Société/Environnement
Gabon: L’Ajev de Brice Laccruche Alihanga exemple de volontarisme et de patriotisme d’initiative locale

Un village dans une ville de référence, celle d’Akanda. Agondjé village vit sa mutation structurelle inattendue, du fait du pavage de ses artères crevassées. L’espoir renait donc dans un quartier périphérique du 2eme Arrondissement de la Commune d’Akanda comme un conte de fée.
Bani par les transports en commun des plus réguliers, la poignée des clandos visibles exigeaient pour un parcours de combattant, 500F par trajet de 100, 200 voire 2 kilomètres pour rejoindre la civilisation au carrefour du Château.
Asphyxié, l’habitant a eu recourt au quotidien à sa brouette comme boué de sauvetage. Le calvaire de la marche à pied dans l’un des quartiers les plus arriérés, l’endurance et la galère, sans omettre des voitures endommagées par le mauvais état de la route et finalement abandonnées sur le chemin de croix.
On a connu des murs et des pas murs, jusqu’à ce que débute au cours d’un mois de Mars 2019 bénit des dieux comme par enchantement, les travaux de revêtement en pavés des rues du quartier perdu. Mais un quartier historique réhabilité par la volonté de l’AJEV et de son Président Brice LACCRUCHE ALIHANGA
1 Si Agondjé dit village Kota m’était conté par devoir de mémoire…
Pour espérer trouver un emploi dans les chantiers forestiers de l’un des premiers entrepreneurs gabonais, le célèbre Ekomié, Libreville va accueillir à la fin des années 1940, les premières vagues d’immigrations intérieures. Elles ont constituées des Kotas et des Nzebis.
Les seconds s’établissent en grande partie au 1er Campement d’exploitation forestière chez Ekomié, les seconds s’installent à Malibé et occupent progressivement la zone partant de l’actuel carrefour Gigi jusqu’à la cité Amissa en passant par Gabon-Telecom.
Entre temps, l’Etat attribue à l’ASECNA cet espace dans la perspective d’y construire un aéroport moderne, digne de ce nom.
La communauté Kota pionnière à Agondjé est déplacée en 1974 pour Agondjé village. L’histoire révèle que dans ce quartier qui fera face à la zone gauche du château aujourd’hui, occupée par le Premier Ministre Leon Mebiame, le Premier chef d’Agondjé dit village kota, consacré par l’administration en ce temps là, ne fut autre que Mabowa MA LENDEGOYE , ce personnage historique.
Venait des rives de l’ivindo, plus précisement du village Nzé qui a vu naitre un certain Alexandre SAMBAT. Combien d’autres familles d’Agondjé étaient également originaires de la Zadié, de la Lopé et la Mvoung dans une large mesure.
C’est à un fils, issu de ces familles pionnières, Ferdinand EHEHOU qu’est revenu la chefferie de ce quartier mythique, en souvenir du rôle joué par ses parents ressortissants de Mekambo dans la création d’Agondjé-village.
Le caractère cosmopolite de cet espace en voie d’urbanisation débute dans les années 1980 avec le phénomène des ventes de terrains par les pionniers.
Jean MBOUDI, influent Ministre de l’ère d’Omar Bongo Ondimba, originaire de Mbigou, dans le sud du Gabon, beau fils de la communauté pionnière qui épousa une miss de la province de l’Ogooué Ivindo va y élire domicile.
Ce dernier écrira une belle page, indélébile par la modernisation du paysage architecturale d’Agondjé village. Il mobilisera des bras valides pour entretenir avec la pioche et la houe la piste d’éléphant qui menait au village Kota, le 1er quartier de la contrée.
Il fallait y croire, qu’un jour Agondjé-village, ce mouton noir sera illuminé et que ses artères délabrées seront revêtues des pavés gris.
De la malédiction, on est très vite passé à une sorte de revanche sur l’histoire d’un village perdu comme on le pensait, à jamais dans la foret équatoriale et qui sort par la providence, peu à peu de sa torpeur.
2 – Le Volontarisme patriotique d’initiative locale en question
Depuis presque deux mois, le rêve de voir cette bourgade s’émanciper tant à devenir une réalité. Le carrefour qui sépare Agondjé-village et le cap caravane de création récente, est désormais désiré et force l’admiration.
Qui de Mabowa ou de Jean Mboudi verra son nom figuré dans l’une des plaques à baptiser dans ce carrefour ou de l’Avenue en pavés dont le point de chute sera inévitablement le bras de mer situé à quelques encablures de ces lieux ?
Il fallait un jour que l’Association des Jeunes Emergents Volontaires, derrière laquelle se trouve le visage du directeur de Cabinet du Président de la République conçoive ce projet pour y voir le bout du tunnel.
