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Economie

Gabon/ DGC: Jean-François YANDA prend langue avec les commerçants

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Nommé lors du Conseil des Ministres du 26 mars 2019, le nouveau Directeur Général du Commerce (DGC), Jean-François YANDA a pris attache, ce mercredi 20 mars 2019, au siège de ladite Direction Générale, située dans le 5e arrondissement de Libreville, avec plusieurs associations de commerçants. Une prise de contact avec les partenaires sociaux qui a également pour objectif le renforcement du Partenariat entre les secteurs publics et privés.

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C’est en effet au cours d’une rencontre qu’il a voulu conviviale que Jean-François YANDA et son directoire ont échangé, à bâton rompu, avec plus d’une quinzaine de syndicats de commerçants entre autres, la Confédération Gabonaise des Syndicats des Commerçants (COGASYC), le Syndicat des Commerçants Libres (SYNCOL), le Syndicat des Commerçants d’Owendo (SCO), SOS consommateurs, etc.

Au cours des échanges, le Directeur Général a décliné sa vision qu’il construit autour de 4 axes, à savoir, la prévisibilité, la responsabilité, la transparence et la participation.

Au regard de ces axes, Jean-François YANDA, s’est aussi penché sur les éléments de collaboration sur lesquels il souhaiterait travailler avec lesdits partenaires pour les trois prochains mois. Il s’agit des éléments prioritaires retenus lors du dernier séminaire gouvernemental. On note entre autre au titre de ces projets, la mise en place de la «Maison du Commerçant», la relance de la Carte du commerçant, le lancement et la délivrance de la Carte de l’Entreprenant. Les deux derniers outils cités sont des exigences supranationales reprises par l’axe 4 du Plan de Relance de l’Economie (PRE) : Le passage de l’Informel au Formel.

A leur tour, les partenaires ont répondu favorablement à l’appel du Directeur Général dont ils ont unanimement salué l’arrivée. Ils ont toutefois axé leurs interventions sur la multiplicité des contrôles et des taxes multiformes qui nécessitent un examen minutieux de l’Administration du Commerce, tutelle administrative des commerçants.

A cet effet, les syndicats ont souhaité que le Directeur Général entrant continue avec ardeur le travail amorcé, jadis, sur l’harmonisation des opérations de contrôle. Ce à quoi le Directeur Général a répondu en notant que la Direction Générale du Commerce, qui est leader sur la question, a coordonné, depuis 2015, sous le regard du Ministre en charge du Commerce, une étude dont les résolutions sont désormais mises à la disposition du Haut Conseil pour l’Investissement. Il a notifié qu’un compte rendu de cet entretien sera fait au Ministre de tutelle pour une appropriation forte de ce dossier par le Premier Ministre, Chef de Gouvernement par ailleurs Président du HCI, en vue de la concrétisation de cette ambition.

En attendant l’aboutissement de ce dossier, les commerçants ont assuré le Directeur Général de leur disponibilité à l’accompagner dans la réduction des abus dont ils sont victimes dans la régulation des activités commerciales du fait de la multiplicité des acteurs agissant dans ce domaine.

Reprenant la parole, le Directeur Général a assuré ses hôtes qu’il prendrait en compte toutes leurs préoccupations et qu’il serait leur fidèle interprète auprès des plus hautes autorités. Il a assuré que durant son magistère à la Direction Générale du Commerce, la pédagogie serait son leitmotiv. La Maison du Commerçant qui est créée serait un lieu de formations et d’informations. Il en a profité pour décliner quelques instruments de régulation du commerce qui feront l’objet de formations dans les prochains mois. Formations à la suite de laquelle, les agents assermentés de la Direction Générale du Commerce seront déployés sur le terrain pour implémentations. Il s’agit de, l’agrément « vie chère », l’agrément sur le contrat de concession ou de représentation , l’autorisation spéciale d’importation des sachets plastiques non-biodégradables , l’agrément technique de commercialisation des rebuts ferreux et non ferreux, l’autorisation spéciale d’importation des substances appauvrissant la couche d’ozone, l’autorisation spéciale d’importation des équipements de télécommunication, l’autorisation spéciale d’importation du sel alimentaire, la dispense des succursales des sociétés étrangères, et la déclaration d’importation et d’exportation des marchandises. Cette liste, a-t-il dit, n’est pas exhaustive.

Cette réunion a pris fin sur un souhait de responsabilité et de respect partagé. Respect du commerçant en tant que partenaire qui mérite un accompagnement administratif, social, juridique et entrepreneurial. Respect de l’autorité en ce qu’elle incarne la puissance publique et qu’elle doit lire et faire exercer le droit

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Economie

Transport ferroviaire: SETRAG se dote d’une deuxième machine SMD80, un atout majeur pour l’État et les voyageurs

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L’acquisition par SETRAG d’une deuxième machine SMD80, pour un investissement de 5 millions d’euros, représente un tournant décisif pour la modernisation du réseau ferroviaire gabonais, au bénéfice direct de l’État, des populations et de l’économie nationale.

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Pour l’État, un levier stratégique de développement

Cette nouvelle machine permettra d’accélérer le remplacement des traverses en bois par des traverses en béton, garantissant une sécurité renforcée et une durabilité accrue du réseau.

« Cet investissement illustre clairement la volonté de l’État de sécuriser ses infrastructures stratégiques tout en soutenant la croissance économique du pays, » souligne un représentant du ministère des Transports.


