Communiqué
Célébration de la journée de la veuve : Juste LOUANGOU BOUYOMEKA réaffirme son soutien
Mesdames,
Le Gabon comme d’autres Nations a fait de la lutte contre les discriminations et les inégalités un combat de premier ordre.
A cet effet, plusieurs conventions internationales marquent cette ferme volonté de bâtir une société juste et équitable. On peut notamment citer quelques textes fondateurs de cette prise de conscience quasi universelle. Il s’agit notamment de La déclaration universelle des droits de l’Homme et du Citoyen de 1948, de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes de 1983, du programme d’actions de Beijing de 1995, du protocole de Maputo de 2001 et de la Résolution n° 65/189 de décembre 2010.
Au niveau national, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA s’est résolument engagé depuis son accession à la Magistrature Suprême à faire de la Femme le vecteur essentiel du développement socio-économique et politique. C’est donc là, l’occasion de rappeler, que cette journée est devenue internationale sous l’impulsion de la Première Dame, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA, qui s’est donné pour but de changer les mentalités dans nos sociétés à l’égard de la veuve, chassée sans ménagement de son foyer, séparée de ses enfants et victime de spoliation systématique suite au décès de son conjoint.
Aussi, le Gouvernement de la République aux côtés de la Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA s’est livré depuis sept (7) ans à une véritable lutte contre les inégalités, les discriminations et la spoliation à l’égard du conjoint survivant et des orphelins. Ainsi nous constatons, depuis 2012, une série de mesures législatives et réglementaires adoptées en faveur du conjoint survivant et de l’orphelin, telles que la révision des articles 79 et 81 du code de sécurité sociale établissant une égalité de traitement devant la loi en harmonisant tous les systèmes de protection sociale notamment en matière de pension du conjoint survivant, la révision en 2012 du décret relatif au capital décès définissant le ou les conjoints survivants et les orphelins mineurs comme seuls bénéficiaires de cette prestation sociale.
A ces efforts s’ajoute la mise en place d’un Observatoire National de la Famille, la mise sur pied d’un service centrale dédié à l’accompagnement du conjoint survivant et des orphelins.
Nous notons, enfin, des efforts allant dans le sens du rehaussement des pouvoirs et des droits des conjoints survivants, de l’interdiction d’expulser la veuve et/ou les orphelins du domicile conjugal, de l’interdiction de s’opposer à la présence ou à l’implication de la veuve et des orphelins aux obsèques du défunt, de l’obligation, pour le juge compétent, de dissoudre la communauté de biens avant la tenue du Conseil successoral, du renforcement des dispositions pénales permettant aux officiers de police judiciaire de mieux agir, de la transformation du Conseil de famille en Conseil successoral afin d’alléger les procédures juridiques et administratives des héritiers légaux.
Mesdames,
Toutes ces mesures fortes devraient permettre aux juges, garant des libertés individuelles et des droits fondamentaux de l’Homme, de mieux sanctionner les auteurs de ces infractions à la loi. Ce nouveau dispositif de protection aidera également le Gouvernement, la société civile et bien-sûr les familles à freiner « cette crise humanitaire silencieuse » comme l’a résumé Madame Sylvia BONGO ONDIMBA.
Conscient des efforts consentis par le Gouvernement de la République en faveur de la Veuve, Les Sociaux Démocrates Gabonais (SDG) ont inscrit, dans leur feuille de route, des actions fortes allant dans le sens de promouvoir la lutte contre la spoliation de la veuve et l’orphelin dans notre pays.
A l’occasion de cette Journée internationale, nous réaffirmons notre détermination à soutenir toutes les veuves, quels que soient leur âge, le lieu où elles vivent ou leur situation juridique, et à faire en sorte qu’elles ne soient ni abandonnées ni laissées pour compte.
Je vous remercie.
Juste LOUANGOU BOUYOMEKA,
Président des Sociaux Démocrates Gabonais (SDG)
Communiqué
Ensemble pour refonder la République se prononce sur l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral
[À] la suite de la proclamation par la Cour constitutionnelle des résultats définitifs du référendum du 16 novembre 2024, le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le colonel Ulrich MANFOUMBI, a annoncé par communiqué daté du 7 décembre 2024, la création par décret présidentiel de la Commission nationale pour l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral.