Un acte à juste titre revendiqué par l’entremise qu’une banderole qui trône avec fière allure au carrefour du Château le plus gluant du coin, sans que personne n’ose contester la paternité de cette œuvre.
Pourtant, l’Ajev m’avait été conté comme une bande des enfants gâtés de la République, sans aucune conscience nationale, confinée elle aussi, dans la tragédie comédie républicaine, de culture des dons de vivre frais.
Les associations devancières, dont j’avais du mal à tolérer l’existence du fait de la dilapidation des fonds tirés de leur position dominante dans l’appareil de l’état, s’étaient illustrées dans ce registre.
Ces philanthropes dépourvus de projet intégrateurs et manquant visiblement de sens de l’histoire, avaient aussi à leurs tètes, des personnalités bien connues du pré carré présidentiel, comme l’est aujourd’hui Brice Laccruche Alihanga .
Ainsi, on a vu les dirigeants de Renaissance, du Mogabo, de Convergence en distributeurs de cartons de dindons.
On a tendance à oublier que la finalité de la politique est de contribuer à la transformation sociale, à démultiplier les facteurs de progrès dans l’ensemble du territoire national et offrir aux compatriotes les services sociaux de base.
Il n’est pas certain que l’argent mis à Angondjé aurait forcement servit s’il était programmé par le budget de l’état.
Le passage par exemple de Marcel Doupamby Matoka au Ministère des finances aura été marqué par la modernisation du paysage architecturale de Fougamou. D’aucuns ont délié leurs langues pour dire qu’il s’est agit d’une opération de détournement des fonds publics destinés à d’autres projets de l’état.
L’avantage comparatif que l’on tire de cet exemple est que Fougamou, un autre coin du territoire national a bel et bien reçu des infrastructures dignes de ce nom par un concours de circonstances et par une programmation budgétaire sans effet apparent.
L’inefficacité de la dépense publique est connue de tous dans notre pays, des actions isolées ont permis de financer des investissements dont nos contrées ont pourtant besoin. Et pourtant la lumière a également jaillit sur Bikélé de façon inattendue ! Qui l’eut crut de sitôt ?
En l’espèce, on ne peut qu’exhorter des initiatives vertueuses, à condition qu’elles servent les intérêts des populations.
La ligne de défense favorable au volontarisme patriotique, qu’il soit d’initiative locale ou nationale tire sa force dans sa finalité. Il est davantage conforté par l’expression achevée de l’exaspération provoquée par les éléphants blancs et un désert d’exemples des projets financés par le budget de l’état jusqu’au bout.
Ici, la question de savoir l’origine des fonds ayant permis de sortir Agondjé village de son enclavement doit trouver sa réponse dans le soulagement des populations. Elle n’est donc pas superfétatoire. L’essentiel se trouve dans le fait que, ce quartier devenu, à vu ses artères se transformer pour ce plus avoir l’appellation de quart monde.
On serait comblé de bonheur, si on autre vaillant soldat de la nature du Président de l’AJEV avait lui aussi, décidé d’un autre détournement de ligne budgétaire pour mettre fin aux calvaires des routiers qui traversent la route maudite d’Ovan Makokou, régulièrement coupée en deux . Qui aurait fait couler des larmes pour regretter un autre détournement de lignes pour servir avec héroïsme, la cause d’une autre priorité nationale.
Cette tendance est encouragée par la faiblesse de l’exécution du budget d’investissement de l’état, qui se situe en dessous de 40% des ressources retenues. Pire, dans un pays ou les fonds ont également la vocation de servir des causes personnelles.
La question de la préférence nationale et donc du patriotisme des dirigeants du Gabon est ici posés. Il faut se convaincre, de ce que la levée de bouclier contre le prédécesseur du Directeur de Cabinet du Président de la République n’était pas une affaire de xénophobie contre son ascendance.
Mais la lucide conscience patriotique avait très tôt décelée un esprit d’expatriation qui considère le Gabon comme une terre de transit. Or, le patriotisme est une balance qui ne ment pas. Il se mesure par le volontarisme et un engagement non différencié qui amène à penser que le progrès social d’un pays ne se réalise pas en distribuant l’aumône comme ce fut le cas de notre regretté compatriote Hervé Ndong avec son association Convergence.
Place maintenant à la fin des illusions et des miroirs aux alouettes.
Avec tous nos encouragements.
Thierry D’Argendieu KOMBILA
CITOYEN ET PATRIOTE GABONAIS
Faits Divers
Franceville: 2,2 millions de FCFA dérobés aux panthères dans leurs chambres d’hôtel