Grâce à une capacité de pose impressionnante de 800 mètres linéaires en seulement 12 heures, la SMD80 réduit d’une année entière le calendrier initial des travaux. Cette rapidité est un atout majeur pour limiter les perturbations et garantir une exploitation fiable du réseau.
Des retombées sociales concrètes

Au-delà de la modernisation, ce projet génère des effets positifs pour les communautés locales, avec la création de 130 emplois directs dans les zones prioritaires d’Alembe et Lopé. « Pour nous, c’est une vraie opportunité : ces embauches locales dynamisent l’économie et renforcent nos compétences techniques, » témoigne un employé de l’entreprise.
Les voyageurs, premiers bénéficiaires

Les usagers du réseau constateront rapidement une amélioration tangible. La nouvelle machine permettra davantage de réduire les risques liés à l’usure des anciennes traverses, ce qui diminue considérablement les incidents. « Avec l’arrivée de cette machine, la ponctualité des trains de voyageurs s’améliora nettement. On est rassuré par cet investissement qui nous permet de voyager sereinement. Setrag est une entreprise fiable et responsable, » confie un voyageur régulier.


Une vision claire pour un réseau compétitif et sûr

Pour les autorités, cet investissement s’inscrit dans une stratégie ambitieuse de modernisation, visant un réseau ferroviaire performant, sécurisé et adapté aux besoins du développement national.

« C’est un engagement fort de SETRAG pour accompagner la croissance du Gabon, » explique un cadre de la société ».
Sécurité renforcée : un enjeu primordial
La progressive élimination des traverses en bois et son remplacement par celles en béton et rail de 60kg , réduit les risques d’accidents. « Nous garantissons ainsi une exploitation en toute sécurité plus sereine et fiable, » assure le responsable sécurité de SETRAG.


La machine, réceptionnée en juin 2025, sera opérationnelle dès la fin septembre. Pendant ce temps, la première SMD80 continue à la gare de Lifouta dans la dernière section de la voie des travaux.


La fin des travaux est prévue pour 2027, avec à la clé un réseau moderne, sécurisé et tourné vers une mobilité durable et inclusive.
En somme, SETRAG confirme son rôle de partenaire engagé au service du Gabon, en mettant la sécurité, l’emploi local et la modernisation des infrastructures au cœur de son action.

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Economie

Gabon /Sensibilisation à l’utilisation responsable des ressources: la DGB passe à l’action

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Dans le but d’optimiser les dépenses de l’État en matière d’eau et d’électricité, la Direction Générale du Budget (DGB) a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation des agents publics sur l’utilisation responsable de ces ressources vitales. Cette initiative, qui a débuté ce 05 septembre 2025, vise à réduire les charges budgétaires liées aux consommations d’eau et d’électricité dans les administrations publiques.

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Objectifs et enjeux

L’objectif principal de cette campagne est de sensibiliser les agents publics à l’importance de l’utilisation responsable de l’eau et de l’électricité. En effet, les consommations excessives de ces ressources engendrent des coûts importants pour l’État, qui pourraient être évités grâce à des pratiques plus vertueuses.

Une campagne nationale

La campagne de sensibilisation se déroulera sur toute l’étendue du territoire national, impliquant ainsi tous les agents publics, quel que soit leur lieu de travail. Cette approche globale permettra de toucher un large public et de maximiser l’impact de la campagne.

Un appel à la responsabilité civique

Le Ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Chargé de la Lutte Contre la Vie Chère, compte sur le sens civique et la responsabilité de tous les agents publics pour le succès de cette opération. Il est essentiel que chacun prenne conscience de l’importance de son rôle dans la réduction des consommations d’eau et d’électricité.

Des résultats attendus

Grâce à cette campagne, l’État espère réduire significativement les charges budgétaires liées aux consommations d’eau et d’électricité. Cela permettra de dégager des ressources supplémentaires pour financer d’autres projets et initiatives prioritaires pour le développement du pays.

En somme, la campagne de sensibilisation sur l’utilisation responsable de l’eau et de l’électricité est une initiative importante qui nécessite la participation active de tous les agents publics. Ensemble, nous pouvons contribuer à une gestion plus efficiente des ressources publiques et à un avenir plus durable pour notre pays.

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Economie

Le gouvernement engage une réforme profonde des comptes publics

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Le Président de la République a réaffirmé lors du Conseil des ministres, ce 12 août 2025, que le redressement des comptes publics demeure un objectif prioritaire pour le gouvernement. Cette mesure vise à donner les moyens d’atteindre, à moyen terme, un taux de croissance d’au moins 10 %, soutenu par un secteur non pétrolier robuste, innovant et créateur d’emplois.

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Pour y parvenir, le Président a souligné la nécessité de promouvoir la création de valeur ajoutée sur le territoire national. Cela implique de réduire significativement les exportations de matières premières à l’état brut et d’élargir l’assiette fiscale en mettant un terme aux exonérations abusives.

Il a également insisté sur la nécessité d’évaluer rigoureusement les services publics personnalisés. Cette évaluation permettra de déterminer leur viabilité et leur niveau de dépendance budgétaire, afin de réorganiser ou de supprimer ceux qui se révèlent improductifs. Les régimes de rémunération seront également adaptés aux performances réelles.

Cette approche vise à renforcer l’économie nationale et à améliorer la gestion des ressources publiques. Le Président de la République a réitéré sa détermination à mettre en œuvre ces réformes pour atteindre les objectifs de croissance et de développement fixés pour le pays.

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