Politique
L’Appel à Agir »: «l’expertise médicale d’Ali BONGO est plus que jamais nécessaire»
L’Apel à Agir » ne démord pas, pas le moins du monde. Ce groupe de 10 citoyens, persiste et signe. Pour eux, «Ali BONGO ONDIMBA n’est plus en capacité de diriger le Gabon, il ferait mieux d’aller s’occuper de ses problèmes de santé». C’est donc avec la même détermination qui les anime depuis plus de 4 mois qu’ils l’ont réitéré hier, dimanche 09 juin 2019, aux habitants du quartier de Bel-Air dos d’âne, situé dans le 2e arrondissement de Libreville.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le discours du 08 juin dernier, d’Ali Bongo les a convaincus. Au contraire, ils y voient une énième entourloupe mise en place par le président convalescent. Ce qui a aiguisé davantage leur volonté à faire du Gabon un état de droit disent-ils. Les 10, représentés par 5 d’entre eux ce jour, Jean-Gaspard NTOUTOUME AYI, commissaire à l’Union nationale (UN), Nicolas NGUEMA, ancien candidat aux dernières législatives, Franck NDJIMBI, membre de l’Union nationale, et les députés, Edgard OWONO NDONG, Minault ZIMA EBEYARD ont une fois de plus donné de la voix.
Dans leur communication empreinte d’interpellation, les membres du collectif ont tour à tour présenté la situation du pays avant de demander à l’actuel président de la République de se rendre service à lui-même en respectant les prescriptions édictées par la loi fondamentale.
«Hier, nous avons vu une vidéo de M. Ali BONGO ONDIMBA, pour moi, je n’ai pas été convaincu de ses capacités cognitives à gérer l’État», a indiqué Nicolas NGUEMA. « Cette nouvelle législature a dévoilé des choses incroyables. (…) Il faut que chacun d’entre vous prenne conscience que ce pays est presque en faillite. Le pays est arrêté, personne ne dirige personne, il n’y a plus de chef. Si vous saviez ce qu’on fait pour payer les salaires vous n’en croirez pas», a confié l’honorable Edgard OWONO NDONG.
Qualifié «de simple vidéo qu’on présente au gré des évènements», « l’Appel à Agir » demande au N1 gabonais, qu’ils soupçonnent d’être une simple marionnette au profit d’un groupuscule mafieux, de démissionner, à moins de présenter un certificat médical, attestant de ses capacités physiques et cognitives à diriger le Gabon.
Pour rappel, fin mars dernier le collectif avait saisi la justice pour réclamer la mise en place d’une commission médicale devant réaliser une expertise sur le président Ali BONGO ONDIMBA. Cette demande en référé a été jugée irrecevable par le Tribunal de première instance de Libreville dans une décision datée du 2 mai 2019.
Politique
Gabon: Communiqué final du Conseil des ministres du 17 janvier 2025
Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Général de Brigade, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni ce vendredi 17 janvier 2025, à 11 heures précises, au Palais de la Présidence de la République.
Politique
Gabon: le 1er Conseil des ministres de l’année 2025 convoqué un dimanche
Deux semaines après le dernier, le Président de la Transition (PRT), Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a convoqué ce dimanche 05 janvier 2025 son premier Conseil des ministres de l’année. Après un long périple marqué par plusieurs étapes , l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-ntem pour terminer dans le Haut-Ogooué, ce 04 janvier, où il a tantôt communié avec les populations, tantôt inspecté des chantiers en cours quelle pourrait être la raison de cette réunion un dimanche ? Dimanche jour de repos, jour du seigneur mais pas de répis pour OLIGUI NGUEMA. Ce dernier, avec une actualité sociale et politique brûlante a certainement de bonnes raisons de convoquer en urgence un tel conclave le premier du genre depuis l’arrivée de la Transition qui se tiendra un après-midi.
Politique
2025 année de l’émergence au Gabon, où en est-on malgré l’éviction de l’émergent en Chef ?
La fièvre de l’émergence a gagné peu à peu l’Afrique subsaharienne dès le début des années 2000. Le terme employé pour définir ce qui serait la nouvelle trajectoire ces pays a remplacé le mot développement qui fait désormais complètement « has been ». Disons que si au XXe siècle, l’Afrique subsaharienne était censée se développer, au XXIe siècle, elle a le devoir d’émerger. A cette époque, sur 54 pays africains, 37 ont lancé un plan visant à devenir un émergent à moyen terme. Le Gabon n’étant pas en reste s’est lui aussi doté, en 2009, d’un « Plan Stratégique Gabon Émergent » (PSGE) 2025. Ce dernier, proposé par le Président Ali BONGO ONDIMBA, visait à diversifier l’économie gabonaise et à promouvoir des secteurs clés tels que l’industrie, les services et l’économie verte.
L’émergence signifie que des mutations socio-économiques profondes sont à l’œuvre. L’urbanisation est rapide et change les modes de vie. Une classe moyenne fait son apparition. Loin d’un révisionnisme fortuit, 16 ans après, nonobstant le passage du PSGE, au Plan d’accélération de la transformation (PAT), pour le Plan national de développement pour la transition (PNDT), paraît-il désuet aujourd’hui d’en parler ? Concernant toujours le PSGE, peut-on dire que l’objectif a été à minima atteint ? Si l’on s’en tient au fait, bien-sûr, que le putsch d’août 2023, qui a mis fin au magistère d’Ali BONGO ONDIMBA, a porté un coup de frein cette marche vers l’émergence dont la date butoire était fixée à l’an 2025.
Dans un prochain numéro, point par point, nous ferons un bilan de cet ambitieux projet qui a alimenté moult conversations, créé des courants politique. Si avec la transition nous avons une vague idée de là où nous allons, il serait tout aussi judicieux de regarder d’où l’on vient afin de ne pas répéter les mêmes erreurs.