International
Européennes 2019: quand Mayis MOUISSI raille le score de Nicolas DUPONT-AIGNAN

L’économiste gabonais Mayis MOUISSI, a brocardé, ce 26 mai ,en soirée sur son compte Twitter, le score aux européennes de Nicolas DUPONT-AIGNAN. Pour le gabonais, ce piètre score s’expliquerait par la politique paternaliste de l’homme politique français envisage envers l’Afrique.
Le dimanche au soir plus de 400 millions d’électeurs ont découvert le résultat des élections européennes. En France, ou le taux, est passé de 40 à plus de 50%, les surprises n’ont pas été des moindres. Parmi celles-ci, les scores catastrophiques de plusieurs grosses pointures de la politique française, à l’instar de Nicolas DUPONT-AIGNAN. Qui bien devant des personnalités telles, que Benoît HAMON, François ASSELINEAU ou encore Florian PHILIPPOT, la liste du candidat europhobe de Debout la France (DLF) récolte moins de 5% des suffrages. Une déconvenue que l’analyste gabonais, comme une revanche, n’a pas manqué goguenardiser.
«Nicolas Dupont-Aignan qui voulait limiter les naissances en #Afrique, la seule chose qu’il a réussi à limiter, c’est son score. 3% et 0 élu. Moralité : le paternalisme n’est pas un projet politique», s’est amusé Mayis MOUISSI.
En effet, interrogé sur l’immigration lors d’un débat organisé lundi 20 mai sur une chaîne du service public, avec les têtes de listes des élections européennes, le président de DLF a fait part de sa proposition forte qui n’a pas plu a beaucoup d’Africains.
« L’immigration est un drame humanitaire !», a-t-il lancé avant d’ajouter, « L’Europe est face à un défi géopolitique considérable : la population africaine va doubler en 30 ans, soit 1 milliard en plus !…J’ose le dire, il faut s’attaquer à un tabou : le contrôle des naissances en Afrique comme l’a fait en son temps la Chine pour réussir sa transition économique. Les pays africains le savent très bien ! ». Une proposition bien aérée qui s’apparente une fois de plus à regain d’ingérence des pays du nord sur ceux de l’Afrique.
International
Après avoir évoqué un 3e mandat d’Emmanuel MACRON, Richard FERRAND rétropédale

Un récent entretien accordé au journal “Le Figaro” a suscité un élan de polémique dans la société française. Richard FERRAND, ancien président de l’Assemblée nationale s’est dit opposé à la limitation des mandats présidentiels en France. Qui selon lui «bride le choix des électeurs», qui ne seraient pas opposés à un 3e mandat du président Emmanuel MACRON. Pris à la gorge par les conséquences de ses propos dans l’opinion, Richard FERRAND s’est montré outré par cette agitation autour de sa sortie. «Consternant de voir s’agiter réseaux sociaux et médias paresseux sur une proposition stupide que je ne fais pas dans un entretien : modifier la constitution pour la présidentielle de 2027. Panurgisme imbécile». Pour rappel, Richard FERRAND a ouvertement dit sa volonté de se défaire des normes établies et des traditions républicaines françaises, en matière d’élections. Avait-il déclaré, «je regrette tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire, la limitation du mandat présidentiel dans le temps, le non cumul des mandats etc». Une non-proposition qui laisse entrevoir pourtant une volonté de voir Emmanuel MACRON se présenter à nouveau à sa propre succession.
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
MEZ
International
D’origine indienne, Ajay BANGA, placé à la tête de la Banque mondiale

Ajay BANGA, americano-indien, a été élu, mercredi 03 mai 2023, nouveau Président de la Banque mondiale (BM) par le conseil d’administration de l’institution. Candidat des Etats-Unis, et unique en lice, ce dirigeant d’entreprises de 63 ans dit vouloir donner la priorité, durant son mandat, au financement de la lutte contre le réchauffement climatique et à la réforme de la l’institution. L’élection d’Ajay BANGA, qui prendra officiellement ses fonctions le 02 juin prochain, est une véritable révolution pour une institution qui a toujours été la chasse gardée des Etats-Unis, depuis sa création, dans la foulée des accords de Bretton Woods en 1944. Une hégémonie de plus en plus contestée par les grands pays émergents, Brésil, Chine, Inde et Russie en tête, qui aspirent à plus de poids dans les institutions financières internationales. La décision américaine de proposer la candidature de Ajay BANGA, qui est né et a grandi en Inde, est hautement stratégique tant elle permet aux Etats-Unis de se rapprocher de l’Inde, l’autre géant asiatique, afin de contrer l’influence chinoise dans la région.
MEZ