Tribune
Laffite Joyce NTSEGUE: «La liberté de la presse est un facteur essentiel à la bonne gouvernance et, au progrès économique, politique et social»
De nombreuses personnalités gabonaises se sont exprimés ce jour, 03 mai 2019, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. Parmi eux, Laffite Joyce NTSEGUE, Secrétaire national chargé de la Communication et de la veille Médiatique du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) a tenu à rappeler l’importance de la presse dans un État dit démocratique. Son intervention, tient lieu d’interpellation à l’endroit des pouvoirs publics. Lesquels semblent ne pas prendre en compte certaines libertés fondamentales. Si l’on s’en tient au dernier rapport de l’ONG Reporters sans frontières (RSF), pour l’année 2019, qui classe le Gabon à la 115e place sur 180 pays. Perdant ainsi 7 places par rapport à l’année précédente où il occupait le 108e rang. Une réaction parvenue à la rédaction de « Vox Populi » (VXP), que nous publions inextenso.
« Aujourd’hui, 3 mai 2019, voilà 26 ans que nous célébrons la journée mondiale de la liberté de la presse. Un jour où nous ne pourrions parler de la liberté de la presse sans aborder le rôle du journaliste dans notre société. En effet, la liberté d’opinion et d’expression est non seulement importante en soi mais aussi essentielle à l’exercice des droits humains. Loin de concéder à la liberté d’expression le fait de dire et d’écrire tout ce qui nous passe par la tête, elle reste l’expression de la responsabilité.
Toute chose pouvant contribuer à l’épanouissement de nos communautés lorsqu’elles se sentent en sécurité et respectées par l’Etat qui leur garantit ce droit. C’est également un facteur essentiel à la bonne gouvernance et, de fait, au progrès économique, politique et social. Cette liberté d’expression et d’information contribue à la qualité de la gouvernance de plusieurs manières. Ainsi, la célébration de ce jour nous rappelle que les médias sont garants d’un droit fondamental, droit à l’information, qu’il convient d’exercer en toute liberté mais avec responsabilité.
Quel regard peut-on aujourd’hui jeter sur la presse gabonaise ? Crise de confiance de la part du public, crise d’identité de la profession, crise économique du secteur, etc., ces maux sont palpables mais la réalité infiniment plus complexe. Le journaliste a dans son rôle autre que celui de récolter des informations, celui d’investigation, il est la conscience morale de l’opinion publique et de la société civile. Il expose des faits susceptibles d’aider le public à accéder à la vérité.
Cependant, avec l’avènement des réseaux sociaux, et des multiples plateformes de communication, cette évolution n’est bien sûr pas sans incidences sur l’exercice de la profession surtout avec le phénomène des « Fakenews » (fausses informations). Le journaliste doit donc s’imposer, pour ce faire, des normes qui découlent des obligations de diffuser des informations vérifiées, recueillir les informations de manière indépendante, respecter les droits privés des personnes.
Le droit à l’information n’est pas l’apanage des autorités politiques. Contrairement à ce que nous observerons ces dernières années ; à savoir, l’inquiétante érosion de la liberté de la presse, les restrictions imposées aux journalistes, les intimidations et convocations répétitives allant jusqu’aux détentions provisoires. On note également de nombreuses censures et sanctions de la Haute Autorité de la Communication (HAC) contre les médias privés dit « d’opposition » du simple fait de critiquer la mauvaise gouvernance de l’exécutif et son chef, une institution qui aurait eu pour rôle véritable l’encadrement et la formation mais qui hélas perd ses lettres de noblesses. En plus des ingérences de l’exécutif dans la ligne éditoriale des médias audiovisuels publics qui se font légions et la couverture médiatique des activités de l’opposition quasi inexistante. Seule compte la presse écrite systématiquement muselée par des mesures d’encadrement autoritaires constamment décriées.
Dans une démocratie, la liberté de la presse doit être le porte voix des revendications citoyennes. Et, quel que soit son média nous devrions encourager le journaliste qui s’efforce de servir le public avec minutie et honnêteté. L’intégrité professionnelle est la pierre angulaire de la crédibilité d’un journaliste.
