Santé
«Q’un ministère prive un de ses chargés d’études d’une voiture de luxe!», la proposition de Dieudonné MINLAMA pour dépister 65 000 gabonaises enceintes

Dans un post Facebook, d’il y a à peine quelques minutes, Dieudonné MINLAMA MINTOGO (DDM), leader du parti Ensemble pour la République (EPR), s’est outré, ce 5 juillet 2019, du non-dépistage de la femme enceinte au Gabon. Acte préventif pour éviter la transmission du VIH SIDA de la mère à l’enfant, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016, on peut le dire, n’a pas mâché ses mots. Pique à l’endroit des autorités en place? Certainement oui! Sinon à qui d’autre ? La situation qu’il qualifie « d’homicide volontaire ou de crime contre l’humanité» peut être résolue simplement avec un minimum de volonté. Lisez ci-dessous la proposition de Dieudonné MINLAMA MINTOGO.
«Sida / Non dépistage des femmes enceintes : homicide volontaire ou crime contre l’humanité ?
Au sortir de la rencontre Société Civile
-Onusida du 25 juin dernier , j’ai été choqué d’apprendre que les femmes gabonaises enceintes ne sont plus automatiquement dépistées à cause de l’absence des réactifs dans les différents établissements hospitaliers du pays .
Le dépistage systématique des femmes enceintes a pour objectif d’éliminer la transmission du virus du Sida de la mère à l’enfant .
L’absence de dépistage met ainsi en danger la vie de 65 000 enfants qui naissent, en moyenne , dans notre pays au cours d’une année . Elle fragilise aussi sérieusement le processus de prévention et d’élimination de la maladie.
Ce qui m’a le plus choqué dans « cette hérésie », c’est le coût réel de cet examen . D’après les experts , un dépistage coûte environ 1, 2 dollars US par femme soit 78 000 dollars US pour les 65 000 Femmes . En monnaie locale c’est l’équivalent de 45 millions de Francs/ an . 45 millions de Francs Cfa seulement !
Quarante cinq millions , correspond au prix d’une voiture de service affectée à un chargé d’études dans certains ministères ! Comment peut-on expliquer cette folie aux yeux du monde , mettre la vie de plus de 65 000 d’enfants en danger pour le prix d’une seule voiture ? Homicide volontaire ? Crime contre l’humanité ? Comment peut-on qualifier une telle démarche ?
C’est peut-être l’occasion , pour moi , de rappeler aux uns et aux autres cette volonté exprimée par le Président dans son discours testamentaire du 02 Septembre 2007 « Arrêtons de nous comporter comme si nous étions juste de passage au Gabon . Comme si nous avions une patrie de rechange ailleurs »
Que ceux qui ont la responsabilité de mettre un terme à cette situation le fassent ! Le monde , les générations actuelles et futures nous regardent».
Santé
Gabon : la digitalisation du système de santé en marche avec la dotation de matériel informatique

Le gouvernement gabonais a franchi, dans le cadre du programme eGabon-SIS, une étape importante dans la réalisation du projet d’instauration du Système d’Information de la Santé (SIS) dans les hôpitaux publics du pays. Le Ministre de l’Économie numérique, Mark Alexandre DOUMBA et le Ministre de la Santé, le Pr Adrien MOUGOUGOU ont procédé, ce 28 juillet 2025 à la dotation de 13 structures sanitaires en outils informatiques. Un acte qui témoigne de l’engagement du Gabon dans la digitalisation de son système administratif.

