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Politique

Idriss DEBY ITNO: se dit « très heureux de constater qu’Ali BONGO va bien»

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Oui! Après l’accident cardiovasculaire (AVC) d’Ali BONGO survenu à Riyad en Arabie Saoudite le 24 octobre dernier, il n’y a pas que les gabonais qui peuvent dire « qu’il y’a eu plus de peur que de mal». Le président tchadien, également, peut s’en satisfaire. En effet, 5e sur la liste des invités de marque, Idriss DEBY ITNO fait partie de ces rares présidents ayant rendu visite à Ali BONGO depuis le début sa convalescence. L’homme fort de N’djamena, après la «visite de travail et d’amitié» qu’il a effectué, ce 5 mai 2019 à Libreville, au palais présidentiel, a lui aussi confirmé la bonne évolution de l’état de santé de son homologue gabonais.

Alors que les interrogations demeurent, Idriss DEBY vient ajouter un clou de plus au cercueil portant la dépouille du débat sur la vacance de pouvoir. Le président tchadien qui s’est prêté à la traditionnelle séance de questions réponses ne s’est pas fait prier pour donner son avis sur la santé de son frère et ami Ali BONGO ONDIMBA.

« Je suis très heureux de constater qu’il va bien », s’est réjoui le numéro un tchadien, avant d’ajouter, « c’est vrai, depuis l’attaque qu’il a eu en Arabie Saoudite, c’est maintenant que je viens. Vous me direz que je suis venu tardivement, mais vaut mieux tard que jamais».

Outre cette question, c’était également l’occasion pour Idriss DEBY de souhaiter une bonne fête de l’Aïd el-kébir à son ami. Un jour après la célébration de cette dernière. Les deux chefs d’Etat, dont la dernière rencontre remonte à février 2018, ont également échangé sur les problèmes de sécurité qui pèsent aussi dans les pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), notamment la question de la République Centrafricaine (RCA), celle de la secte islamiste «Boko Haram», la situation sécuritaire au Soudan et en Libye qui sont voisins au Tchad.

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Politique

Gabon / Révision constitutionnelle: après les députés, les sénateurs disent oui

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Le 29 mars 2023, la chambre haute du parlement a adopté le texte portant révision de la Constitution issue des résolutions de la concertation politique du mois de février dernier. En terme identique, l’assemblée nationale, a voté majoritairement, mardi 21 mars dernier, en faveur de la nouvelle mouture de la Loi fondamentale qui porte notamment sur la réduction de la durée du mandat du président de la République de 7 à 5 ans, l’harmonisation des durées des mandats politiques à 5 ans, le retour du scrutin à un tour (…). Lors de son l’exposé argumentatif avant le vote des députés, le Premier ministre Alain Claude BILLIE-BY-NZE déclarait que «notre pays gagnera en efficacité politique et apportera une touche de modernité dans son espace démocratique». Et de conclure: «l’option des élections à un tour permettra à notre pays de mettre en œuvre des mécanismes moins dispendieux  en évitant la mobilisation répétée des ressources humaines ainsi que les coûts engendrés pour chaque élection». Cette révision constitutionnelle est ainsi passée comme une lettre à la poste, le Parti démocratique gabonais (PDG). À la seule différence que, contrairement à l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Les Démocrates (LD) s’est cette fois abstenu. La seule voix contre est venue Parti social-démocrate (PSD) de l’ancien vice-président Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU.

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Gabon /Harmonisation des mandats: les députés approuvent le projet de révision constitutionnelle

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Le projet de révision constitutionnelle porté par le Premier ministre, Alain Claude BILLIE-BY-NZE a été plébiscité, jeudi 23 mars 2023, par un écrasant vote de 113 pour, 6 voies contre et 3 abstentions. Reste à présent au Sénat, chambre haute du parlement où le Parti démocratique gabonais (PDG) est aussi majoritaire, d’entériner le texte. Le projet soumis aux parlementaires porte sur l’harmonisation des mandats politiques au Gabon. Le mandat présidentiel passe de 7 à 5 ans renouvelable, celui des sénateurs de 6 à 5 ans, et il n’y a plus de la limitation des mandats. Des réformes de la constitution décidées lors de la concertation politique, majorité/opposition de février dernier. Si l’on s’attendait au vote contre des partis de l’opposition, notamment le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) d’Alexandre BARRO CHAMBRIER, l’Union nationale (UN) de Paulette MISSAMBO et le Parti social démocrate (PSD) de Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, la surprise est venue des Démocrates qui ont voté pour. Le parti de Guy NZOUBA NDAMA,dont le groupe parlementaire à l’Assemblée nationale est présidé par DAVAIN-AKOURÉ, co-président pour le compte de l’opposition aux côtés d’Alain Claude BILLIE-BY-NZE pendant la concertation politique éponyme, marque ainsi sa rupture totale avec l’opposition.

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Élections 2023: les observateurs de l’UE absents pour avoir “contribué à aggraver la situation” en 2016

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Le Premier ministre était en visite officielle à Paris, capitale française, mardi 21 mars 2023. Alain Claude BILLIE-BY-NZE a notamment été l’invité de l’émission L’entretien diffusée sur France 24 et RFI, où il a été interrogé sur les raisons du refus des autorités gabonaises d’accueillir une mission d’observation de l’Union européenne (UE) à la prochaine élection présidentielle. Le Chef du gouvernement n’a pas mâché ses mots et a pointé d’entrée, le jeu trouble de l’UE en 2016. Selon lui, «lors de la présidentielle de 2016, les observateurs de l’Union européenne ont contribué à aggraver la situation au Gabon». Le premier ministre a rappelé à la gouverne des deux médias français (France 24 et RFI, ndlr), qu’ «avec l’Union européenne, nous avons discuté dans le cadre du dialogue politique intensifié et nous sommes tombés d’accord. Nous avons fait le constat que les observateurs de l’UE ont contribué à aggraver la situation au Gabon par des déclarations intempestives, peu mesurées et qui ne tenaient pas compte des réalités. Nous sommes (donc) tombés d’accord pour que cette année, il n’y ait pas d’observateurs de l’UE. Et ça n’aggraverait rien du tout parce que nous allons organiser des élections transparentes. Le vainqueur sera connu. Nous espérons que le vaincu l’acceptera et félicitera le vainqueur». Selon les conventions internationales, les États sont libres d’accueillir sur leurs sols, les missions d’observation des élections de leurs choix. Une expression de souveraineté que l’UE ne peut braver, dans le cas d’espèce, au risque de provoquer un incident diplomatique avec le Gabon.

MEZ

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