Société/Environnement
Gabon / Bitam : un mariage en vampire fait 3 jeunes victimes
Le village Medoumou, à Bitam, a été récemment le théâtre d’un fait qui dépasse l’entendement. Un couple que l’on peut qualifier de vampireux, a décidé d’inviter 3 jeunes garçons âgés de 9 à 12 pour la célébration de leurs noces mystique. Sur place, le refus des garçons à exécuter le rituel qui leur a été imposé, va leur coûter cher dès leur retour dans le monde physique.
Habitué des pratiques occultes, un couple a décidé de s’unir dans le monde mystique. Leurs invités, trois garçons âgés de 9, 10 et 12 ans, jeunes frères du marié. Eux trois, initiés aux pratiques mystiques qu’ils réalisent quelques fois en famille, a relaté le quotidien “L’Union”. Sur place, ils ont été contraints à l’exécution de certains rituels sous les directives de leur belle-sœur.
Le plus jeune des enfants, a été conduit bon gré, mal gré, dans un cimetière où il lui a été commandé d’ouvrir une tombe et d’y aller croquer la chair du corps qui s’y trouvait. Il s’exécuta, mais la chair du macchabée s’est coincée entre ses dents. Manque de bol pour le garçon dont l’échec sera à l’origine de son malaise dans la vraie vie.
Le cadet, lui aurait dû consommer de la chair humaine durant le cocktail dînatoire. Mais il a refusé de s’exécuter, suscitant ainsi la colère du marié. Lequel, a giflé le pré adolescent, âgé de 10 ans. Depuis, la joue de la victime demeure gonflée au grand étonnement des villageois. Le dernier des trois frères, a avoué avoir bu du sang humain sous la contrainte du couple, ont rapporté nos confrères.
Conduit auprès des autorités locales, le commandant de brigade leur a simplement demandé, de régler leur affaire en famille. Les anciens du village, ont quant à eux réuni la famille, pour exiger à la mariée de lever le sort qui pourrissait progressivement la vie des jeunes gens. Ce qu’elle a fait après l’intervention de son mari mystique, permettant ainsi aux garçons de recouvrer leur santé.
Société/Environnement
Restitution officielle du rond-point d’Acaé: le ressenti mi-figue mi-raisin des Librevillois
Ce 22 décembre 2024, le Président de la Transition (PRT), Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a procédé à la restitution du rond-point d’Acaé, Baptisé Jean François Aveyra, sis à Ozoungue dans le 5e arrondissement de la capitale. Si cet ouvrage de qualité témoigne de la volonté des hautes autorités, en tête desquelles, le PRT, qui a à cœur le bien être des populations, il n’en demeure pas moins le développement ne s’accompagne pas que des applaudissements. Et souvent est susceptible de créer des grincements de dents.
Réalisé par le société gabonaise « Mika services » et exécuté sur une période de 9 mois par une main d’œuvre locale à 90 %, le projet Acaé vise à moderniser et rendre plus fonctionnel ledit carrefour tout en intégrant des solutions durables et des aménagements adaptés aux besoins des usagers. Déjà, lors de sa réception le 6 avril dernier devant le ministre des Travaux publics, le général Flavien NZENGUI NZOUNDOU, le président directeur général (PDG) du groupe, Alain-Claude KOUAKOUA (ACK) a relevé, qu’outre la réfection en béton du rond-point, Mika service a aménagé un jardin avec des arbres, du gazon, des bancs publics, des lampadaires, des panneaux de signalisations, un parking municipal et des espaces pour des activés physiques et sportives en plein air.
«Vous pouvez venir, vous garer au parking, faire votre footing tout au long de la voie balisée, faire votre fitness en toute sécurité»,. a-t-il indiqué.
Si la longue attente des riverains trouve satisfaction ce jour grâce à ce joyaux urbain qui répond désormais aux normes internationales, le ressenti mi-figue, mi-raisin des librevillois laisse pourtant un goût d’inachevé. Le « rétrécissement de la voie et la création d’un feux tricolores», voilà ce qui exaspère véritablement les transporteurs urbains et les automobilistes voulant rallier la commune d’Owendo aux risques d’y croiser des embouteillages longs de plusieurs heures. Tout comme la commune d’akanda, ce malaise ravive la nécessité de la création rapide d’une voie autre permettant de ralier Owendo en toute fluidité.
Conscients de la situation les autorités de Transition, envisage ainsi désenclaver Owendo du reste du pays. Le Conseil des ministres du 19 février dernier a approuvé la passation, par entente directe, du contrat de Partenariat public-privé (PPP) relatif au développement d’une route en 2×2 voies reliant Owendo à la Route nationale 1. Le 26 juin, le Président de la Transition a lancé les travaux de ladite autoroute de contournement dans cette zone nord du Grand Libreville. Elle permettra ainsi de déboucher aux quartiers Bikélé, Nkok et Owendo. Donc chers automobilistes encore un peu de patience…
Société/Environnement
« Noël enchanté »: 20.000 enfants défavorisés impactés par l’humanisme du couple Présidentiel
Le couple présidentiel, Brice Clotaire OLIGUI et son épouse Zita OLIGUI NGUEMA, ont procédé ce vendredi 20 décembre 2024 à la distribution de cadeaux aux enfants issus des familles défavorisées du pays.
Placée sous le thème « Noël enchanté », cette cérémonie emprunte de solidarité a été l’occasion pour le couple présidentiel gabonais de témoigner leur engagement en faveur de l’inclusion et du soutien aux plus vulnérables à travers la distribution de cadeaux et des moments de partage. Le but étant de donner du sourire à ces enfants.
Initiée dans les 9 provinces du pays, cette initiative concerne les enfants résidents des centres d’accueil et ceux issus des familles vivant avec un handicap. Il s’agit de près de 300 enfants de la province de l’Estuaire pour un total de 20 000 enfants recensés sur toute l’étendue du territoire.
Société/Environnement
Gabon: « Le couvre-feu est levé (..) jusqu’à nouvel ordre, sur toute l’étendue du territoire national »
Voooiilà ! Tout est dit en une seule phrase et de la bouche du directeur de cabinet du ministre de la Défense nationale, le général de division aérienne Félicien KOYI par voie de communiqué, ce mercredi 18 décembre 2024. «A compté de ce mercredi 18 décembre 2024, jusqu’à nouvel ordre», les forces de l’ordre pourront ainsi, pour l’instant, ranger rasoirs et matraques dont ils fesaient usage en violation flagrante de l’article 12 de la nouvelle Constitution. Jugé impopulaire et peu comprise, 16 mois après son instauration, la fin de cette mesure sonne comme un ouf de soulagement pour la population et les acteurs économiques de la nuit durement éprouvés après la pandémie à Covid-19.