La Commission est composée à plus de quatre-vingt-dix pour cent par des membres du CTRI, du gouvernement, du Parlement, des partis politiques, de la société civile et des professionnels du droit et de la magistrature qui ont appartenu au camp du oui lors du dernier référendum. La portion congrue de la représentativité est dévolue à deux personnalités du camp du non et à des professionnels qui sont, jusque-là, sans étiquette partisane.
La Commission aura pour tâche la révision des textes qui régissent les élections en République gabonaise, en intégrant les recommandations du Dialogue national inclusif qui a eu lieu à Akanda du 2 au 30 avril 2024, en vue de réformer le système électoral.
La Commission dispose de quinze jours pour rédiger l’avant-projet de Code électoral. À l’issue de ce délai, elle transmettra le projet de texte au président de la Transition et au gouvernement pour examen en Conseil des ministres avant d’être soumis au vote du Parlement.
Fort de ce qui précède, le mouvement Ensemble pour refonder la République :
– déplore l’empressement avec lequel le président de la Transition a mis en place la Commission nationale pour l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral, trois jours après avoir reçu les représentants du non à la nouvelle Constitution, sans leur avoir donné un délai raisonnable pour lui transmettre non seulement les listes complètes des représentants de leurs organisations respectives devant intégrer la Commission, mais également leurs propositions de réformes électorales ;
– dénonce, d’une part, la part belle faite au camp du oui à la nouvelle Constitution dans la composition de la Commission et, d’autre part, le mélange des genres caractérisé par la présence des membres du CTRI, du gouvernement et du Parlement dans une commission censée soumettre les conclusions de ses travaux à l’examen de ces institutions ;
– juge insuffisant le délai accordé à la Commission pour l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral, au regard des enjeux d’inclusion et de consensualisme ;
– juge trop étendu le champ de compétences de la Commission qui est finalement chargée de réviser tous les textes électoraux, y compris tout le Code électoral, alors même que seules les dispositions de la nouvelle Constitution relatives à l’élection du président de la République sont en vigueur.
Par conséquent, Ensemble pour refonder la République recommande :
– de limiter la tâche de la Commission nationale à la révision des textes législatifs et réglementaires relatifs à l’élection du président de la République ;
– d’accorder un délai d’un mois à la Commission nationale pour tenir ses travaux et transmettre l’avant-projet de Code électoral aux autorités du pouvoir exécutif ;
– de retirer de la Commission nationale les membres du CTRI, du gouvernement et du Parlement ;
– de fixer la composition paritaire de la Commission nationale, en genre, en nombre et en sensibilité politique ;
– d’intégrer, en plus des recommandations du Dialogue national inclusif, les propositions de réformes électorales provenant des organisations politiques et de la société civile, dans un esprit d’apaisement post-référendum et d’inclusion, pour le bon déroulement de la transition. À cette fin, notre mouvement transmettra au président de la Transition, ses propositions.
Le Porte-Parole
Fred Aurèle ZEHOU MOUSSOCK
Communiqué
Le Partenariat Airtel Africa-UNICEF connecte 1200 écoles et un million d’enfants africains à l’éducation numérique
A frique, 20 novembre 2024 : Airtel Africa, l’un des principaux fournisseurs de services de télécommunications et d’argent mobile dans 14 pays africains, a annoncé aujourd’hui que son partenariat de cinq ans avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), visant à transformer l’éducation à travers le continent, a connecté plus de 1 200 écoles à Internet, formé 17 000 enseignants et atteint plus d’un million d’apprenants avec des ressources éducatives numériques de qualité dans 13 pays africains.
Le partenariat a été lancé en 2021 dans le cadre de l’engagement de 57 millions de dollars d’Airtel Africa pour soutenir le développement de l’éducation et combler la fracture numérique pour les enfants vulnérables des communautés éloignées, en collaboration avec des gouvernements africains.
