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Modèle économique e-Gabon /SIS: un prélèvement de 7,5% des recettes pour pérenniser le système

Le 21 mai 2025, ont procédé à la validation du modèle économique du projet eGabon – système d’information de santé (SIS). Anticipant sur la fin du financement de la banque mondiale, les experts présents lors des échanges ont proposé un prélèvement de 7,5% des recettes hospitalières, entre autres, pour pérenniser le financement de la solution implémentée.
En présence des directeurs généraux des structures de santé et médecins chefs de centre de santé de Libreville qui sont actuellement impactés par le système d’information de santé mis en place par le projet eGabon SIS, les experts ont saisi l’occasion de cet atelier , pour leur présenter les contours du modèle économique qui permettra d’assurer le maintien du système après sa phase de déploiement. Un modèle hybride, qui mettra à contribution aussi bien les structures de santé, que les acteurs publics et privés.
« Ce que nous retenons dans ce modèle économique c’est que nous faisons une proposition d’un prélèvement de 7,5% des recettes propres des différentes structures hospitalières impactées par le système (…) Mais cette estimation ne pourra être affinée qu’après l’évaluation complète des structures concernées», a indiqué le Dr Gaétan MOUKOUMBI LIPENGHET, spécialiste en économie de santé.
L’objectif étant de maintenir en fonctionnement cet outil tout en assurant la maintenance du matériel, qui nécessite du personnel qualifié. Pour Alain Charles ROTIMBO, le secrétaire général du ministère de la Santé, l’enjeu dépasse la simple logistique. «Le Système d’information sanitaire est un pilier fondamental de notre politique nationale de santé. Il nous permet d’avoir des données fiables, actualisées et accessibles, indispensables pour planifier, évaluer et piloter efficacement notre système de santé», a-t-il rappelé.
À ce jour, le SIS est expérimenté dans une dizaine de structures de Libreville dont le CHU Mère-Enfant Jeanne Ebori, CHU d’Owendo, Hôpital d’instruction des armées d’Akanda et celui du PK9, ainsi que plusieurs centres de santé. L’ambition à terme est de couvrir l’ensemble du réseau sanitaire national, y compris les zones rurales. L’aventure se poursuit gaiement d’autant que les premiers retours sont positifs, à en croire les responsables d’établissements.
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Gabon /Digitalisation de l’administration: Mise à jour du cadre juridique

Après l’amendement du modèle économique de la solution digitale de gestion du projet eGabon-système d’information de santé (SIS), l’équipe pilote dudit projet a tenu ce 10 juin 2025 dans la commune de Ntoum, un atelier de passage en revue des éléments juridiques qui vont encadrer le système d’information de santé. Pour les experts, réunis une fois de plus ce jour, l’objectif est d’orienter les réflexions vers la finalité attendue qu’est de faire adopter les textes mis à jour.
Comme défini à l’ordre des objectifs spécifiques de l’atelier du jour, les participants ont procédé à la mise à jour des 7 textes qui constituent le cadre juridique du SIS. Chacunes des institutions impliquées dans la mise en oeuvre du projet ont rappelé leurs circuits internes de validation de textes , de même que les leviers de réussite et freins potentiels. Non, sans tenir compte des risques encourus dans la validation des textes législatifs.

«Aujourdhui, nous sommes sur la finalisation d’un travail qui a commencé il y a quelques années qui a consisté a construire 7 projets de lois et de décrets. Le cadre juridique qui va accompagner non seulement la mise en oeuvre et le fonctionnement du SIS. C’est ce travail qui avait été fait qui a subi des amendements, des améliorations, qui a subi surtout une mise a jour par rapport à l’évolution de notre cadre national. Nous en faisons la validation aujourd’hui avant celle qui va être faite par les plus hautes autorités», a contextualisé Paul Brice Helley ONDO, Expert Juriste dudit projet.
Au nombre de propositions d’améliorations effectuées, il cite tout ce qui concerne l’utilisation des données de santé qui sont à caractères personnels, de la collecte en passant par le traitement jusqu’à leur stockage. Enfin, les participants ont procédé a l’élaboration d’une stratégie d’accélération de validation des projets de textes et du calendrier prévisionnel ainsi qu’à l’identification des personnes ressources clés à chaque étape du projet.
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Gabon: la SING accusée de vouloir détourner un projet sans en reconnaître les auteurs

Le Café numérique lancé en 2018 à Libreville par l’activiste numérique Sylvère Boussamba, à travers son ONG Ogooué Labs fait un retour controversé. Pour cause, l’événement annoncé pour ce jeudi 5 juin 2025 a frauduleusement été repris par la Société d’Incubation Numérique du Gabon (SING) sans en reconnaître les auteurs. C’est du moins ce qui ressort du communiqué parvenu à notre rédaction.

