Politique
Franck NGUEMA : «le Communiqué de G.B MAPANGOU n’avait pas lieu d’être»
Serait-ce la raison de l’éviction de l’ancien ministre des Eaux et Forêts, Guy Bertrand MAPANGOU ? Invité sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI), ce jeudi 30 mai, l’actuel ministre délégué à la forêt et à l’environnement, Franck NGUEMA, s’est exprimé sur le limogeage, le 21 mai dernier de son ancien patron. Le député du 2e siège de la commune d’Akanda laisse ainsi penser que le limogeage de son ex-ministre de tutelle est dû à son imprudence voire l’impertinence.
Alors qu’on a laissé supposer que le départ du mis en cause était dû à son implication dans l’affaire des 353 conteneurs de Kevazingo disparus, Franck NGUEMA a révélé au micro de Christophe BOISBOUVIER un secret d’alcôve. Ce dernier, a soutenu que Guy Bertrand MAPANGOU a creusé sa propre tombe en tentant de se défendre hâtivement, donc maladroitement à travers un communiqué de presse.
« Son dernier communiqué n’avait pas lieu d’être, parce que le communiqué du gouvernement était clair et disait que les ministres, qui se sont impliqués dans l’affaire du Kevazingo, devaient en tirer les conséquences. Ne se sentant pas impliqué, je pense à mon humble avis qu’il aurait dû garder raison et surtout avoir un droit de réserve. Vous connaissez l’adage : le tigre ne crie jamais sa tigritude », a-t-il fait savoir.
Avant d’ajouter, «de ce qui me revient, ce communiqué était inapproprié quand vous le lisez jusqu’à la fin. Quand le gouvernement, à travers un communiqué, c’est-à-dire le Premier ministre, chef du gouvernement, a parlé, nous ses ministres nous restons dans le silence. C’est ça la solidarité gouvernementale. Je vous l’ai dit, le président de la République est très exigeant sur le droit de réserve. Et les sorties inappropriées par communiqué de presse ont entraîné une certaine gêne au sommet de l’État », a indiqué Franck NGUÉMA.
S’agissant des réels soupçons pouvant pesant sur son ex-collègue et de la responsabilité partagée des ministères de l’Economie (Douane) et des Transports (Oprag), Franck NGUEMA a préféré jouer la carte de la prudence. Il dit attendre que la justice fasse son travail et ce n’est qu’au terme de cela que le chef de l’État prendrait les sanctions politiques qui s’imposent.
Politique
Gabon : la CNSS reprend le versement des allocations après 7 ans d’interruption
Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a reçu ce mercredi au Palais Rénovation le Docteur Olivier REBIENOT PELLEGRIN, Directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), accompagné par la Ministre des Affaires sociales et de l’Inclusion, Nadine ANATO. L’audience a porté sur la reprise du paiement de plusieurs prestations sociales, notamment les indemnités de maternité et les allocations de pension vieillesse, suspendues depuis 2017.
Le Directeur général de la CNSS a présenté un point détaillé des avancées réalisées sous la nouvelle équipe dirigeante, impulsée par le Gouvernement. « Cette relance apporte un soulagement concret à de nombreuses familles », souligne-t-on. Le Chef de l’État a réaffirmé sa volonté de renforcer un système de sécurité sociale plus juste, efficace et centré sur la protection des Gabonais.
Une avancée majeure pour les assurés qui attendent ces paiements depuis plusieurs années. La CNSS poursuit ainsi sa mission de sécurisation des droits sociaux, sous l’impulsion de la Présidence de la République.
Politique
Gabon: le retour de Théophane NZAME-NZE BIYOGHE
Le conseiller spécial porte-parole de la Présidence de la République a tenu une conférence de presse, ce vendredi 07 novembre 2025, au palais rénovation. 4 mois après sa dernière sortie, Théophane NZAME-NZE BIYOGHE, revient avec un peu plus d’humour et deux points, concernant l’actualité : de l’agenda du Président de la République Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) à l’international et sur le dossier du procès de Sylvia et Nourredin BONGO VALENTIN.

En effet, dans sa poursuite d’une diplomatie dynamique, afin de placer le Gabon dans le conseil des nations, le Chef de l’État a été reçu au Vatican par Sa Sainteté le Pape Léon XIV. Après avoir échangé sur la promotion de la paix, le dialogue interreligieux et le rôle essentiel de l’Église catholique dans l’éducation, la santé et la cohésion sociale au Gabon. À ce titre, le Conseiller spécialiste a déclaré : « Cette rencontre a réaffirmé la solidité des liens historiques entre le Gabon et le Vatican ».
Ensuite, le numéro 1 gabonais s’est entretenu avec la Première Ministre italienne, Madame Giorgia MELONI. Les discussions ont mis en avant le renforcement des investissements italiens dans les secteurs de l’énergie; des infrastructures; de l’agro-industrie; ainsi que la coopération sécuritaire.
Concernant le deuxième point de cette conférence de presse, consacrée au dossier du procès de l’ancienne première dame et son fils, il a tenu à rappeler que le Chef de l’État suit avec une attention constante l’évolution de cette affaire afin d’éclaircir l’opinion, s’agissant des récentes tentatives de déstabilisation menées par Madame Sylvia Aimée Valentin Épse. BONGO et Monsieur Noureddine BONGO VALENTIN.
La Présidence de la République observe la situation avec sérénité et froideur. Face à cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant des hauts cadre du pouvoir judiciaire reçu et filmé sans leurs consentements chez l’ancien Chef de l’État, Ali BONGO ONDIMBA, elle précise que celle-ci consiste à mener des attaques alignées sur les déplacements du Chef de l’État à l’internationale, dans l’optique de nuir l’image du Gabon et de ses institutions.
Pour ajouter à cela, TNNB s’est exprimé en disant « il s’agit, ni plus ni moins, d’une campagne d’influence, et non de l’expression d’une volonté de voir triompher la justice. L’État demeure concentré sur sa mission première : servir le peuple. gabonais ». Il va sans dire que, avec l’ouverture du procès ce 10 novembre 2025, la mère et son fils absents, seront jugés par contumace.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC
Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.








