Politique
Gabon: quand BLA s’improvise chauffeur d’Ali BONGO ça fait polémique
Chahuté depuis quelques jours par rapport à son état de santé, Ali BONGO s’est rendu ce 11 juillet 2019 dans différentes artères de la capitale afin de communier comme il l’a fait il y a quelques mois avec les gabonais. Le président convalescent a certainement voulu par cette énième initiative apporter la preuve de sa capacité à diriger le pays. Zut ! Fait inédit du jour, son directeur de cabinet Brice LACCRUCHE ALIHANGA était au volant du luxueux cabriolet qui conduisait Ali BONGO. Suffisant pour enflammer la toile dont l’un de ses plus virulents détracteurs, Marc ONA ESSANGUI, qui a crié au scandale.
Ravivées par les sorties polémiques de certains leaders syndicaux et politiques, tels Jean-Remy YAMA de Dynamique Unitaire (DU) ou encore Alexandre Barro CHAMBRIER du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), les supputations autour de la capacité d’Ali BONGO à assumer la plus haute charge de l’Etat vont à nouveau bon train.
Mais, tel un patient chez un psychiatre, répondant à un stimulus particulier, Ali BONGO s’est exécuté en réaction aux sollicitations de part et d’autre du paysage politico-social. En effet, des clichés circulant sur la toile montrent le chef de l’Executif dans une voiture rutilante, aux côtés de nulle autre personne que son Directeur de Cabinet Brice Laccruche ALIHANGA. À l’arrière du véhicule, l’on aperçoit un troisième passager qui semble être Fabrice ANDJOUA BONGO, Directeur Général du Budget.
Une de nos sources à la présidence de la République a affirmé que cette virée citadine était « improvisée » et que l’itinéraire était « inconnu » de leurs services. C’est donc dire que cette tournée improvisée des quartiers était une surprise d’Ali BONGO et de son Dircab au peuple gabonais.
Le message est donc clair : si les Gabonais veulent voir l’homme, ils doivent le solliciter vivement. Comme qui dirait, « En veux-tu, en voilà ! ». Maintenant, reste à savoir si cette virée présidentielle suffit à apaiser le climat politique déjà tendu, et ramener le calme dans le tumulte social. Aussi, est-ce que les Gabonais sont convaincus par cette sortie ? Question d’autant plus importante que l’on sait que plusieurs fronts sociaux ont exigé, en guise de preuve tangible de la capacité du président à exercer, une conférence de presse de ce dernier devant la presse nationale et internationale. Un exercice auquel ne s’est plus livré Ali BONGO depuis son AVC en octobre dernier, alors que l’on le sait excellent dans celui-ci.
Bref, si la ballade était au goût des trois compagnons, les premières réactions ne devraient pas l’être. L’une d’elles, de Marc ONA ESSANGUI, frondeur du régime, se scandalise de l’ostentation affichée par les responsables de l’Exécutif, ainsi que du caractère désinvolte de la ballade qui s’effectuait dans une voiture décapotable (et décapotée) sans chauffeur et sans protocole de sécurité.
«Depuis quand un Dircab conduit un Chef de l’Etat? Il n’a plus besoin d’un chauffeur ? Encore une opération de communication pour rien. Décapotable, c’est une star de football ?Une star de cinéma ?», s’est-il interrogé sur son mur Facebook avant d’ajouter, «Monsieur Laccruche, quel est le coût de cette Rolls décapotable ? Répondez à la question ou bien vous voulez l’introduire dans le dossier des Biens Mal acquis?»
Les réactions sur la toile n’ont pas fini de tomber, certaines tournant en dérision le trio. Quand d’autres font le rapprochement avec l’arrivée au Gabon en 2015 du footballeur argentin Lionel MESSI. On n’a pas fini d’en parler…
Politique
Gabon: le retour de Théophane NZAME-NZE BIYOGHE
Le conseiller spécial porte-parole de la Présidence de la République a tenu une conférence de presse, ce vendredi 07 novembre 2025, au palais rénovation. 4 mois après sa dernière sortie, Théophane NZAME-NZE BIYOGHE, revient avec un peu plus d’humour et deux points, concernant l’actualité : de l’agenda du Président de la République Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) à l’international et sur le dossier du procès de Sylvia et Nourredin BONGO VALENTIN.

En effet, dans sa poursuite d’une diplomatie dynamique, afin de placer le Gabon dans le conseil des nations, le Chef de l’État a été reçu au Vatican par Sa Sainteté le Pape Léon XIV. Après avoir échangé sur la promotion de la paix, le dialogue interreligieux et le rôle essentiel de l’Église catholique dans l’éducation, la santé et la cohésion sociale au Gabon. À ce titre, le Conseiller spécialiste a déclaré : « Cette rencontre a réaffirmé la solidité des liens historiques entre le Gabon et le Vatican ».
Ensuite, le numéro 1 gabonais s’est entretenu avec la Première Ministre italienne, Madame Giorgia MELONI. Les discussions ont mis en avant le renforcement des investissements italiens dans les secteurs de l’énergie; des infrastructures; de l’agro-industrie; ainsi que la coopération sécuritaire.
Concernant le deuxième point de cette conférence de presse, consacrée au dossier du procès de l’ancienne première dame et son fils, il a tenu à rappeler que le Chef de l’État suit avec une attention constante l’évolution de cette affaire afin d’éclaircir l’opinion, s’agissant des récentes tentatives de déstabilisation menées par Madame Sylvia Aimée Valentin Épse. BONGO et Monsieur Noureddine BONGO VALENTIN.
La Présidence de la République observe la situation avec sérénité et froideur. Face à cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant des hauts cadre du pouvoir judiciaire reçu et filmé sans leurs consentements chez l’ancien Chef de l’État, Ali BONGO ONDIMBA, elle précise que celle-ci consiste à mener des attaques alignées sur les déplacements du Chef de l’État à l’internationale, dans l’optique de nuir l’image du Gabon et de ses institutions.
Pour ajouter à cela, TNNB s’est exprimé en disant « il s’agit, ni plus ni moins, d’une campagne d’influence, et non de l’expression d’une volonté de voir triompher la justice. L’État demeure concentré sur sa mission première : servir le peuple. gabonais ». Il va sans dire que, avec l’ouverture du procès ce 10 novembre 2025, la mère et son fils absents, seront jugés par contumace.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC
Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?
Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.









