Société/Environnement
Échange constructif entre OLIGUI NGUEMA & les déguerpis de Plaine-Orety autour d’un feu de camp

Le chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON) s’est rendu dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 Juin 2025 dans la zone de Plaine-Orety. Cette visite, seconde du genre, est en lien avec les déguerpissements opéré dans la zone dans le cadre de l’opération de « reprise administrative des terrains du domaine public » en cours, dans le cadre des projets de construction de la future cité administrative et de la voie de contournement Jeanne Ébori – ancienne Sobraga.

C’est aux environs de 1 heure du matin que le numéro 1 gabonais s’est rendu sur les lieux. Selon des sources proches du dossier, le tombeur d’Ali BONGO a pu sur place deviser avec 56 individus autour d’un feu de camp improvisé. Témoignant ainsi de sa compassion et de sa solidarité envers ces concitoyens.
Au cours de la semaine écoulée, les autorités ont affirmé que les populations évacuées de manière jugée « abusive », notamment celles détenant des titres de propriété ou n’ayant reçu aucune indemnisation, seront relogées. Durant l’échange informel avec le Président, de nombreux déguerpis ont reconnu ne pas être en mesure de présenter des titres ou documents légaux attestant de leur occupation d’une zone appartenant à l’État. Ils ont exprimé leur compréhension du projet à venir, sous réserve d’informations claires et d’une prise en charge adéquate.
Toutefois, ils se sont dits profondément irrités par l’instrumentalisation dont ils font l’objet sur les réseaux sociaux : « Si certains hommes politiques qui se disent humanistes pouvaient accepter de prendre un Gabonais, plutôt que de donner des boîtes de sardines ou de l’eau, alors qu’on sait tous qu’ils ont des grandes villas à Angondjé, on ne serait plus là ! », ont-ils lancé, dénonçant la charité médiatique plutôt que des solutions structurelles
Le Chef de l’État a réaffirmé la nécessité de clarifier la cartographie des bassins versants et de sécuriser les zones à risque, tout en promettant une assistance technique et administrative pour régulariser, le cas échéant, les situations conformes au droit. Il a également insisté sur la transparence du futur projet, évoquant des réunions thématiques à venir avec les services de l’urbanisme, de l’environnement et des affaires sociales.
Société/Environnement
Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.
En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.
Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.
Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.