Le projet eGabon SIS vise à améliorer la qualité des soins de santé en permettant la collecte, la sécurisation et l’exploitation des données médicales. La dotation inclut 500 ordinateurs de nouvelles générations et le même nombre d’imprimantes, qui permettront aux hôpitaux d’être interconnectés et de partager les données relevant des dossiers médicaux des patients. Cette initiative devrait améliorer la qualité des soins de santé et faciliter la prise en charge des patients.
Dans ce contexte, a témoigné le ministre de l’Economie numérique, «nous sommes particulièrement heureux parce que c’est une des priorités du Chef de l’État sur la santé et la digitalisation». En effet, le projet de digitalisation de l’administration gabonaise, qui commence par le ministère de la Santé, montre l’engagement et la détermination du gouvernement de rattraper son retard sur d’autres nations africaines qui utilisent déjà ces nouvelles technologies. Ce projet, qui a démarré en 2016, est arrivé à une phase de maturité, ce qui démontre sa concrétisation.
À ce jour, plus de 835 professionnels de santé ont été formés aux bases de l’informatique et de l’outil internet pour faciliter l’adoption de cette nouvelle acquisition technologique. Selon le Directeur général adjoint du CHU mères et enfants, le Pr Simon ATEGBO, «il suffit maintenant de continuer à renforcer les capacités pour que l’utilisation soit la plus optimale possible».
Par ailleurs, remerciant les autorités, a également souligné que «ce projet est innovant, car l’ère du numérique est un moment extrêmement important qui permet de prendre de bonnes décisions pour la prévention et le suivi des patients».
La prochaine étape du programme eGabon-SIS consistera à améliorer la qualité du système interconnecté du logiciel de gestion. Dès qu’elle sera perfectionnée, la suite sera d’étendre cette opération dans les structures sanitaires publiques de l’intérieur du pays. De cette manière, les populations installées dans l’arrière-pays bénéficieront en temps réel de l’expertise des médecins experts en fonction à Libreville.
Santé
Gestion & fiabilité du fichier GEF: OLIGUI NGUEMA instruit la Direction de la CNAMGS de résoudre rapidement le problème

Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a accordé une audience, ce 28 mai 2025, à Nadia Christelle KOYE, Directrice Générale de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS). Cet entretien a porté sur les différentes missions prioritaires de la Caisse que sont : l’assurance d’un accès équitable et renforcé aux soins de santé pour les assurés de la CNAMGS et l’amélioration de la prise en charge des Gabonais économiquement faibles (GEF).
Conscient des difficultés opérationnelles actuelles, en particulier celles liées à la gestion et à la fiabilité du fichier des GEF, le Chef de l’État a instruit la Direction générale de la CNAMGS de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de résorber ces dysfonctionnements dans les meilleurs délais. Réitérant son attachement au volet social, le Président de la République a souligné que celui-ci demeure un pilier fondamental de son engagement en faveur du bien-être des populations.
Santé
OLIGUI NGUEMA octroie un supplément de 215 postes budgétaires au secteur de la santé

Le Président Brice Clotaire Oligui Nguéma réaffirme son soutien au personnel de santé gabonais et annonce de nouvelles mesures lors de la cérémonie de remise des diplômes à l’Université des Sciences de la Santé d’Owendo.
Libreville, le 15 mars 2025 – Lors de sa visite à l’Université des Sciences de la Santé d’Owendo ce samedi 15 mars, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a réitéré son soutien indéfectible aux professionnels de santé gabonais.
En présence du Vice-Président de la République et de plusieurs membres du gouvernement, il a participé à la remise des diplômes à la 43e promotion de docteurs en médecine et à la 8e promotion de docteurs en pharmacie, marquant ainsi l’entrée de cette nouvelle génération de médecins et pharmaciens dans la vie professionnelle, prête à répondre aux enjeux sanitaires du Gabon.
Le Président a également annoncé des mesures concrètes pour renforcer le secteur de la santé. Parmi ces initiatives, la mise en place de 215 nouveaux postes budgétaires pour les jeunes médecins, en plus des 400 postes déjà alloués, afin de renforcer les équipes médicales et garantir une couverture sanitaire optimale pour l’ensemble de la population gabonaise.
Souhaitant améliorer les conditions de travail des professionnels de santé, le Président Oligui Nguéma a également remis des véhicules aux responsables des établissements de santé, facilitant ainsi leurs déplacements et contribuant à l’efficacité de leur action sur le terrain.
Dans son allocution, le Président a exprimé sa reconnaissance envers le personnel de santé, en soulignant l’importance de leur engagement quotidien face aux défis du secteur. Il a assuré que le gouvernement prenait en compte leurs difficultés et que des solutions concrètes seraient mises en œuvre pour améliorer leurs conditions de travail. Il a ajouté : « Le travail des personnels de santé est au cœur de notre développement national. Leur dévouement et leur professionnalisme méritent d’être soutenus et valorisés. Ensemble, dans un esprit de solidarité, nous bâtirons un Gabon en bonne santé, au service de ses citoyens. »