De fait, je voudrais rappeler l’importance d’une presse libre et indépendante pour une démocratie véritable. La liberté d’expression et de la presse est un bien précieux pour lequel il a fallu que nombreux confrères se battent sans cesse au cours de notre histoire. Cependant, elle n’a jamais été sans limites, ce qui est parfois ignoré.
Comme pour toutes nos libertés, la liberté d’expression s’arrête là où elle porte atteinte à la liberté d’autrui.
Bonne journée à tous nos médias et aux journalistes.
Laffite Joyce NTSEGUE, Conseiller en Communication, Secrétaire National chargé de la Communication et de la veille Médiatique du RPM»
Tribune
Un chantage qui tourne mal
«Une fois de plus la pseudo « immunité » portée par des activistes pousse certains d’entre eux à faire preuve d’un excès de zèle visant à mettre en mal l’image et la cohésion de la Transition presque réussie par le CTRI.
Récemment, dans une vidéo qui est devenue virale sur les réseaux, le dénommé BUNZ PING, activiste de seconde zone qui ne doit sa survie qu’à la magnanimité du Président de la Transition, n’hésite pas, quand l’occasion se présente, de ternir l’image de ce dernier pour ses intérêts personnels à travers des actes compromettants.
C’est ainsi qu’animé d’un esprit calculateur et machiavélique, le pseudo « activiste de seconde zone » s’est donné un malin plaisir à user de chantage auprès des hautes personnalités de la république sous prétexte qu’il serait le « bon petit du président de la transition » et de ce fait, ne peut donc rien craindre.
L’histoire remonte lors de la tournée républicaine du président de la transition à l’intérieur du pays. Selon des sources concordantes, ce dernier n’a pas hésité durant l’étape de Makokou de manquer d’humanité envers madame la Ministre de l’Education nationale Camélia NTOUTOUME LECLERCQ, qui, faisant face à des problèmes de sonorisation pour l’éveil Patriotique avec les enfants des lycées et collèges de la place, avait sollicité l’utilisation du matériel dédié à cet événement. Le sulfureux activiste n’est pas allé par quatre chemins pour exiger une bagatelle somme de 2 Millions de FCFA pour céder le matériel dont il n’était nullement le propriétaire. Car rappelons-le, celui-ci avait été loué par la Présidence de la République pour cette étape.
Ne voulant pas céder à un tel chantage, Camélia NTOUTOUME LECLERCQ répondit par un NON catégorique…
Comme si cela ne suffisait pas, à l’étape de Koulamoutou, il a utilisé le matériel de l’Éducation Nationale occasionnant une casse d’un montant d’un million de Fca. nous étions passés au bord de l’échec, affirme un des organisateurs de l’événement. C’est la sono de l’ Éducation Nationale qui nous a sauvé.
Pour le bouquet final, « l’activiste sulfureux » atteindra le point culminant de son chantage lorsqu’il apprendra que pour la lutte contre les violences en milieu scolaire, c’est son ami de longue date Franck BAPONGA qui a été retenu pour un projet artistique.
Comme à son habitude, BUNZ PING de son nom d’artiste va sommer Madame Camélia NTOUNTOUME LECLERCQ d’arrêter immédiatement cette collaboration avec Franck BAPONGA car selon lui, il serait la personne ressource qui devrait gérer les artistes durant l’élection référendaire. Ne voulant pas recevoir d’injonctions de ce lugubre personnage, Madame la Ministre l’aurait complètement ignoré. Elle dira clairement à ce dernier qu’elle est libre de travailler avec tous les artistes gabonais et d’où qu’ils viennent.
Furieux, « l’activiste » va promettre le feu et la fin du règne politique à Madame la Ministre dans le komo-Mondah en lui promettant qu’elle vivra ce que son ministre de la Culture aurait vécu en voulant s’opposer à sa vision.
C’est d’ailleurs à juste titre qu’il dit à qui veut l’entendre qu’il serait le futur Ministre de la Culture au prochain remaniement.
Ce récit soulève donc des interrogations pertinentes que nous ne pouvons point ignorer :
Les menaces de cet activiste maître chanteur seraient-elles mises en exécution avec son irruption au Collège Raymond BOUCKAT de Mindoubé via sa vidéo?
