Politique
Gabon: Julien NKOGHE BEKALE rencontre le CESE

Ce mardi 15 mai 2019, une délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Julien NKOGHE BEKALE a été reçue au Conseil économique social et environnemental (CESE). A l’ordre du jour de cette rencontre, les membres du Gouvernement ont présenté les stratégies et plans d’actions à mettre en place, afin de relancer l’économie.
En effet, réunis en session extraordinaire dans le cadre du dialogue initié par le chef du Gouvernement, avec les institutions locales, les membres du CESE ont échangé avec les ministres sur les grands axes de la stratégie de relance pensée par le Gouvernement. Notamment pour ce qui concerne les réformes structurelles sectorielles, les mesures gouvernementales prioritaires et le dialogue permanent multidimensionnel.
«En ce qui concerne les réformes structurelles, il importe de souligner qu’elles sont vitales et nécessaires, au regard de la situation actuelle du pays qui fait face à de sérieuses contraintes de divers ordres, trouvant leur origine dans des facteurs à la fois endogènes et exogènes, notamment un contexte économique mondial difficile», a rappelé Julien NKOGHE BEKALE aux membres du Conseil présent à la rencontre.
Insistant sur le caractère vital des réformes gouvernementales, le Premier ministre a sollicité l’implication du CESE par une formulation plus pertinente des actes et politiques publics. Dans le but de rendre possible la réussite l’indispensable desdites réformes afin d’asseoir un meilleur contrôle de nos dépenses publiques, ont précisé nos confrères de l’Agence gabonaise de presse (AGP).
À cela, les membres du conseil ont apporté leur contribution aux membres du gouvernement. En effet, ils recommandent que l’ensemble des réformes sectorielles fassent l’objet d’une concertation avec les partenaires sociaux afin d’éviter des débordements. Par ailleurs, ils déplorent le poids des nouvelles taxes pesant sur les ménages dont la charge de la dette est évaluée à 946 milliards de francs CFA, en plus de la faiblesse du rythme de diversification de l’économie.
Politique
“Comptes gelés, factures impayées, cuisinier absent & restrictions téléphoniques”: le point sur la situation actuelle d’Ali BONGO

A chacun de leur passage, les personnalités politiques qui ont pu le voir dans le cadre de visites officielles sont unanimes «Ali BONGO se porte bien» du moins physiquement. Pour les témoins de son quotidien, il n’en est rien. Car, la luxueuse résidence d’Ali BONGO ONDIMBA ne serait en réalité «qu’une prison dorée».
«Il n’est pas du tout libre» a confié un proche de la famille du président déchu, à RFI. «Il y a des chars autour de sa résidence» et l’ex-chef d’État qui ne bénéficierait pas de sa retraite, ne disposerait d’aucun moyen de paiement. Car poursuit la source, en plus de ses comptes bancaires gelés, Ali BONGO qui cumulerait 3 mois de factures d’électricité impayées, verrait «ses chèques refusés». Il ne serait donc pas à l’abri «d’une coupure».
À l’instar du téléphone auquel «il n’a pas accès», selon RFI, l’ex-président gabonais a été privé de son cuisinier principal, démissionnaire, «car il ne supportait plus de travailler dans ces conditions». Ce serait donc désormais «sa famille et notamment sa mère doivent lui amener à manger».
Si «Ali BONGO se porte bien», il semble que le luxe de la résidence au sein de laquelle il est reclus, renferme de nombreux secrets. Mais, en plus du gel de ses comptes, ses restrictions téléphoniques, et chèques rejetés, les révélations de ses proches laissent à penser que les conditions actuelles de la vie de l’ex numéro un gabonais pourraient révéler d’autres secrets. Mais seule une communication des autorités de la Transition permettrait d’apporter des éclaircissements sur la situation de l’ancien Chef de l’État.
Politique
Ali Bongo “prêt à prendre ses responsabilités” devant la justice à cette condition

En résidence surveillée depuis le putsch du 30 août 2023, Ali BONGO ONDIMBA semble principalement affecté par la détention de son épouse, Sylvia et de son fils, Noureddine BONGO. Tous les deux accusés de haute trahison et d’avoir “usurpé” la signature de l’ex-président de la République, alors que selon certaines langues, ce dernier n’était pas en pleine possession de ses facultés cognitives.
Seulement, en dépit de son «handicap» et de son état de santé «fragile», Ali BONGO, pour qui l’armée avait apprêté un avion pour son exil, s’entête «il ne veut pas partir sans sa femme et son fils», a confié un proche de l’ex-famille présidentielle à RFI. Mieux encore, poursuit-il, «qu’il est prêt à prendre ses responsabilités». Car sa femme et son fils «n’ont rien fait» et devraient être libérés.
Mais si Ali BONGO est prêt à se livrer au sort de la justice, le président de l’Assemblée nationale, Jean François NDONGOU précise qu’il «ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire». Car, «seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président».
Politique
Gabon / Recrutement à la fonction publique: enfin le dégel!

L’arrêté n°000009/PM/MFPRC signé le 24 novembre 2023 par le Premier ministre Raymond NDONG SIMA vient enfin légitimer le processus de candidatures enregistré au sein des différents ministères depuis le mois d’octobre dernier. En effet, précisé la décision, «le présent arrêté porte suppression des mesures de gel des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements, stages et reclassements dans la Fonction publique». Un soulagement pour de nombreux gabonais qui espèrent ainsi rompre avec le chômage, et devenir “fonctionnaires”. Il n’appartient plus qu’aux directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) de procéder à l’examen des 40 000 dossiers de candidatures soumis à leur attention. Le compte à rebours semble être lancé pour les prétendants à la fonction d’agents de l’État.