« Nous avons récemment constaté avec regret depuis quelques temps par des publications dans les réseaux sociaux, l’organisation par une autre structure dénommée « Société d’Incubation Numérique du Gabon (SING) » d’un événement portant exactement le même nom, « Café Numérique » le Jeudi 5 juin 2025 à 14h à l’amphithéâtre de la BEAC en partenariat avec le Ministère de l’Economie Numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, dont l’objectif serait une rencontre entre ministère et les START-UPS de l’écosystème, tout en reprenant un concept très similaire à celui que nous avons développé et popularisé avec succès depuis 2017.
Cette situation est de nature à créer une confusion regrettable au sein du public, parmi nos participants réguliers, nos intervenants et nos partenaires, qui pourraient légitimement s’interroger sur l’origine et l’affiliation de ces nouvelles initiatives. C’est pourquoi, nous demandons à la « Société d’Incubation Numérique du Gabon (SING) », qui n’a ni la compétence et ni la légalité, de bien vouloir changer de nom et présenter humblement ses excuses publiques pour le désagrément occasionné !
Par la même occasion, nous tenons à préciser que l’événement « Café Numérique » a été Initié par OGOOUE LABS (promoteur) très engagé dans l’écosystème du numérique, propulsé par les partenaires organisationnels HAKKI COM, DIGITAL IMPACT, BOOM CONSULTING et CAE CULTURE depuis 2017. Cet évènement est devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable à Libreville grâce à l’engagement constant de nos équipes et au soutien de nos précieux partenaires.
Cet événement a su fédérer une communauté dynamique et engagée, offrant un espace privilégié d’échanges, de partage de connaissances, de réseautage et de découverte des innovations dans le secteur du numérique au Gabon. Les nombreuses éditions organisées depuis sept (7) ans, largement relayées par nos plateformes et par les médias, témoignent de son antériorité et de sa notoriété acquise.
Aussi, nous rassurons l’ensemble de la communauté, en tant qu’initiateurs et organisateurs historiques du « Café Numérique » à Libreville et dans tout le Gabon, nous sommes fiers du travail accompli pour bâtir la réputation et l’impact positif de cet événement et nous prenons actuellement toutes les dispositions nécessaires et appropriées pour protéger l’intégrité, l’originalité et la propriété intellectuelle liées à notre initiative « Café Numérique ».
Aussi, notre engagement à offrir à l’écosystème numérique gabonais un espace d’échanges authentiques, innovant et convivial à travers le véritable et original « Café Numérique » demeure intact et plus fort que jamais.
Enfin, nous remercions chaleureusement notre communauté pour sa fidélité et sa confiance continues. Nous vous tiendrons informés des développements et vous donnons d’ores et déjà rendez vous très prochainement pour les prochaines éditions de VOTRE Café Numérique. »

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Gabon /Digitalisation du service public: un 3e copil placé sous le sceau de la rigueur, l’audace et la persévérance

Dans le cadre du suivi des chantiers du projet Gabon digital et eGabon Systeme d’informations de santé (SIS), le comité de pilotage (COPIL) s’est réuni pour la 3e fois, ce 12 mars 2023, dans un Hôtel de la place, depuis le lancement desdits projets. A l’ordre du jour, il était question de faire la restitution des dernières avancées pour le déploiement du système d’information de santé au sein des 8 hopitaux pilotes, ainsi que de présenter l’état d’avancement du prototype pilote pour la mise en oeuvre du programme Gabon Digital. Dans le but d’en identifier l’efficacité, les contreparties de même que les défis à surmonter afin de garantir un processus de digitalisation réussi à l’échelle nationale.

C’est avec une satisfaction évidente que le ministre de l’Économie numérique, par ailleurs président du COPIL, le Général Bonjean Rodrigue MBANZA a procédé au lancement de cette journée de restitution, en présence du Vice-premier ministre, Alexandre BARRO CHAMBRIER et des membres du gouvernement. Une 3e rencontre qui revêt un caractère «crucial», dans le processus de la digitalisation du service public.
La phase 2 du projet se poursuit avec l’implémentation des solutions dans huit structures de santé que sont l’Hôpital d’Instruction des Armées d’Akanda (HIAA), le Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo (CHUO), le Centre Hospitalier Universitaire Mères et Enfants Jeanne-Ebori (CHUMEJE), le Centre de Santé d’Owendo (CS Owendo), ainsi que les centres de santé de Nzeng-Ayong, et l’Hôpital SINO. Parmi ces hôpitaux, le Système d’information de santé (SIS) est déjà opérationnel au sein des centres de santé de Glass et London.
«Nous allons continuer à l’implémenter dans les autres centres de santé», rassure le Général Bonjean Rodrigue MBANZA.
Pour la prochaine étape de ce projet d’envergure qui pose les jalons de la transformation de l’administration publique gabonaise, le président du COPIL, a indiqué que cela concerne la concrétisation du projet Gabon digital. Pour lequel, il faudra procéder à la mise en place d’un portail de services gouvernementaux, de paiements digitaux, administratifs, de même que le service du casier digital. Pour ce projet , le membre du gouvernement est formel «Il faut accélérer la dynamique».
En effet, insistant sur le respect des délais, le Général Bonjean Rodrigue MBANZA a rappelé aux membres du comité technique que «l’heure est à la rigueur et à une cadence de travail plus élevée».
Car, le COPIL attend d’eux des propositions idoines qui vont permettre de surmonter les obstacles ainsi qu’une mobilisation sans faille à l’effet de respecter les échéances. Comme un appel à mener la dernière bataille vers la victoire, le ministre de l’Économie numérique a rappelé à ses troupes que «le Gabon mérite que nous le bâtissons avec audace et persévérance».