Parfait MOUBAMBA confondrait-il son rôle de Conseiller du ministre de la Culture et ami du Président à celui de pseudo activiste ?
Comment comprendre qu’un Conseiller d’un ministre de la République s’illustre en maître chanteur ?
Cet état d’esprit ne constitue-t-il pas un frein à la vision politique du Président en cette ère de Transition ?
Camélia NTOUTOUME LECLERCQ ne subit-elle pas les conséquences de son professionnalisme et de son refus de céder au chantage ?
Nous voulons rappeler à Parfait MOUBAMBA qu’il est tombé sur un « os dur » et qu’il n’a pas encore assez de dents pour le casser, que la jeunesse du Komo-Mondah va le pourchasser partout où il sera et où qu’il aille.
Nous n’accepterons aucune tentative de déstabilisation de ce beau pays d’où qu’elle vienne.
Les mânes et les eaux de nos ancêtres nous protègent…
Nous y reviendrons !!!!»
« La Jeunesse Montante du KOMO-MONDAH«
Tribune
Gabon /École normale supérieure: entre diversion & manipulation
Ce mardi, nous avons été surpris de tomber sur un message à caractère haineux, dépourvu de toute intelligence, véhiculé par un syndicaliste du SNEC-ENS dénigrant le caractère sacerdotale des enseignants des lycées et collèges: « je suis enseignant-chercheur et non un enseignant des lycées et collèges » dixit Pr. Hilaire NZANG NYINGONE.
À bien des égards, nous sommes tentés de nous poser un certain nombre de questions sur le caractère belliqueux d’une telle déliquescence frisant un dérapage verbal d’un petit lycéen de Moabi.
Loin de nous l’idée de vouloir rétrograder nos fameux universitaires, mais nous sommes quand même tentés de reconnaître les limites d’un système universitaire en perdition, ce qui dans l’histoire du classement des meilleures Universités d’Afrique renvoie toujours le Gabon loin du classement général. Comment peut-on bomber le torse publiquement en clamant haut et fort qu’on n’est Enseignant-chercheur alors qu’au demeurant aucune université Gabonaise n’apparaît dans le classement des 100 meilleures universités Africaines ?
Ces fameux enseignants chercheurs ont-ils déjà présenté le fruit de leurs recherches ?
À bien y penser, et à scruter leurs actes et actions en milieu universitaire, ces derniers ont accepté d’être des Factotums d’une main noire qui embrigade le ministère de l’Enseignement supérieur.
Comment des enseignants d’un tel niveau peuvent-ils perdre la tête et refuser l’évidence ?
Pour votre gouverne, très chers universitaires, malheureusement nous ne le ferons pas en langue bantou pour que vous compreniez que sans l’Éducation nationale, l’Ecole Normale supérieure n’existerait pas. Cet établissement n’aura pas le statut particulier actuel. L’histoire est têtue, mais nous sommes obligés de la consulter.
Comme le dit Zig ZIGLAR : « La répétition est la mère de l’apprentissage, le père de l’action, ce qui en fait l’architecte de l’accomplissement. »
C’est dans ce sens que la loi 11/93 portant réorganisation de l’Ecole Normale Supérieure de Libreville, le décret 651 sur les principes de fonctionnement de l’ENS et le décret 1076 qui modifie certaines dispositions du décret 651 cité plus haut, qui régissent le fonctionnement de l’ENS dont aucune personne n’est à même de piétiner ou de bafouer.
Ainsi :
• Le budget et les enseignants relèvent du ministère de l’Enseignement supérieur.
• Les élèves professeurs, les stagiaires, les filières et les profils quant à eux relèvent du ministère de l’Education nationale.
Maintenant au lieu de débattre sur les aspects pratiques de ces dispositions, un groupuscule d’enseignants membres du SNEC se lance dans un verbiage outrancier et injustifié sur les enseignants des lycées et collèges. Nous sommes donc à même de nous demander si ce dernier mérite le titre de « Professeur » qui semble trop peser sur ses épaules.
À toute fins utiles, pour les uns et les autres, l’Ecole normale supérieure ne sera pas un abri des frustrés de l’Enseignement supérieur mais un établissement qui forme des enseignants du secondaire et les métiers de l’éducation associés.