Depuis le début du partenariat, Airtel Africa a donné la priorité à l’accessibilité des ressources d’apprentissage en ligne, notamment à des plateformes éducatives gratuites et à la formation des enseignants, afin de soutenir des opportunités d’apprentissage équitables pour les enfants africains.
Le DG d’Airtel Africa, Sunil Taldar, s’exprimant sur le succès du partenariat à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance de cette année, a déclaré :
« Notre mission est de transformer des vies et, grâce à notre collaboration avec l’UNICEF, nous sommes témoins de l’impact profond que la connectivité et les ressources numériques peuvent avoir sur les enfants et les enseignants africains. Pour chaque école que nous avons connectée et pour chaque enseignant formé à l’utilisation de ces outils numériques, nous prenons des mesures concrètes pour concrétiser notre engagement à combler la fracture numérique, à faire progresser l’égalité en matière d’éducation, et pour réaffirmer notre engagement à poursuivre sans relâche un avenir meilleur pour les enfants africains sur le continent. »
Selon M. Taldar, « en dotant ces écoles d’une connexion Internet et en formant les enseignants à l’utilisation des outils numériques, Airtel Africa et l’UNICEF fournissent aux enfants africains, en particulier ceux des régions mal desservies et éloignées, les outils et les compétences numériques dont ils ont besoin pour s’épanouir dans un monde axé sur la technologie. C’est pourquoi nous célébrons avec les enfants cette occasion spéciale de la Journée mondiale de l’enfance, qui leur est spécialement dédiée et tous les efforts visant à assurer et à améliorer leur avenir. »
Depuis son lancement, le partenariat a permis d’étendre l’apprentissage numérique aux apprenants de 13 pays : le Tchad, le Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Niger, le Nigéria, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie.
FIN
Communiqué
Lékoni-Lekori: le département bénéficie des formations sur le Renforcement des Capacités Entrepreneuriales
Dans le cadre de son engagement pour favoriser l’entrepreneuriat et dynamiser l’économie locale, le Conseil consultatif du département de Lékoni-Lékori a récemment lancé un programme visant à renforcer les capacités entrepreneuriales de ses habitants. Ce programme s’inscrit dans une volonté de création d’activités génératrices de revenus (AGR) pour les entrepreneurs locaux.
Lors de sa tournée républicaine, le Chef de l’État a annoncé une allocation de 424 millions dans le département, cette allocation a été répartie en deux axes principaux :
– la réhabilitation d’infrastructures communautaires, notamment en matière d’hydraulique villageoise,
– l’appui au développement d’activités créatrices d’emplois communément appelées activités génératrices de revenus (AGR).
Dans le cadre de ce fonds d’appui destiné aux activités créatrices d’emploi, le Conseil Consultatif Départemental a enregistré la création de 47 structures qui bénéficieront d’une formation dédiée par l’Agence Nationale de Promotion des Investissements (ANPI). Ce programme de formation, lancé le 16 novembre, a pour but de doter les entrepreneurs des compétences nécessaires pour structurer et gérer efficacement leurs entreprises.
Les conditions d’accès au financement dans le cadre de ce programme sont clairement établies pour garantir une bonne utilisation des ressources :
1. Être membre d’une structure organisée (association, petite et moyenne entreprise, coopérative).
2. Présenter un projet structuré et chiffré, incluant un business plan simplifié, ainsi que des factures.
3. Disposer d’un compte bancaire au nom de la structure.
Ce programme représente une opportunité unique pour les entrepreneurs du département de Lékoni Lékori, leur permettant non seulement de renforcer leurs compétences, mais aussi de contribuer significativement à l’essor économique de leur région. Le Conseil consultatif, en partenariat avec l’ANPI, s’efforce ainsi de poser les bases d’une économie locale pérenne et dynamique.
La participation active des entrepreneurs à ce programme sera essentielle pour maximiser les retombées économiques et sociales de cette initiative et les aider à transformer leurs ambitions en réalités concrètes et durables.