La victoire des panthères, à Franceville, le 16 novembre 2023, contre le Kenya aura eu un goût amer. Pour certains éléments de l’équipe nationale. Et pour cause, rapporte le quotidien “L’Union”, 3 d’entre eux, ainsi que l’intendant de la team, auraient été victimes de vol, leurs chambres auraient été visitées par des indélicats.
L’inventaire du butin emporté fait état d’une somme de 2,2 millions de Fcfa, près de 164 000 Fcfa en devises étrangères et de deux flacons de parfums de marques, cite le quotidien. Dès l’ouverture de l’enquête par l’antenne provinciale de la police judiciaire (PJ), deux femmes de chambres suspectées, ont été interpellées, puis interrogées, avant d’être relâchées, faute de preuves.
Commis sans effraction, les conditions de ce vol interrogent. Et les éléments de la PJ, n’excluraient pas à ce stade, que les indélicats fassent partie du staff de l’hôtel. D’autant que ces derniers détiennent les doubles de clés des chambres. Et si tel est le cas, ils devront faire face à la justice pour vol aggravé, ayant causé un préjudice financier, matériel et moral, conformément aux dispositions des articles 292 et 296 du Code pénal.
Diplomatie
En guerre, le Soudan sollicite la médiation du Gabon auprès du Conseil de sécurité des Nations unies

Le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a reçu ce 24 novembre 2023, en audience le Général Ibrahim-GABER, Porteur d’un message de SE le Général Abdelfatah-Alborhan-ABDELRHAMAN, Président de la République du Soudan.
Au menu des échanges, la situation conflictuelle qui prévaut au Soudan depuis le mois d’avril 2023, et le renforcement des relations bilatérales entre le Gabon et ce pays ami.
Dans le cadre d’une tournée africaine entamée par les autorités soudanaises depuis quelques semaines, l’émissaire soudanais est venu solliciter le soutien du Gabon auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies en sa qualité de membre non permanent.
Engagé à restaurer la place du Gabon dans le concert des nations et consolider ses relations diplomatiques avec les nations amies, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a rassuré son hôte de l’accompagnement du Gabon à ce pays frère afin de trouver des solutions pacifiques.
Société/Environnement
Gabon /Levée des couleurs dans l’administration: la Présidence de la République donne le ton

Conformément au communiqué No 0027 du CTRI portant extension de la levée des couleurs dans les administrations publiques, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à la levée des couleurs à l’esplanade du « bâtiment Bureaux » de la Présidence de la République.

En présence de la Première Dame, Zita OLIGUI NGUEMA, des responsables des départements et personnels de la Première Institution de la République, des membres du CTRI, le Chef de l’État a assisté à la levée du drapeau et à l’exécution de l’Hymne national marquant la première cérémonie de montée des couleurs dans les administrations publiques.
Ces instants empreints de solennité ont traduit une fois de plus l’engagement du Président de la République sur le respect des symboles et l’appropriation des valeurs républicaines par les agents publics. Au cours de son adresse de circonstance, Son Excellence le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a invité les agents à plus de dynamisme et de cohésion dans la
gestion des affaires courantes à travers le triptyque : discrétion – loyauté – solidarité.
Aussi, le Chef de l’État a exhorté le personnel, premier pilier sur lequel repose
cet essor vers la félicité, à plus de résultats. «Je compte sur votre dynamisme, votre attachement au travail, mais aussi et surtout sur votre fidélité sincère», a-t-il déclaré.
En outre, le Chef de l’Etat a rappelé ses attentes à l’endroit de ses collaborateurs qui se résument à l’accomplissement des tâches confiées dans une objectivité patriotique et exemplaire, sans favoritisme ni procrastination, et une implication sans recul à relever les défis de cette transition.
Notons que le CTRI s’est fixé six objectifs à savoir : la restauration de la stabilité, la réforme des institutions, l’organisation du dialogue national et consultation publique, la lutte contre la corruption, le développement durable et l’éducation.