Les Enseignants-chercheurs désirant faire carrière dans la recherche n’ont pas de place dans cette école . C’est l’opportunité de lancer un appel au ministère de l’Éducation afin de rendre effectif leur appel d’offres sur les futurs enseignants de cette école . Car le moment de la prise en main véritable est arrivé. Il faut désormais sortir de l’inadéquation qui existe entre les enseignements à l’École normale supérieure et la pratique du terrain par les enseignants professeurs.
Nous exhortons le ministre de l’Éducation nationale à réorganiser les enseignements dans cet établissement et aussi de faire preuve de fermeté en suspendant à titre conservatoire le Directeur général de cette école afin de ramener le calme dans ce berceau de l’excellence de notre pays.
“ La Jeunesse montante du Komo-Mondah”
Tribune
Gabon: l’éducation nationale base arrière des ennemis de la Transition ?
L’école est un milieu apolitique dédié à la formation et à l’apprentissage. Néanmoins, certains éducateurs passent outre cette norme, pour leurs désirs inavoués ce qui constitue un danger pour la société. Depuis quelque temps, nous assistons à une montée en puissance des antagonistes, mieux, de ceux qui se constituent comme étant des détracteurs du ministère de l’Education nationale qui se voit être pour eux le parfait bouc émissaire…
Nul n’est sans ignorer que quelques semaines auparavant, la ministre Camélia NTOUTOUME LECLERCQ a mené des campagnes de sensibilisation à n’en point finir pour lutter contre cette vague de violence scolaire qui s’est déclenchée.
De plus, la toile est enflammée ces derniers temps par des publications de certains médias en ligne à la solde des ennemis du CTRI qui reprocheraient au ministre sa forte présence sur le terrain politique dans sa commune. Prétextant ainsi une négligence de son ministère. Sans aucun lien, dépourvu de pertinence et faisant état d’un non-sens digne d’un parfait hors sujet en la matière, à ces derniers, nous disons siche…!
Comment peut-on reprocher à une femme d’action, à une femme engagée politiquement, à une femme mobilisatrice des énergies, d’être en osmose avec sa base au moment où le CTRI demande à ses ministres de ne ménager aucun effort pour que le peuple soit en phase avec l’exécutif ? Ne pas voir les choses dans ce sens renverrait à une myopie intellectuelle basée sur une critique stérile suscitée par la haine et le désamour envers le CTRI.
Tout fraîchement sortie de la vague des violences scolaires maîtrisée par une sensibilisation accrue, voilà que cette fameuse “main noire”, ennemi du CTRI, n’ayant pas trouvé gain de cause auprès des représentants des syndicats de l’Éducation nationale, utilise désormais des voies non-autorisées via certains groupuscules d’enseignants parsemés dans des lycées et collèges de la capitale, pour déstabiliser l’Éducation nationale à la veille du référendum.
Rappelons que dans nos anciennes publications, nous parlions d’un groupe de compatriotes ennemis de la transition qui se préparaient à se servir du ministère de l’Éducation nationale pour déstabiliser le pays. Ils ont commencé !!!!. Nul besoin de rappeler que le paiement des vacations n’a jamais été considéré comme un point culminant de revendication. Mieux, pour rentrer en grève car elles sont en cours de paiement. Et cela relève du ministère des Comptes publics, et ce, en fonction des possibilités.
Il est donc impérieux de rappeler aux enseignants leur sens patriotique. Étant des hommes éclairés, ils ne devraient point céder à une quelconque manipulation pour assouvir les desseins inavoués de certains hommes politiques sans base véritable, avides de pouvoir et en manque d’inspiration et de visibilité.
Nous pensons à la veille du référendum que les enseignants encore moins les élèves ne sauraient être utilisés comme levier déstabilisateur de l’action de Madame la Ministre Camélia NTOUTOUME LECLERCQ.
Soyez donc rassurés, le ministère de l’Éducation nationale à l’ère de la Transition, ne vous servira jamais de basse arrière pour assouvir vos ambitions.
« Jeunesse montante du Komo-Mondah«
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