les établissements scolaires à travers le Gabon. Les lycées situés en province pourront ainsi assister en direct aux cours dispensés à Libreville, contribuant à réduire les inégalités d’accès à une éducation de qualité.
« Ce projet marque un tournant vers une école moderne, connectée et inclusive », ont souligné les autorités, insistant sur la nécessité de pallier le manque de ressources pédagogiques dans certaines régions. Grâce à cette initiative, les élèves des zones les plus reculées bénéficieront des mêmes contenus interactifs et en temps réel que ceux de la capitale, indépendamment de leur localisation géographique.

Cette expérimentation pilote est perçue comme une étape clé dans la transformation digitale du système éducatif gabonais, avec l’espoir de stimuler l’engagement des élèves et d’améliorer les résultats scolaires. Les partenaires du projet visent à étendre progressivement ce modèle à d’autres établissements, pour un enseignement plus équitable et adapté aux défis du 21e siècle.
Economie
SIGFIP, le pari digital de la DGB pour des finances publiques optimisées
La Direction Générale du Budget (DGB) a organisé une séance de présentation du Système Intégré de Gestion des Finances Publiques (SIGFIP) ce mardi 2 décembre, à l’intention des Inspecteurs de services, des Directeurs Centraux des Affaires Financières (DCAF) et des équipes métiers. Sous la présidence de Wilfried NZAMBA MANGALA, Directeur Général, l’objectif était de dévoiler les fonctionnalités du module BUDGET de la DGB, qui seront intégrées dans SIGFIP.

L’ambition de SIGFIP ? Digitaliser l’ensemble des processus, de la chaîne des recettes à la dépense publique, pour moderniser les méthodes de travail et atteindre l’orthodoxie budgétaire, un objectif prioritaire selon le Directeur Général : « L’importance du SIGFIP, c’est de restructurer nos processus pour une gestion plus efficace des finances publiques ».

Une initiative qui s’inscrit dans la vision de la Présidence de la République Gabonaise et du Ministère de l’Economie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargée de la Lutte contre la Vie Chère, pour une gestion transparente et optimisée des finances publiques.
Economie
Gabon: La DGB se déploie sur le terrain, pour proner une administration éco-responsable
Voilà maintenant deux semaines, que la Direction générale du Budget (DGB) a déployé sur le terrain ses équipes, dans le cadre de sa campagne contre le gaspillage des ressources intitulée “l’administration publique, pionnière de l’eco-responsabilité”. À la rencontre des personnels de ladite administration, installés dans la capitale, les agents sensibilisateurs informent des gestes du quotidien, qui rappellent que «Gaspiller l’énergie, c’est gaspiller nos ressources», en plus que «chaque watt / goutte (d’eau) coûte à l’État».


En effet, les équipes de la Direction générale du Budget sillonnent les administrations publiques. Allant à la rencontre des agents, qui accueillent avec un véritable enthousiasme l’essence de ce message. Non sans marquer leur adhésion à la campagne initiée par le ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Chargé de la Lutte Contre la Vie Chère.

Engagée dans un contexte de réduction de dépenses publiques, cette action révèle la nécessité de promouvoir les comportements responsables et durables au sein des ministères, dont les consommations d’eau et d’électricité représentent une part importante des
charges récurrentes de l’État, estimée à plusieurs milliards de FCFA par an. Les premiers retours constatés au fil des échanges laissent entrevoir l’espoir d’une adoption rapide des bons gestes. Les rencontres qui se poursuivent seront davantage révélatrices de l’adhésion des agents de l’État, à contribuer de manière plus active à l’assainissement du budget de l’État.








