Culture Panafricaine
Ghana : un centre de drones à usage médical a ouvert
Cette semaine, Omenako, une ville ghanéenne située à 70 km d’Accra, a accueilli le premier centre de drones. Destinés à servir le secteur médical, ils permettront aux ghanéens des zones les plus reculées du pays d’avoir accès aux médicaments.
Des centres de drones pour approvisionner les structures de santé en médicaments, c’est le projet que la société américaine Zipline a initié au Ghana. Celui-ci va permettre au pays de disposer du plus grand service de livraison par drones au monde. Chacun des centres sera équipé de 30 drones et de 150 produits (médicaments, vaccins, anti-venins, matériel chirurgical…) à livrer au sein 500 cliniques rurales.
«Personne au Ghana ne devrait mourir parce qu’il n’a pas eu accès à un médicament dont il a un besoin urgent», a déclaré le président ghanéen Nana AKUFO-ADDO, à l’occasion du vol d’inauguration des drones. Lequel, pense que ce projet marque la première étape pour le pays vers l’accès de tous les Ghanéens aux médicaments, en dépit du manque d’infrastructures et du mauvais état des routes.
Pour l’opposition au pouvoir, le projet est jugé coûteux. En effet, il reviendra à douze millions de dollars soit environ 6,3 milliards de francs CFA, pour utiliser ce service pendant les quatre prochaines années. Pour ces derniers, cet investissement pourrait servir à «construire des établissements de santé et acheter des ambulances» a conc
lu le média BBC news Afrique.
Diaspora
Meurtre de l’étudiant gabonais en Russie: Ali BONGO exige que toute la lumière soit faite
Vendredi 18 août 2023, François NDJELASSILI, étudiant Gabonais de 32 ans décrit par ses proches comme sportif et sociable, à Ekaterinbourg en Russie, a été froidement assassiné. Réagissant à cet énième décès d’un étudiant gabonais à l’étranger, le président de la République, Ali BONGO ONDIMBA a instruit l’ambassadeur du Gabon en Russie de tout mettre en œuvre pour que toute la lumière soit faite au sujet de cette affaire.
Selon les informations rapportées par le media russe E1.RU, l’infortuné et sa bande d’amis, tous ressortissants africains, étaient descendus se restaurer dans un Burger King, situé dans un coin de la ville, quand ils ont brusquement été pris à partie par un groupe de blancs. Ce qui a commencé comme un simple échange verbal, a vite viré à la rixe. C’est dans ces entrefaites que François NDJELASSILI aurait reçu plusieurs coups de couteau sous l’aisselle gauche, dont les blessures, lui auraient été fatales.
Citant des témoins, le média en ligne russe E1.RU soupçonne des relents racistes dans ce crime: «comme ses amis l’ont dit, deux bovins sont arrivés, ils ont dit : “Oh, regarde, nègre, viens sur son chirkan” – et l’ont frappé avec un couteau ». Encore en vie au moment d’être placé dans l’ambulance qui le conduisait à l’hôpital, le diplômé de l’Universite Fédérale d’Ekaterinbourg succombera finalement à ses blessures. Aucune information concernant les agresseurs. Ni sur l’enquête ouverte.
«La police et la commission d’enquête refusent de commenter le meurtre», précise E1.RU. La diplomatie gabonaise sollicite, à cet effet, que l’enquête judiciaire ouverte par les autorités compétences russes fasse toute la lumière sur ce crime qui rappelle l’affaire Ketch Stessi OBORO ANJILAKUONO, jeune Gabonais décédé le 12 septembre 2020 en Russie, où il était étudiant en dernière année de pharmacie. Une affaire, qui, à ce jour, comporte encore de nombreuses zones d’ombre.
On pourrait tout autant évoquer le cas Jeannah Danys DINABONGHO IBOUANGA, âgée de 17 ans, qui a été retrouvée samedi 25 mars 2023, morte, dans une rivière, non loin de l’université de Karabük au nord de la Turquie, où elle était étudiante en génie mécanique. Elle avait été violée avant d’être assassinée. Ou encore, le cas de Shams NGOUONI, au Sénégal, étudiant en 3e année de licence à l’École supérieure d’électricité de bâtiment et des travaux publics (ESEBAT) découvert mort , lundi 3 avril 2023, devant le portail de son domicile. Autant d’affaires qui soulèvent à nouveau la problématique des universités gabonaises.
EZM
Diaspora
Une étudiante gabonaise décède à la suite d’un accouchement
PIRES IDALINA MOUASSO Ruth, étudiante gabonaise au Sénégal, vient de passer de vie à trépas dans la nuit de jeudi à vendredi suite à un accouchement. Le communiqué a été fait par Michel Régis ONANGA NDIAYE, ambassadeur du Gabon au Sénégal.
C’est une triste nouvelle pour les ressortissants gabonais au Sénégal. En effet, le jeudi 8 juin 2023 au centre hospitalier Abass Ndao de Dakar, une étudiante a tiré sa révérence suite à un accouchement. Comme un pied de nez du destin, PIRES IDALINA MOUASSO Ruth était étudiante dans le secteur de la santé, option infirmier d’Etat.
Ce décès n’a pas manqué de susciter une vague de tristesse aussi bien au sein de la communauté gabonaise au Sénégal, que sur le territoire national Gabonais. Contactée par notre rédaction, une amie proche de la défunte qui a requis l’anonymat, est revenue sur sa relation avec son amie.
«C’est vraiment douloureux, j’ai du mal à y croire. Elle avait tellement de choses à réaliser. Elle ne manquait pas de projets pour son retour au pays, mais Dieu, lui, en a décidé autrement». Comme on le dit, la véritable douleur, c’est la présence des disparus, dans la mémoire des présents.
Diaspora
Émeutes au Sénégal : l’ambassade du Gabon exige de ses ressortissants plus de prudence
Ce 5 juin 2023, l’ambassade du Gabon au Sénégal a adressé un communiqué à ses compatriotes résidents dans ce pays. Dans ledit communiqué, Michel Régis ONANGA NDIAYE réitère ses recommandations de grande prudence auprès des ressortissants gabonais séjournant. «Au vu des informations dont nous disposons de la part des autorités locales et pour des raisons de sécurité suite aux manifestations à Dakar, l’Ambassade réitère ses recommandations de grande prudence», mentionne ledit communiqué.
Aussi, le communiqué précise, via une énumération, les actes qui pourraient constituer un manque de prudence par rapport au contexte Dakarois actuel. Il faudrait donc «éviter des déplacements tant que cela n’est pas nécessaire; éviter la fréquentation des zones potentielles de manifestations et d’attroupements, éviter les fêtes et les sorties nocturnes, et opter pour les cours et le travail en ligne autant que possible».
Aussi, l’ambassade n’a pas manqué d’interpeller les ressortissants gabonais à faire preuve davantage de discernement sur les publications postées sur les réseaux sociaux. Car celles-ci peuvent être source de psychose aussi bien côté gabonais que sénégalais. Grâce à ces recommandations, la représentation diplomatique gabonaise au Sénégal espère sécuriser ses ressortissants le temps que le climat à Dakar s’apaise et qu’ils puissent reprendre une vie normale.